le "RÉTRO-VISEUR"

- "Ohhlala !.... Les balais, ils y vont, ce matin ! C'est bien cela... Félicitations ! Mais ce n'est pas un luxe !"
- "Que non !" m'a-t-on répondu avec une mimique essouflée devant l'immensité du travail !

Quelle étonnante surprise matinale lorsque je me rendis à pied chez le boulanger du centre pour y acheter ma baguette fraîche et croustillante ! Ils étaient deux, deux "techniciens de la propreté urbaine", à brosser le trottoir autour d'un arbre à l'aide de deux brosses dures ! Ils disposaient aussi, dois-je dire, d'un ramasse-poussière et d'une brouette !  C'est le système D par rapport aux "balayeurs de rue" que l'on rencontre de l'autre côté de la frontière franco-belge. Eux, agissant toujours seuls,  disposent d'un "casque, d'un gilet fluo, d'une pince à ralonge, de plusieurs brosses de rue, d'un "cadie" adapté pour deux grandes poubelles, et probablement d'un "secteur" délimité par jour !

Dans ma ville, le simple citoyen-contribuable-électeur que je suis et qui y habite depuis "x" années, c'est la première fois que j'ai pu voir cette scène non loin de chez moi !  On me rétorquera, je m'en doute, que la ville dispose d'une fort bruyante machine qui balaie.... que d'un seul côté à la fois des rues. L'autre côté.... est toujours à faire ultérieurement lorsque les panneaux interdictions de stationner auront été installés la veille ! 
J'admets que balayer une ville longue comme Comines-Warneton..... c'est tout un.... bazar !
Pourquoi ?
Parce qu'en me posant la question de : "Qui salit ?", je ne veux pas prendre pour responsable ce service communal. Bien que...
Sont-ce les habitants-riverains qui hésitent à nettoyer devant leur porte ? Absolument !
Peut-on en reprocher les clients-visiteurs venus de l'extérieur et qui encrassent sans vergogne !  Sans hésitation, OUI !
Quant aux commerces et estaminets qui animent les centres commerciaux de notre ville, j'en connais peu dont la propreté de leur propre espace "font-à-rue" est leur premier souci !
Résultat, c'est la faute à tout le monde. Donc à personne !  Et tout le monde s'en fout !
Les deux balayeurs de ce matin m'ont fait revoir ma copie : j'ai failli titrer cette note de "Bizet, mégots-city"