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22 décembre 2010

14. Echanges d'impressions après la bataille !

 

A cette occasion, j’appris encore que l’assaut massif allemand à travers les bois et les champs du saillant, durant la dernière phase de la bataille d’Ypres, avait été menée par des jeunes volontaires, la main dans la main, en chantant, avec un seul fusil pour trois soldats. Ils avaient été « touchés », après le manquement de la garde prussienne, l’élite du Corps de Garde, inspirée du modèle des fameux soldats de Napoléon, pour casser nos lignes. Le comble à entendre : « Vous avez trop d’armes automatiques dans vos lignes, cher ami anglais ! »
En réalité, nous n’avions que peu d’armes lors de cette bataille, les Allemands s’étaient mépris sur leur nombre. Tous les bataillons d’infanterie avaient été équipés de deux mitrailleuses du même type que celles utilisées durant la guerre de Sud-Afrique en 1902. Cependant, une exception :
ts.jpgle 14e bataillon du « London Regiment » qui avait acheté, a ses frais avant la guerre, deux « Vickers Gun ». Mais celles-ci ont également été perdues pendant la bataille.

Les Allemands se firent une autre illusion en croyant que nous avions d’importantes troupes en réserve rassemblées dans les bois. Si seulement ils avaient su que nous étions peu de réserves, incluant même la division indienne avec ses soldats en turbans, grelotant de froid !(9).jpg

La trêve dura quelques jours dans notre secteur de la crête de Messines.

 

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