le "RÉTRO-VISEUR"

Je jure que non !
D'ailleurs, je commence par m'autocensurer en "supprimant" ma note d'hier (promesse de controleurs) car, comme quelqu'un me l'avait conseillé, il y a six mois, il serait bon de relever le niveau.

Fais-je de la politique ?
Même si, au sein de la sphère politico-communale, l'idée tordue de "Si tu n'es pas avec nous, tu es contre nous !" est répandue au sein des élus sortants et des candidats, j'affirme que je ne "fais" pas de politique... Par contre, elle m'intéresse.

Le principe essentiel de la Démocratie, à mes yeux du moins, n'est-il pas de permettre à tous citoyens d'exprimer librement sa pensée et d'accepter la décision issue d'une majorité. Que celle-ci soit tricotée par des groupes plus faibles qu'un autre, cela reste une majorité !  Bien que ce ne soit pas représentatif de l'opinion la plus forte.

Ce cas de figure s'est présenté en 1970 dans l'ancienne commune de Ploegsteert, où, sur les 11 conseillers élus, les deux "libéraux" se sont alliés avec les quatre socialistes pour rejeter dans la "minorité-opposition" les cinq élus "chrétiens". Au cours de la fin de cette législature-là, le conseiller libéral s'est désolidarisé de la coalistion pour approuver le projet proposé par l'opposition : c.à.d. la rénovation de l'école de Ploegsteert en une salle omnisports qui aurait dû se construire, s'il n'y avait pas eu fusion des communes, au Château Nonnet.  C'était le souhait du Collège Echevinal de l'époque.

Pourquoi raconté-je cette anecdote ?  Parce qu'au-delà des tracts électoraux, des sourire en soin et des "Votez-pour moi et pour lui(elle) aussi" se dissimule toujours un aspect intéressé des choses.

Et cela n'est jamais dit... ni deviné par l'électorat.