le "RÉTRO-VISEUR"

Chaque année, la télé nous réserve cette pièce de théâtre "Le Père Noël est une ordure"... que je n'ai jamais voulu regarder, ni il y a vingt ans, ni maintenant ! J'ignore pourquoi, mais cette comédie m'énerve ! 
- "C'est cela, oui !"
Le "Rétro-viseur", pendant la trève des confiseurs, telle qu'on appelle  cette semaine qui suit Noël,  vous propose un petit clip-souvenir que j'ai pris plaisir à confectionner en regroupant clichés, chansonnettes et repliques en Chti, ce savoureux parler de chez nous tellement apprécié grâce à un voisin d'^à côté... d'Armnetières, en fête (sic) !
Il s'agit de la toute première comédie patoisante présentée par le Cercle Dramatique Ploegsteertois.

Que l'année 2010 vous soit belle et vous apporte joie, santé et bonheur.

La fusion des communes s'est opérée en douceur. Idem pour l'après-fusion, car la vie associative, scolaire et religieuse dans les villages a poursuivi son petit bonhomme de chemin.
Des années ont passé et tout doucement, le calendrier titre en grand : 1980.
Par ce "clip-souvenir" de la série "Après la Fusion", le Rétro-Viseur entre dans les années "eighties".
Une nouvelle époque commence, tandis que les associations patriotiques connaissent un vif succès : les membres, ceux de la Première Guerre 14-18, et ceux de la Seconde, les Anciens Combattants de 40-45, sont encore nombreux derrières leur drapeau.

Le recul de trente ans pour revoir certaines scènes est-il suffisant pour ne pas se dire "C'est comme si c'était hier".

Voilà, c'est fini.
Les petites communes du "Vrai Canton" et la petite ville des Mountches ont été englobées par le Grand Comines, résultat d' une fusion que l'on ne pouvait éviter.
Les différents partis pour les élections communales, nouvelle mouture, ont donc dû présenter une seule liste regroupant des candidats provenant de tous les coins de l'enclave, pour un total de 25 candidats par liste.  Idem, pour le C.P.A.S.
L'Histoire sérieuse retiendra les noms, les résultats, les élus et (peut-être pas) toutes les rancunes qui s'en sont dégagées.
Le nouveau conseil communal du "Grand Comines" revendiqua illico le droit de porter le nom de "ville", titre que seule la Ville de Warneton détenait à la condition d'y adjoindre le nom de "-Warneton" tout en abandonnant officiellement son blason.

Bla bla bla.... Voici un clip souvenir de la toute première séance du Conseil, avec prestations de serment.

Non, ce clip-ci, pourtant titré comme le dernier, ne sera pas le dernier !  Du moins, dans la série... "d'avant la fusion du Grand Comines".
D'autres suivront !
Pourtant, ce clip-ci est à regarder avec beaucoup d'émotion. Des figures qui viennent à l'écran et qui étaient les représentants élus Ploegsteertois, beaucoup sont disparues. Rescussitons-les quelques instants... le temps de s'en souvenir.
J'invite aussi à réserver une attention particulière pour le papa de Damien Menu qui apparait furtivement du côté gauche... dans son allure typique qui était la sienne pour saisir tous les instants de la vie locale. Tel que celui-ci !

Il est temps, maintenant, de changer de sujet. Tout a été dit : des pires commentaires aux louanges les plus respectueuses. La population locale doit retrouver au plus vite son calme, son respect et sa raison ! Sans quoi : Le Bizet et toute l'enclave frontalière de la Lys seront auréolés d'une réputation qui pourra nous faire rougir tous. Une renommée que nous trainerons longtemps encore.
Pour se divertir l'esprit, le "Rétro-Viseur" vous propose un "Clip-Souvenir" dont l'événement s'est déroulé en 1976 : l'enterrement de la commune de Ploegsteert portée sur le bucher de la fusion des Communes, en Belgique.

Il pleuvait à en pleurer
Pleurer pour des gars,
Un gars mis sous terre
Terre à Champions
Champions venus de là-bas
de Là-bas ou d'ici
D'ici ou d'ailleurs
Ailleurs, partout, on y pense
Pensons-y, oui, souvent !

Au billet précédent, le "Rétro-Viseur" s'est retourné sur un passé vieux de 37 ans (!) du basket local ploegsteertois. Les "Vert et Noir" connaissaient à l'époque une impressionnante ascension, si bien qu'en peu de temps, ils se retrouvèrent promus et appelés à jouer en 4e Nationale. Il fallait impérativement, selon le réglement, jouer... en salle. Heureusement, la salle de Warneton venait d'être terminée et le C.B.P. s'exila chez les Mountches. Mais... pour faire bonne figure dans cette compétion, le comité de l'époque décida de s'adjoindre des talents d'un... Noir Américain.

