23 juillet 2014
A-t-on le droit d'être fier de sa culture ?
Aujourd'hui, à Antwerpen, dans cette magnifique ville portuaire, nous cherchions un "eetcafé" non loin du Brabo, pour y casser la graine sur une terrasse. Seulement, plus une seule table et cinq chaises ne permettaient de nous y asseoir. Face à notre embarras, un brave homme fit un geste : il quitta sa table, son verre de vin blanc à la main, pour aller s'installer plus loin, en nous invitant d' occuper sa place.
- "Wel bedankt !"
Il nous répliqua par un sympathique sourire.
Le garçon vint prendre commande ! Nos conversations nous occupèrent en attendant le service. On y mange bien à "De Kleine Post", pour un bon rapport qualité-prix. Sous ce soleil, en pleine période de congé, le spectacle est partout : toutes les races, toutes les religions, toutes les générations, toutes les modes se croisent sans oublier de citer : les musiciens de rue qui répètent leur partition en échange d'une petite pièce.
Soudain, après avoir siroté son apéro, le monsieur qui nous avait réservé son appréciable geste, s'approche et nous dit, dans un français parfait : "Je viens vous souhaiter un bon après-midi et vous dire que c'est un NVa qui vous a donné sa chaise ! "
Guère étonné de cette précision, j'enchaînai du tac au tac par une amicale gentilesse réciproque. On se serra la main ! Puis il s'éclipsa dans la foule.
Pourquoi vous raconté-je cette anecdote ? Pour insister sur le fait, qu'en Belgique, les querelles linguistiques ne sont que l'invention des politiciens. Parce que ça les arrange !!!
22:49 Publié dans C'EST POLITIQUE | Commentaires (0) | Facebook
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