le "RÉTRO-VISEUR"

Aujourd'hui, fin novembre 2009, la fusion des communes de 1977 est largement consommée. Rien ne se fait plus sans passer par l'Hotel de Ville de Comines-Warneton, et même, si j'ose dire, avec le soutien de l'Autorité Communale.  Mais...
Mais, l'ombre des clochers a survecu. avec plus de 30 ans de recul.
L'anniversaire de la Cathédrale de la Lys, l'installation d'un Pasteur sont des événement qui sont restés dans les mémoires.  Le folklore à origine religieuse, lui, est resté bien vivace.
Une image aussi : les élèves qui ont connu ces Maîtres d'Ecole touchent la quarantaine. Comme c'est loin, tout ça !
Ce Clip-Souvenir vous invite à vous remettre à l'ombre de votre clocher. Pour reprendre une citation de Jean-Paul II : "N'ayez pas peur"....
En effet, n'ayez pas peur de cliquer sur le pictogramme au centre de l'image pour respirer... ce qu'était et existe encore... l'esprit de clocher.... malgre les fusions.

Bref, le "Rétro-Viseur" souhaite une bonne fête de St-Nicolas à tous les enfants de Comines-Warneton ainsi qu'une inoubliable fête des Mountches à toutes et à tous !

Comme c'est drôle !... Deux commentaires à propos de mon clip précédent pour signaler que seul, un garçon, (le mien) est reconnaissable.  Faut préciser que 27 ans ont passé !  Durant plus d'un quart de siècle, ces communiants ont grandi, ont pris du poids, sont devenus parents.
On ne peut pas être et avoir été.

Toujours lors de la même cérémonie, célébrée par l'abbé Guy Muyle, ancien Econome du Collège Saint-Henri, voici aujourd'hui, l'offrande des fidèles qui, un par un, vont déposer un sou dans le plateau tandis que le curé présente une relique qu'on baise, qu'on embrasse, qu'on esquive ou qu'on effleure !

Presque tous sont reconnaissables et une bonne partie de ces Bizétois ne sont plus de ce monde.
"C'est comme si c'était hier !"

Il fallait bien qu'on s'y résolve, un jour ou l'autre, que les communions solennelles dans les paroisses rencontrent des difficultés pour survivre. Non pas par manque d'argent ou d'édifices... mais très certainement par manque de curés pour officier, et/ou par manque de communiants appelés à accomplir leur profession de foi.
Aujourd'hui, le soucis a fait surface. Et je ne m'aventurrai pas à en donner les raisons ? 
Bref, mon but n'est pas de disserter sur la beauté de ces cérémonies ou sur leur raisons d'être.
Je veux simplement actionner mon "Rétroviseur" pour revoir la frimousse des jeunes enfants qui venaient d'offrir un cierge et qui, aujourd'hui, sont pour beaucoup Papa ou Maman. 

Peut-être préparent-ils à leur tour une petite communion pour leur progéniture ?