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18 novembre 2007

ET MAINTENANT, QU'EST-CE QU'ON FAIT ?

Loin de moi l'envie d'aller dépenser 10 € en TVA et accises pour le carburant nécessaire pour me déplacer à Bruxelles, ce dimanche. D'ailleurs, cette marche... je me demande encore à quoi elle aura servi, même si je tire mon chapeau devant Mme Houard, l'initiatrice de cette manifestation.

Mais à entendre les gros politiques qui l'ont commentée, j'en suis encore plus révolté.
Parce que les DiRupo et Milquet se réjouissent à l'unisson de cette démarche citoyenne et se félicitent d'y avoir pris part en tant que bons petits Belges, fiers de cet état que leurs prédécesseurs ont eux-mêmes malfoutu. Et je mets Reynders dans le même sac, puisqu'il jouit d'une large interview télévisée pour redire sa... campagne électorale.

Mais, bon sang, ils ne se sont même pas rendu compte que cette manifestation n'était autre qu'un... BLAME qui leur était adressé ? Et à eux et à tous les négociateurs !

Si la "Belgique de Papa", je l'aime bien, c'est uniquement parce j'aime me sentir chez moi, quand je me balade sur l'estocade de Nieuport, sur la place de Brouckère à Bruxelles ou sur le pont enjambant la Meuse à Dinant.

Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? J'ai une suggestion.

1)D'accord pour dialoguer... si on arrive à se comprendre.
2)Réunir le Brabant à déclarer bilingue.
3)Supprimer les facilités partout ailleurs.
4)Créer une incitation pécunière pour les fonctionnaires faisant l'effort d'un bilinguisme là où c'est nécessaire.

Ainsi, on n'oblige plus les gens à apprendre l'autre langue... Les volontaires en seront récompensés.
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ma bannière : un triptique de Kroll, Dubus et Lismonde, tous trois excellents caricaturistes.

22:26 Publié dans REFLEXIONS | Commentaires (0) |  Facebook

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