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16 novembre 2014

Ceux qui font appel aux armes à feu, ne font jamais partie des morts et des mutilés !

Dans quelques semaines, mon village de Plug-street où je suis né, et le hameau de St-Yvon où j'accompagnais mon père à la pêche quand j'avais 7 ans,  vivront dans l'effervescence de la "Christmas Truce" - la  Trève de Noël - qui se déroula sur No Man's Land délimité par les deux lignes de tranchées anglaises et allemandes.  Il y a cent ans de cela !   
Il a fallu près d'un siècle pour entendre parler de cette Fraternisation, voulue par des Hommes de bonne volonté qui se tiraient dessus sans se connaitre, au profit de gens haut placés qui se connaissent mais qui ne se tirent pas dessus.   Et leur message n'a toujours pas été compris !  

Grâce à des documents d'archives, à la chanson "Christmas in the Trenches" de Mc Cutcheon, ce petit clip va-t-il vous émouvoir et vous sensibiliser ?   

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11 octobre 2014

Première visite royale à Ploegsteert : 100 ans après 14-18

Une semaine fébrile va commencer pour les Ploegsteertois et l'Adm. Communale. Sur les blogs de mes amis, une foule de détails pratiques seront donnés pour faciliter la participation de tous. 
Pour ma part, j'en profiterai pour actionner une fois de plus mon "Rétro-Viseur" afin de vous présenter quelques anciennes photos la jeune génération ne connait pas. Cliquez sur les photos pour agrandir ! 
D'abord, l'inauguration de Mémorial Britannique, en 1931, par le Prince Léopold, grand-père du Roi actuel.
(photos reprises du tome 1981, de la Société d'Histoire)

Ensuite, quelques photos de ma collection, prises lors du 50e anniversaire, en 1981  ! 

Vendredi prochain : le Roi Philippe, accompagné de son épouse, la Reine Mathilde, viendront commémorer, face à ce même Mémorial, le 100e anniversaire des débuts de cette épouvantable Guerre 14-18.

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18 juillet 2014

Revassons un moment !

Ma bannière (=l'image en haut du blog)  symbolisant bien le devise de la Belgique, vient de refaire son apparition. Car, lundi, le pays célébrera sa fête nationale. 
Mais qu'en dire ? 
Beaucoup de choses, mais… je préfère m'abstenir et vous présenter une photo qui date des années 20.

Pourquoi cette illustration ?
Parce que cette même rue, 90 ans plus tard, fait  aussi l'objet d'une actualité brûlante. Parce que…l'Europe, la zone,...

Allez, je vous laisse à vos réflexions. 

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10 mai 2014

Au revoir !

Cette note achève notre série de photos des années 70, prises lors de cérémonies patriotiques desquelles, aujourd'hui, la Ville de Comines-Warneton en est toujours aussi friande.
Ainsi, depuis le 2 avril dernier, nous avons pu revoir, avec une touche  d'émotion sans doute, beaucoup de nos compatiotes et concitoyens partis vers cet au-delà qu'on ne connait pas. 
Si cela nous a fait plaisir de les voir "ressusciter" au travers du "Rétro-Viseur", cela nous a permis d'apprécier que ce fameux "Devoir de Mémoire" ne date pas d'hier. Que les traditions changent au fil du temps.
C'est vrai : il faut honorer la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour notre Liberté. Faut-il oublier pour autant tous ceux qui ont accompli leur devoir de Patriote et qui, par une chance inouïe due à leur culture, ont pu rentrer dans leur foyer. D' autres ont dû grimper dans des wagons à bestiaux et vivre plusieurs années dans un stalag, là-bas, loin en Allemagne. "L'Europe" n'existait pas !

Ma photo d'aujourd'hui représente le dernier conseil de Ploegsteert, lors de son ultime réunion. Pour la photo : le Bourgmestre et les deux Echevins se sont ceint de leur écharpe. 
A vous de reconnaître les conseillers et le secrétaire. 

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04 mai 2014

Souvenir, souvenir,...