Cortèze, Brown, véritable phénomène, débarqua à Ploegsteert pour offrir aux amateurs de basket un spectacle éblouissant. La foule se pressait lors des matchs "à domicile" pour voir ce joueur qui parvint à marquer à lui seul, plus de 50 points et... de perdre quand même le match ! Comprenne qui pourra. Par contre, sa façon de jouer fit naître au sein de la jeunesse du Grand-Comines, un engouement pour ce sport combien spectaculaire. Des jeunes s'affilèrent en si grand nombre que le CBP dût se diviser en trois clubs pour en assurer la formation, l'entrainement et la compétition. 

Ce Clip-Souvenir nous rappelle les Dames et... l'inoubliable Américain de Ploegsteert.

 

Amis du "Rétro-Viseur", si vous souhaitez en savoir plus sur le basket ploegsteertois, matricule 1402, clichez sur ce lien : http://users.skynet.be/micheldewitte/comines/TOCcbp.htm

Pour poursuivre la série des "Clip-Souvenir", le "Rétro-viseur" vous invite à replonger dans le passé du basket ploegsteertois.
Nous sommes en 1972. Le CBP, depuis ses débuts, est devenu pour le paisible village de Ploegteert, le rendez-vous incontournable dominical 
à l'heure de l'apéritif ou pour le début de la soirée... dans la cour de récréation de l'Ecole Communale, rue de Messines.
On y joue en extérieur. Le préau sert de tribune pour le public. Dans le fond de la cour, les "urinoirs et les cabinets" font aussi partie du décor, dans lesquels  le ballon vient terminer sa course sur un lancer-franc râté.
Contre une fenêtre de classe, un petit écriteau porte la mention : "Respectez l'arbitre !"
Pittoresque. Ambiance.  

C'est dans la tristesse partagée de tes parents et de tes filles que le "Rétro-Viseur" n'a pas pu s'empêcher d'aller fouiner dans ses vieilles pellicules pour te retrouver, lors de tes 11, 12 ans, quand tu t'alignais lors du Cross-Inter-Ecoles. Puis, quand tu participais aux épreuves organisées par le club d'athlétisme local qui était encore à l'époque :  le "Hainaut Sport". On t'y voit recevant le "Spike d'Or", une récompense très symbolique qui a fait honneur à ton assiduité aux compétitions et aux résultats acquis. Puis, pour terminer ce clip-souvenir réalisé à ta mémoire, te voilà, avec ton sac, prêt à prendre part à un déplacement, quelque part, pour décrocher encore une de tes nombreuses victoires : qu'elles soient dans les labourés... ou sur un vélo !

Frank, chaque fois que quelqu'un pensera à toi, tu ressuscitera !

 
(sur la musique de O mio bambino caro  - O mon enfant chéri, de Pussini)

Des rues éventrées, des panneaux de signalisation à profusion, des accidents qui se répètent, des décors qui disparaissent... voilà ce que ce clip-souvenir vous propose de revoir par des images qui ont fait partie de votre jeunesse si vous est 3x20 ou bien, que vous n'ayez jamais connues parce vous aspirez toujours atteindre... la quarantaine !
A vous de vous rappeler peut-être un endroit où vous avez vécu !

Dans la grisaille automnale qui nous surprend subitement et qui nous réjouit en même temps que nos citernes se remplissent, voici un petit clip-souvenir "hors série" qui viendra mettre de la couleur dans notre "Rétro-Viseur" dont les sujets datent de l'époque du noir et blanc.
Il s'agit de la fanfare franco-belge bizétoise qui vient de troquer son uniforme bleu azur pour un tout nouveau rouge qui n'a pas manqué d'étonner les admirateurs inconditionnels et les citoyens de l'enclave de la nouvelle ville fusionnée. 
Le "Rétro-Viseur" compte un fan de la fasam pour dater cet événement.  

Alors que le rond-point du "Faubourg" au Bizet prend forme, peut-on espérer qu'au centre du futur parterre circulaire, un symbole des briquetiers y trônera avec prestance ?
Presque toutes les familles du Ploegsteert, du Bizet sont concernées par le travail de la terre cuite : l'extraction de l'argile, sa mise en forme, sa cuisson, son transport ! ¨Pourquoi ??   Un grand-père, un papa, un fils en ont gagné leur croute.
Ces gens-là n'hésitaient pas non plus à s'impliquer dans la vie de la commune.
Ce clip-souvenir leur est dédié.

