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09 décembre 2010

Voici le début de la narration de Henry Williamson

 

1. Après le 19 décembre…

La première Bataille d’Ypres avait pris fin !  Les pluies diluviennes de la 2e semaine de novembre en avaient décidé ainsi. Notre bataillon, le « London Regiment Territorials » rentrait en  repos, oubliant quelque peu les soldats tués, gisant immobiles entre les lignes allemandes et britanniques sur cet affreux champ de bataille.

ypres-wwi-t7167.jpg« Repos » ne signifie rien d’autre : « fini les fatigues, fini le transport des cadavres ». Il sous-entend aussi : lettres et colis envoyés de la famille, souvenir des nuits folles dans les estaminets d’ Hazebrouck à boire du café-la-goutte, à fumer comme des pompiers, à rigoler à l’unisson.


Après certainement 48 heures d’une marche qui ne menait nul part, et autant pour le retour, de nouvelles têtes remontaient de la base.

D’après ce que l’on disait là-bas, au pays, cette guerre semblait n’être qu’une série d’explosions, avec leurs détonations sourdes secouant l’horizon en éclairant la plaine, les bois, les champs cultivés, gorgés d’eau par les ornières.images (1).jpg

 

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