Voici une photo presque identique à une autre parue précédemment et qui, je l'espère, fera plaisir aux Warnetonnois.  Décidemment, j'ignore toujours si les habitants de Warneton prennent deux "n" ou pas !  Il y a en bien un qui figure sur ce cliché qui apportera une précision.
"Fera plaisir aux…" disais-je ?
Oui, parce que Régine reverra son grand-père.
Oui, parce les Mountches de la Cathédrale de la Lys reverront leur brave curé.
Oui, parce que les Musiciens, accompagnés de leur président d'honneur, vont jouer sous la baguette d'un chef Parfait.
Oui,… car Laplace est toujours à la même place.
Oui, oui, oui…. vous en trouverez d'autres, bonnes raisons ! 

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02 mai 2014

Retour chez les Croix de Feu, et… leurs veuves !

Voici une photo datant d'octobre 1975.
Elle rappelle l'assemblée générale des Anciens Combattants de 1914 - 18. On disait donc, à l'époque, "il y a une soixantaine d'années".   Aujourd'hui : un siècle est passé. 
Et le Devoir de Mémoire s'agite sur l'événement.

On y reconnait le "café Central", sur le coin de la rue d'Armentières et la rue du Touquet : siège du groupement présidé par Augustin Gesquière.
Durant la réunion, on y a remis la Croix d'officier de l'Ordre de la Couronne avec glaives de vermeil à MM. Gesquière, Vermeersch, Woussen et Linclau.  Après cela, les invités, dont beaucoup de veuves de Croix de Feu décédés, ont partagé un casse-croute, une tombola et… bien sûr : le verre de l'amitié.

A mes visiteurs plus anciens : je vous invite à citer des noms, si vous le pouvez.  

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01 mai 2014

Au Bizet : le 1er Bourgmestre qui n'est plus… de Ploegsteert.

Cette photo le prouve : la fusion des communes du Grand Comines a fait son oeuvre ! 
Nous sommes devant le Monument aux Morts du Bizet, lors de la journée des Poilus de France !  
Albert Laroye, qui n'a pour ainsi dire, jamais porté la ceinture emblématique durant les six années de son mayorat, n'est plus bourgmestre. 
C'est Daniel Pieters, nouveau bourgmestre, Cominois d'origine, qui présidera dorénavant les cérémonies patriotiques à Ploegsteert, au Bizet et ailleurs.  
Pour la circonstance, il s'est ceint de l'écharpe aux couleurs de la Belgique. 
Nous sommes donc en 1977, au plus tôt.
Il faudra attendre une bonne dizaine d'années avant que des échevins adoptent aussi le signe distinctif de la responsabilité scabinale. Et qui en sera le premier ?

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29 avril 2014

La ceinture était-elle obligatoire pour le Bourgmestre ?

11 novembre 1974 !   La fusion des communes n'était pas encore consommée. A Ploegsteert, alors que le semi-marathon n'existait pas encore, la célébration anniversaire de l'Armistice se résumait simplement à une messe, une visite au cimetière, un dépôt de gerbe au Monument aux Morts de la place, et un cortège jusqu' au Strand Military, le plus grand cimetière anglais de Ploegsteert, sis à quelque 300 avant le Mémorial. Mais il n'était pas question d'y aller jusque là.

Notre photo  : le Bourgmestre Albert Laroye, sans ceinture mayorale, vient de fleurir le Monument. 

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24 avril 2014

Un 11 novembre en… Jaquette !

A la veille de l' A.N.Z.A.C.day, cap sur Warneton, une ville qui n'est pas concernée par les Néo-Zélandais. A leur place, les Allemands y avaient établi leur siège durant le conflit de la Grande Guerre.
Que cela ne m'empêche pas de poursuivre ma petite retrospective des commémorations, des années "60-dix" .

Nous sommes devant le Monument aux Morts érigé en l'honneur des Warnetonnois morts pour la Patrie. 
Au micro, le Bourgmestre Jean Cappelle ceint de l'écharpe mayorale, y prononce son discours, sans papier ! C'est son coeur qui parle, assurément !  
A côté de lui, le garde-champêtre,... pardon, l'agent de ville, Mr Buzy veille au bon déroulement et au fonctionnement de l'haut-parleur. 
Derrière le 1er citoyen de Warneton, les échevins ceinturés aussi de leur écharpe noir-jaune, les conseillers et les délégations écoutent attentivement, en attendant la remise des distinctions honorifiques.  

