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21 juillet 2009

Mon blues de Belge

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Pour qui parle-t-il, notre bon roi Albert ?

Deux fois par an, quand il récite son discours,

Même crispé, de son devoir, il se libère,

Chapeauté par son Premier et sa grande Cour.

 

Nous faire la morale en parlant de l’éthique,

Quand rapaces et truands sont financiers

Bien nantis et fortune hors de Belgique…

Même pas mal,… ils seront vite amnistiés.

 

Petit citoyen, qui honore ce qui m’est taxé

Que puis-je faire, après cette invitation royale

Je n’en sais rien ! Qui dois-je rembourser ?

Ma dotation n’a rien de phénoménal !

 

Des oreilles sifflent quand vous parlez d’enseignement

Là, vous faites bien, mais s’en donne-t-on les moyens ?

Faut d’abord payer tous ces cabinets et ces gouvernements

« Trop is te veel », et dans les caisses… il n’y a plus rien !

 

Quant à la technologie de pointe, Votre Altesse

Vos sujets ne décrocheront jamais la Lune

J’ai peur pour Dewinne qui partage votre liesse

Revenir les pieds sur Terre serait notre fortune ?

 

Votre « speach » grave, finit et claironne 

La belle solidarité des entités fédérées

Faut pas qu’elle casse, je l’crains pour la Couronne

Mais… écoute-t-on votre peuple qui a voté ?

 

Aujourd’hui, je n’ai pas chanté le Te Deum.

Mon cœur y était, mais il ne l’est plus

César nous disait « braves », Godverdomme

Notre devise, grace aux ministres, est révolue.