C'est, apès tout, une commune très conviviale que l'on découvre maintenant. Preuve en est par le nombre important de réunions, d'assemblées, de rassemblements que l'on a pu, voici plus de 33 ans, prendre en photo pour la postérité, témoignant ici, la réussite d'une épreuve, là, la récompense d'un difficile apprentissage, ou encore, l'occasion de vivre de bons moments ensemble et partager un repas mérité pour "bonne assiduité".  De l'église à la maison du peuple, les citoyens, les paroissiens, les partisants se sont toujours réunis pour la bonne humeur ou le meilleur des dévouements.

Donner de son sang..., donner de son temps..., donner de la joie..., payer de sa personne..., La solidarité n'est pas un vainc mot à Ploegsteert.
Ce clip-souvenir permet de s'en rendre compte. Sans emphase ni tra-lala !
A vos bons souvenirs !

Le Sport à Ploegsteert a toujours fait le bonheur de bon nombre de ses citoyens. Que ce soit en foot, en cyclisme, en cross, en gym, en pêche, en pigeons.  Je n'oublie pas le basket, bien sûr !
C'est aussi l'époque où l'inoubliable et fidèle journaliste  Emile Menu, papa de notre ami Damien, trouva l'idée géniale de comparer la commune de Ploegsteert à une terre à champions. Il publia un article dans le "Vrai Canton" avec le titre : Ploegsteert, terre à Champions...
Le dicton était trouvé, la maxime est restée.
Dans ce clip-souvenir, revoyons encore d'autres facettes de cette terre à Champions... d'avant les fusions.

L'époque relatée dans ce 14e clip-souvenir, à propos de la Ville de Warneton, révélait déjà une tension certaine à l'approche des fusions de communes. Nous étions en 1974. Personne ne connaissait les décisions qui allaient tomber du Ministère et nous contraindre à nous "marier" avec l'une ou l'autre commune voisine. Mariage de raison ? Mariage d'amour ?  On était, à ce moment-là, loin de la construction de l'Europe telle qu'elle est aujourd'hui où tout se décide à "Bruxelles".  Deux ans avant la fusion des communes, chacune d'elles voulait affirmer sa particularité, son enthousiasme, sa richesse.  Chaque Bourgmestre voulait aussi être le meilleur pour "rester maïeur" !  Mais chacun d'eux redoutait que les décisions, à l'avenir, ne tombèrent de... Comines !
Ce n'était qu'un retour de l'histoire : déjà en 1850 les Warnetonnois s'étaient opposés à la séparation de Ploegsteert qui revendiquait son indépendance.
Un bon siècle plus tard, en 1974, les Warnetonnois s'opposèrent à la fusion de leur Ville avec la commune de Comines. Il s'opposèrent aussi à la fusion avec Ploegsteert qui en était demandeur. Ils souhaitèrent néanmoins fusionner avec Bas-Warneton, qui lui voulait se diriger vers Comines. Et Comines ?  Elle prétendait ne prendre qu'Houthem et... le Mai-Cornet !

Quel méli-mélo !  Résultat des courses ?  On ne saura jamais par quelle influence mais... on mettra tout dans le même sac !!! On donnera le titre de "Ville" que Warneton possède déjà ! Plus tard... on déclarera même "Ville de Comines-Warneton à statut spécial"  cela uniquement pour sauver le Gouvernement et... José Happart avec ses Fourons !  On connait la suite !!!

De cérémonies patriotiques en remises de décoration, de félicitations pour noces d'or en concerts annuels, la vie à Ploegsteert maintient son petit train-train de vie qui occupe tant les citoyens bénévoles que les élus de la population.
Pour changer, allons faire un bref petit tour à Messines où l'Harmonie Royale  revêt un nouvel uniforme. Et fort heureusement, faisons aussi connaissance avec son groupe de Majorettes.  Un peloton qui n'eut guère l'occasion de vivre très longtemps.
Mais, le "Rétro-Viseur" sert à ça : s'en souvenir !

Sur un petit air de Gospel, voici un clip-souvenir qui retrace certaines facettes de la vie bizétoise, avec ses peines, ses joies, ses découvertes, ses loisirs, ses récompenses, ses associations, bref.... qui permet de revoir quelques instants ancrés de manière inoubliable dans de très nombreuses familles.

Pour le plaisir de revoir de nombreux Bizétois qui ont pris de l'âge ou qui ne sont plus !