Permettez-moi d'attirer votre attention sur un détail vestimentaire que l'on distinguera clairement sur un prochain cliché  : le Bourgmestre est habillé en jaquette !  Cela ne résumait-il pas toute la fierté de la ville ?

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23 avril 2014

Que seraient les cérémonies sans les Musiciens ?

Puisqu'on est en plein dedans, dans le "Rétro-Viseur" des années "60-dix" qui jette un regard sur les souvenirs commémoratifs au Bizet, à Ploegsteert, et un peu à Warneton, je tiens à présenter la photo d'une société musicale, qui, bien dans son bourg, s'est toujours chargée de rehausser les cérémonies patriotiques organisées par l'Ufac, les Poilus ou lors du 11 nov..

La présence des Géants, en arrière plan, prouve que ce cliché n'a pas été pris lors d'un tel événement. Mais cette photo est tellement éloquente d'une époque certes déjà très lointaine déjà. Après tout, l'Harmonie qui n'était pas encore Royale, n'a pas beaucoup changé. "Les Vrais Amis' apprécient sans doute beaucoup la tradition. C'est la raison pour laquelle les Patriotes peuvent compter sur eux. 

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21 avril 2014

Les frissons de la Brabançonne

A 8 ans, j'assistai pour la toute première fois à cette cérémonie commémorative de la Toussaint au Bizet. 
Soixante ans plus tard, ce rendez-vous paternellement patriotique tient toujours. Et je n'ai pas le souvenir d'avoir raté une seule année.

Si, dans mon esprit, le souvenir et le recueillement sont restés intacts… le programme cérémonial a par contre subi beaucoup de modifications. Oui,… les temps changent. 

Sur les photos d'aujourd'hui, bien des détails sont à mettre en évidence. 

La présence du curé, accompagné de son vicaire et de ses enfants de choeur : à l'aide du goupillon il bénira les tombes après avoir récité une prière cloturée par un "Amen" prononcé par la chorale paroissiale. A remarquer la présence de l'école avec Michel De Kee et…  celle de l'ancien bourgmestre Théophile Poupaert

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Pendant la séquence religieuse, les personnalités, leur gerbe en mains, attendent l'instant du dépôt, après que les clairons aient sonné cette courte mélodie du "Salut"

Sur une autre photo, prise quelques années plus tard, que voit-on ?
De gauche à droite : Qui portent les fleurs ? 

- Roger Dekyndt, pour la Fanfare st-André
- Albert Laroye, pour la commune de Ploegsteert
- Jo Verhaeghe, pour la Mutualité Chrétienne, organisatrice de la journée
- Robert Lamartine, pour les Prisonniers de Guerre
- Jules Lalau, pour l' UFAC
- Maurice Putman, pour… (désolé, j'ignore)
- Robert Lebelle, pour les Poilus de France

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4°)  Enfin, les deux hymnes nationaux belge et français ponctuaient la cérémonie. Et cette Brabaçonne m'a toujours donné des frisons depuis que je l'ai entendue, jouée par les orgues de l'église, tandis qu'un drapeau noir, jaune, rouge recouvrait le cercueil de Georges, mon père,… ancien combattant comme tout le monde !    

 

 

20 avril 2014

Et si on leur décernait une médaille...

Hier, j'écrivais :On y procédait aussi à la nomination des nouveaux porte-drapeaux en remplacement des empêchés et des décédés".

Aujourd'hui, je veux les mettre à l'honneur !  Ceux qui, sans leur présence, rendraient les cérémonies patriotiques bien fades, fort insipides, si mornes et très tristes.

Il y a une bonne trentaine d'années…  L'habitude s'était tellement bien installée que chacun connaissait les dates, les heures, les lieux de rendez-vous. Au moment venu, ils se rangeaient, selon un ordre de "préséance" amical  ou… poli, derrière la société musicale qui entonnait la marche. Point d' "officier" pour faire "marcher aux pas", ils les emboitaient selon le précédent !  Autour du monument, ils savaient comment l'entourer pour le mettre à l'honneur : "Les héros disparus".  Aux hymnes nationaux, ensemble, ils abaissaient la hampe, sans trembler, pour bien montrer les couleurs. Dans un silence muet, les personnalités fleurissaient la stèle, selon un rite traditionnel : d'abord la commune, puis le comité organisateur, ensuite les associations invitées et d' autres  qui tenaient à participer à la cérémonie.  Celle-ci terminée, le tissu aux trois couleurs enroulé et s'il n'y avait pas de "vin d'honneur", les volontaires  s'empressaient d'aller "prendre un pot" au bistro du coin !  

 

J'aime cette photo noir et blanc, elle présente une particularité : à vous de la trouver. 

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19 avril 2014

C'était quoi, l' U.F.A.C. ?

L'Union Fraternelle des Anciens Combattants !  
Tout simplement. 
Ses membres, qui se réunissaient en assemblée générale une fois l'an, tenaient surtout, ce jour-là, à se mettre en règle de cotisation qui s'élevait à l'époque à 10 francs belges.

Lors de ces réunions, après la minute de silence pour les défunts, le comité que présidait feu Emile Van Ruymbeke puis Jules Lalau, informait l'assemblée de la situation de la trésorerie,  des décisions prises à l'échelon national et des activités futures le l'association,. Celles-ci se composaient essentiellement d'un voyage d'un jour, d'un banquet à l'Hostellerie de la Place, et d'un concours de... 421.  On y procédait aussi à la nomination des nouveaux porte-drapeaux en remplacement des empêchés et des décédés.
En quoi le groupement pouvait être utile pour ses membres ?  Le comité se chargeait de l'attribution des distinctions honorifiques, des formalités administratives pour l'obtention de pension d'invalidité de guerre, de cartes de réduction sur les chemins de fer, etc

Un point mérite d'être souligné :  les veuves de membres anciens combattants devenaient systématiquement membres et pouvaient profiter de toutes les activités de la société. Normal, non ? DSC03230.JPG 

18 avril 2014

Les cérémonies patriotiques : une affaire d'hommes ?

Voici un autre cliché de la cérémonie d'hommage aux Anciens Combattants, au Bizet, le 1er novembre 1972.

On y reconnait un tas de gens que l'on a bien connu et que, je l'espère, se rappelleront à votre bon souvenir. 

Tenez par exemple : "Monsieur Daniel", qui fut instituteur, pompier, comitard du foot-ball… 

J'aime particulièrement cette photo parce qu'elle présente l'inverse de ce qui se fait trop aujourd'hui : pixeliser les gens en écharpe qui sont toujours les mêmes pour "ignorer" les fidèles, les anonymes, les "sans-grade". Eux aussi participent autant, mais humblement, au soucis du "devoir de mémoire".

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17 avril 2014

"Si t'es un Vrai Mountche, tu dois en avoir connu…"

Et à Warneton ?

Bien sûr qu'à la cité des Mountches, les "Croix de Feu" furent également mis à l'honneur lors des  cérémonies commémoratives du 11 novembre. 
Je viens de retrouver quelques photos datant des années "60-dix", sur lesquelles de vrais Mountches reconnaitront, tantôt un grand-père, tantôt un grand oncle. Il m'est impossible de citer leur nom, mais je compte bien que des commentateurs bien avisés auront à coeur de les identifier.

Ces pages contribuent à assurer notre "Devoir de Mémoire"… vis-à-vis de nos proches AUSSI !

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15 avril 2014

En souvenir des patriotes des années 70 !

Toujours à propos de cette même journée du 11 novembre 1976, à cette époque, point de "Semi-Marathon du Souvenir". Après la messe, l'assemblée se rendait au cimetière derrière l'église pour un moment de recueillement devant le pelouse d'honneur réservée à l'inhumation des Anciens Combattants.