Grave,...  est la musique qui accompagne ce clip qui commence par une visite au cimetière de Ploegsteert.
Les drapeaux flottent au vent. Les instants sont recueillis et réservés aux souvenirs.  Comme la journée d'hier, devant la Stèle de la Libération devant la dépouille d'un soldat français mort au front, en mai 1940. 
Des décorés, des Poilus, des Anciens Combattants...  qui sont presque tous disparus aujourd'hui.

Ensuite vient une équipe, chaussée de bottines à crampons : c'est le tout début de l'Union Sportive Bizet- Ploegsteert, tandis qu'à l'école communale, le dernier directeur n'enseigne plus qu'à deux élèves.  Ce sera sa dernière classe et les tout derniers écoliers de cet enseignement communal.
Les Vrais Amis arrivent aussi et jouent leur concert cécilien.
Des enfants se regroupent autour de Mademoiselle M.A.. Serait-ce donc le commencement de l'Altiora ?  Enfin, saluons quelques couples mis à l'honneur pour des Noces d'Or, une cérémonie qui se déroulait à l'époque, beaucoup plus dans l'intimité familliale, au domicile des jubilaires... et sans une pléïade d'élus venus pour la photo.

"De l'autre côté du Bizet", pour reprendre une expression qui, autrefois, était courante, l'on s'occupe beaucoup pour enseigner et former les petits Bizétois. Ca commence à l'école gardienne jusqu'à la fin de la primaire. On y rassemblera aussi beaucoup des parents pour les prendre à témoin du travail réalisé en cours d'année scolaire.
Ce clip rappelle aussi l'existence  de différents clubs de détente : pour supporter un jeune homme du coin qui s'essaie aux courses à vélo, pour se mesurer autour d'un billard-golf qu'on appelera du joli nom "Les Queues Joyeuses", pour taper la carte entre 3 x 20, ou tout simplement pour apprendre à coudre !

Bref, les activités sont nombreuses et la vie associative bizétoise, d'il y a trente-cinq ans, a bien changé.
Reste, pour clore ce souvenir-ci, un clin d'oeil, un de plus, aux sorties que réalisait la Fanfare dont l'un des soucis était la formation de ses musiciens et de ses majorettes.  Là, par contre, rien n'a changé. Bien au contraire !

Si l'on dit parfois, "à l'ombre du clocher"... que faut-il annoncer pour signaler une vie qui se déroule... "à la maison du peuple" ?
C'est un peu tout cela que ce clip-souvenir vous propose....du moins, à l'époque des années 1972 - 73.
A vos bons souvenirs,... Camarades !

Poursuivons notre petite balade dans le temps et retrouvons le look des Pompiers d'avant !
D'autres diverses images suivent pour le plaisir de revoir, uniquement.

Que de traditions !  Tel est le titre de ce clip-souvenir !  Certaines se perdent. d'autres se maintiennent !
Que cette séquence vous fasse revoir de figures disparues, vous rappelle certains spectacles, vous fasse revivre d'heureuses rencontres, et le but sera atteint.
Bon amusement à voir et écouter !

Dans ma vieille boîte à pellicules, j'ai retrouvé un paquet d'enveloppes "millésimées" contenant des négatifs relatant la vie associative, politique, patriotique, musicale, sportive qui animait nos ville (Warneton) et petites communes (Comines, Ploegsteert, Houthem, Bas-Warneton) de l'époque... D'AVANT LA FUSION.
La ville de Comines-Warneton n'existait pas encore. On parlait bien... à l'insu de leur plein gré... de la formation de deux entités, l'un au nord-ouest, l'autre au sud-est, mais... devant la difficulté de trouver une unanimité, le Ministre de l'Intérieur Michel n'y alla pas par quatre chemins et décida arbitrairement de regrouper tous les habitants de l'enclave francophone perdue entre France et Flandre, en une seule entité qui se sentait fière d'être déjà ... le Vrai Canton.

Avec des Clips-Souvenir, je propose de revoir des gens qui faisaient vivre les hameaux et les villages, avec leurs petits clubs, leurs traditions  leur histoire, leurs opinions.  
Si on y passera parfois... du coq à l'âne,  ces petits montages ne servent qu'à vous distraire sainement en tentant d'éveiller quelques souvenirs.

Certes, les photos ne sont pas très claires !  Dommage ! Mais elles permettent de se souvenir de quelques visages qui participaient volontiers aux traditions locales. Pour ce clip-ci, les négatifs proviennent essentiellement du monde paroissial.
Pour votre plaisir !