Notre photo rappelle cette visite.
Si j'ai choisi de vous montrer ce document, c'est pour vous inviter à reconnaitre les gens qui y figurent. 
Tous sont décédés. Sauf cinq !
A vous de les reconnaitre et de les rappeler à votre bon souvenir ! (Cliquez pour agrandir)

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14 avril 2014

En 1976… on ne s'imaginait pas !

J'en conviens,… "c'est un peu disparate tout cela" !
Les photos que je vous présente dans cette série ne suivent aucun ordre logique, chronologique ni historique. Simplement, j'essaie de faire revivre ce qu'était le patriotisme d'il y a une quarantaine d'années, à Ploegsteert-Le Bizet, en comparaison de ce qui se déroule aujourd'hui. 

De plus, si ce "Rétro-Viseur" peut permettre à ces braves Anciens Combattants Belges ou Français des deux guerres,  de ressusciter durant quelques heures auprès de leur famille, j'en suis fort heureux. Dans quelques mois, on se taira au profit des… foot-balleurs de l' UEFA (pas de l'UFAC)

Notre photo d' aujourd'hui :  le 11 novembre 1976. Les Croix de Feu, à l'église. Il n'en restait plus que cinq : Emilien Guillebert, Louis Spanninck, Alfred Dutho, Amédée Vandecasteele et Marcel Duhayon. 
Témoignage de M. Duhayon que j'écrivais dans le Nord-Eclair :  
"Nous étions au canal Gand-Terneuzen. Cela faisait deux ans et demi que je n'avais plus vu ma famille. Lorsque nous avions appris la nouvelle, que la guerre était finie, quelle immense joie ce fut pour nous ! Vous comprenez…" Etait-ce le froid, ou l'émotion… mais soudain ses yeux s'embuèrent. Sa mémoire faisait un bref recul de 58 ans. 
Il faut vraiment être des anciens pour comprendre. Que les jeunes en fassent tout au moins… l'effort" !

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13 avril 2014

Le port de médailles recommandé !

Ayons, aujourd'hui, encore un regard dans notre modeste petit "Rétro-Viseur" pour se remémorer ce qu'étaient les fêtes  patriotiques d'il y a 40 ans. 
Cette année-là, 1974, l'UFAC vécut sa journée commémorative au Bizet débutant par la messe, suivie de la remise des distinctions honorifiques devant la stèle dédiée à Paul Rose. Puis, en cortège, précédé par la Fanfare St-André, le groupement accompagné des personnalités locales alla déposer une gerbe au Monument aux Morts. Enfin, la journée se termina par un vin d'honneur suivi du traditionnel banquet servi au local de l'association, l'Hostellerie de la Place à Ploegsteert. 

A l'époque, détail intéressant, il était recommandé aux membres de porter les médailles. Ainsi, il n'était pas rare de voir des anciens combattants à la veste déformée sur la gauche par le poids des médailles y accrochées. 

Quels avaient été leurs faits d'arme pour recevoir autant de médailles ?  De l'héroïsme, du courage, du respect patriote, de la bravoure, de la fidélité, du dévouement, de l'emprisonnement, de l'anciennementé ?

Comme tout collectionneur, les anciens combattants collectionnaient aussi leurs bijoux et les exhibaient fièrement !

Pour rappel : les décorés de ce jour-là furent : Fernand Butaye, André Dewaele, Joseph Lamote, Raymond Lalau, Adrien Notredame et Maurice Odent.  

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10 avril 2014

Tout démarrait avec les honneurs aux couleurs !

Revenons à la cérémonie commémorative des "Poilus de France"… d'il y a 40 ans !
A ce temps-là, la journée commençait toujours par un passage en revue des couleurs nationales, portées par de fiers et dévoués  porte-drapeaux. Le président y tenait beaucoup : c'était une forme très respectueuse d'accueillir ses invités et les personnalités politiques. Et… attention délicate : ils n'hésitaient pas leur serrer la main !
La photo ci-dessous révèle un détail qui mérite d'être souligné : parmi les drapeaux, repérez celui des… "Gars de la Lys" !

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08 avril 2014

"Les Poilus de France se souviennent"… tel était le titre du N.E.

Voici la plus ancienne photo que j'ai prise de la cérémonie des Poilus de France, vers la mi-mai 1972.
Autrefois, les groupements patriotiques ploegsteertois s'organisaient ainsi : 1er dimanche de mai, pour l'Union Fraternelle des Anciens Combattants (Belges), 2e dimanche de mai : les "Poilus de France" qui comprenaient 400 familles réunissant les anciens combattants de 14-18 et de 39-45, les anciens d'Afrique du Nord ainsi que les Français résidant en Belgique. 
La bonne entente voulait aussi que les cérémonies se déroulaient une année à Ploegsteert, la suivante au Bizet. Ainsi, les Vrais Amis officiaient chez eux, de même que la Fanfare St-André chez elle. Pour les deux curés : ils se répartissaient les célébrations eucharistiques de la manière la plus équitable qu'il soit. 

 

Sous la présidence de feu Robert Lebelle, les discours prononcés lors du vin d'honneur étaient longs, nombreux et très attentionnés à l'égard des personnalités présentes : MM. Hirnt, consul de France à Tournai; Y.Lebrun, conseiller supérieur; G.Hazebrouck, maire d'Armentières; L. Bullus, président des sauveteurs;  Dekeyzer, président d'Armentières; A. Laroye, bourgmestre de Ploegsteert;  O. Loridan, échevin à Warneton, Dewart, adjudant-chef, ainsi que des échevins et conseillers communaux….. A l'issue de la cérémonie, l'on rendit encore hommage à la tombe de R. Clatot, ancien président. 

 Dimanche dernier, l'actuelle Entente Patriotique a programmé de célébrer une journée commémorative unique en réunissant les deux groupements autour du même monument. 
Pourquoi ?   Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais…s'il n'y a plus de combattants, autant...

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06 avril 2014

Notre Bourgmestre a pris de la bouteille !

Hier soir, tous les amis et partisans du Bourgmestre Gilbert Deleu ont tenu à participer à la soirée annuelle mise sur pied à son honneur, et dont les profits servent à soutenir "Le Village". 
Mais l'édition de cette année 2014 fut aussi l'occcasion de mettre en évidence ses 25 années de mayorat. 
Les blogs amis voisins commentent et illustrent largement l'événement. C'est formidable : Sans y avoir été présent, il est possible de vivre "après coup", toute son ambiance. 

Le document que je vous propose est très antérieur à l'annéede son premier mayorat  2014 - 25 = 1989 !   Hélas, je ne peux en préciser la date exacte, mais cette photo doit avoir prise lors de la fête commémorative de l' UFAC, alors que la fusion des communes venait d' opérer le mélange et l'élection des… représentants politiques du "Grand Comines", né en 1977.  

Pouvais-je manquer l'occasion de vous présenter cette photo, aujourd'hui ?  
Que cette petite note serve de témoignage de ma sympathie et des félicitations pour l'immense travail accompli pour la commune de Comines et la ville de Comines-Warneton.

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05 avril 2014

LE MEMORIAL ! ! !

Cet impressionnant édifice en pierres blanches, en forme de rotonde, construit pour se souvenir de plus de 11.000 soldats britanniques disparus  À JAMAIS dans les boues ensanglantées du sud de la Douve, pendant a Première Guerre Mondiale, servait, jusqu'en 1981, uniquement de décor aux bois de la Hutte. 

C'est durant cette année-là, que les Ploegsteertois ont vraiment pris conscience de la présence commémorative de ce mémorial. "Cinquante années", il fallait bien célébrer l'anniversaire de son inauguration par le prince Léopold, qui devint le 4e roi des Belges, trois ans plus tard. 

Avant 1981, de mémoire de Ploegsteertois, jamais la moindre cérémonie s'y déroulait. Il a fallu cet mémorable week-end de fin mai 1981, mis sur pied par un comité composé de Jo Verhaeghe, Michel Debacq, Pierre Woestyn, Fernand Dauchy, Christian Maes, Robert Knockaert, Jean-Claude Walle et MDW (eh oui) pour que démarre cette sensibilisation et cet attachement à l'attention du Mémorial. 

Voici une photo de ce dimanche 31 mai 1981 et un clip-souvenir qui permettra de revoir cet inoubliable week-end. 

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03 avril 2014

Ont-ils préféré de se taire ?

Comme promis hier, permettez-moi de vous proposer une nouvelle réflexion.

Voici une photo qui rappelle ces sympathiques visites que l' UFAC (Union Fraternelle des Anciens Combattants) faisait, lors des anniversaires de la Victoire (8 mai 45)  ou de l'Armistice (11 nov 18),  aux pensionnaires de la Maison de Repos de Ploegsteert, qui était tenue à l'époque par des Relgieuses.

Ces "Petits Vieux" que l'on voit attablés ensemble, étaient pour la plupart tous des Combattants de l'Yser en 14-18.
Parmi la délégation, on reconnaîtra entre autres : MM. Lalau, Singier, Dezeure, Claerhout, Dewart, Hof, Van Ruymbeke, ainsi que des conseillers de la Commission d'Asistance Publique (=CPAS).

Je l'admets. C'est vraiment de la vieille histoire. Mais leur souvenir mérite d'être réveillé, non ? 

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02 avril 2014

Les générations se suivent, les traditions changent !

Les prochaines semaines qui arrivent connaîtront de multiples commémorations patriotiques. Elus communaux, porte-drapeaux, citoyens patriotes, comitards associatifs, musiciens dévoués, policiers en grande tenue, tous auront à coeur d'extérioriser leur soucis du "devoir de mémoire" par une  présence grave et remarquée aux différentes cérémonies.  Ca sera tout aussi haut en couleurs qu'autoritaire en protocole. Le respect de la tradition a voulu qu'il en soit ainsi. Et le verre de l'amitié a sauvegardé l'assiduité et en a multiplié la fréquence.

Aujourd'hui, j'entame une grosse série de photos prises il y a une quarantaine d'années, lors des cérémonies patriotiques organisées par l' "UFAC" ou les "POILUS" : deux associations peuplées de véritables Anciens Combattants de 14-18 (les Croix de Feu)  et de 40-45  (des Anciens Prisonniers de Guerre, des Invalides, des Réfractaires, des Résistants, ainsi que des Anciens d'Afrique du Nord).
A cette époque, point de "maître de cérémonie" ni de discours. Tout se déroulait en silence, suivant une immuable suite de faits et gestes que chacun connaissait. Au terme des  dernières notes des hymnes nationaux qui cloturaient les cérémonies, les copains, pour ne pas dire les "camarades et anciens frères d'armes" se réunissaient au café du coin pour se désaltérer ensemble, à leurs frais, pour… "oublier tous ces mauvais souvenirs" qui ont fait partie de leur vécu.

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Les derniers "'Croix de Feu" de Ploegsteert lors de la messe du 11 novembre vers 1973 (?)
Cliquez sur la photo pour la voir en plus grand.

 

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15 février 2014

Ils vont célébrer l'anniversaire de la mort d'Albert Ier

Le 17 février, les patriotes cominois vont à nouveau se réunir autour des monuments puis et autour d'un verre pour honorer la mémoire du Roi-Chevalier Albert Ier, celui-ci qui commanda l'armée belge durant la guerre 14-18.

Mais qui était-il vraiment, ce 3e roi des Belges, "roi-chevalier", et mari d'Elisabeth : seules notions dispensées à l'école !  (Il y a 50 ans !. Mais, en dit-on plus aujourd'hui ?)

Le site "Herodote.net", né en 2004, nous dit tout ! Voici ce qu'André Larané nous propose de lire pour en savoir plus .

 

Quand Albert 1er devient le troisième roi des Belges, le 23 décembre 1909, à la mort de son oncle Léopold II, la monarchie est au plus mal, frappée par l'impopularité de l'ancien souverain.

Il a scandalisé ses concitoyens par ses frasques mais il a aussi donné à la Belgique, État improbable, un statut de «puissance planétaire» grâce à ses entreprises coloniales.

 albert_1910-1.jpgAlbert 1er va quant à lui restaurer l'honorabilité de la famille royale.

Il va surtout, dans les épreuves de la Grande Guerre, offrir à la monarchie ses lettres de noblesse et installer la Belgique à l'avant-scène de la diplomatie européenne.

Son courage et son engagement au service de la paix lui ont justement valu le surnom de «roi-chevalier».

Du bonheur conjugal à la guerre

Quand il est appelé sur le trône, à 34 ans, Albert est déjà un homme mûr. Marié à Élisabeth, duchesse en Bavière, il a trois enfants : Léopold, qui succèdera à son père, Charles, qui assumera la fonction de régent, et Marie-José, dont le mari deviendra le roi d'Italie Humbert II.

La famille offre l'image du bonheur conjugal, de quoi rassurer les Belges après les turpitudes de la fin de règne de Léopold II. Tout bascule avec l'invasion de la Belgique, État neutre, par l'armée allemande, le 4 août 1914.

Le roi prend le parti de résister et exige d'assumer sa prérogative de commander l'armée. En octobre 1914, comme le général Joffre lui ordonne d'évacuer la Belgique avec les débris de son armée, il décide de n'en rien faire et  prend la décision inouïe de se replier sur la ligne de l'Yser, le dos à la mer.

Sur ce territoire grand comme un mouchoir de poche, protégé de l'invasion par l'ouverture des digues et l'inondation de la plaine environnante, il va dès lors résister à l'occupation pendant toute la durée de la guerre.

Albert 1er mène en parallèle une action diplomatique vigoureuse dans le but d'aboutir au plus vite à une paix de compromis. Il soutient le pape Benoît XV dans ses tentatives de conciliation et, en 1917, engage les jeunes princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme dans la plus grande négociation secrète de la guerre, avec la complicité de l'empereur d'Autriche Charles 1er. 

Les deux officiers ont l'avantage d'être les frères de Zita, épouse de Charles 1er et vont user de cette relation familiale pour transmettre les messages entre les négociateurs des deux camps. La négociation va échouer au bout de quatre mois, du fait en particulier du refus de l'Italie de renoncer à ses prétentions territoriales !...

Enfin, le 22 novembre 1918, le «roi-chevalier», la reine et leurs enfants font une entrée triomphale à Bruxelles.

Le devoir

Sans attendre la libération complète du territoire, le 11 novembre 1918, au château de Loppem, le roi reçoit les représentants des principaux partis et met sur pied un gouvernement d'union nationale en vue de reconstruire le pays.

Il soutient l'instauration du suffrage universel, à partir de vingt-et-un ans, qui sera voté en décembre 1918. Il donne aussi son aval à la création, à Gand, d'un établissement d'enseignement supérieur en néerlandais.

Albert 1er intervient comme il va de soi dans les tractations qui vont mener au traité de paix de Versailles, le 28 juin 1919.  À la grande différence des Français et deClemenceau en particulier, il refuse d'accabler l'Allemagne, digne en cela aussi de son surnom de «roi-chevalier».

Il ne veut pas que soit soulevée la question des atrocités allemandes commises sur son territoire en août 1914 et regrette que son armée participe à l'occupation de la rive gauche du Rhin. Il obtient que soit abrogé le statut de neutralité de 1831, qui a si mal servi la Belgique. Mais c'est à son corps défendant que son pays annexe les districts d'Eupen et Malmédy, en partie francophones et germanophones (ainsi que les petites colonies allemandes du Rwanda et du Burundi).

Deux ans plus tard, il concourt à la signature, le 25 juillet 1921, du traité instituant l'Union économique belgo-luxembourgeoise avec le grand-duché de Luxembourg.

C'est une très lointaine préfiguration du Benelux institué le 5 septembre 1944 avec les Pays-Bas.

Quelque peu las, le roi n'aura pas le loisir de vieillir. Parti en solitaire pour l'ascension d'une aiguille, à Marche-les-Dames, près de Namur, il fait une chute mortelle le 17 février 1934. Il n'a pas encore 59 ans.

Son fils Léopold III (33 ans) lui succède. Servi par la popularité de sa belle épouse, la reine Astrid, il ne témoignera pas, pendant la Seconde Guerre mondiale, du même courage que son père et sera à l'origine d'une grave crise monarchique.