le "RÉTRO-VISEUR"

 

Première réflexion : Pour la 3e fois, je reçois un mailing "Enquête de Portée Nationale", dans une enveloppe qui ressemble à du "document officiel" mais elle n'a rien d'officielle. Expéditeur : La Poste. Elle veut savoir si mon épouse utilise... Bonux, Oil of Olaz, Dove ou Veet pour son hygiène. Si je suis un consommateur de Pepsi, de Rodenbach ou de IJsboerke ???

Non mais quoi encore ? Et plein d'autres questions !

Déjà qu'avec la carte SIS (mutuelle), chaque citoyen est fiché et répertorié au point qu'il est possible aujourd'hui de lui rappeler la date de sa dernière diarrhée et quel médecin lui a prescrit le remède !

Je ne veux pas arrêter le progrès. Bien au contraire, je l'encourage ! Mais est-on obligé de jouer ce jeu-là, comme un naïf, ignorant que le "privé" des individus, ça se respecte.

Deuxième réfléxion ! Je reçois hier, un pli plastifié à travers lequel je reconnais une publicité pour une chaîne de boucherie, du prêt à porter yprois et Belgacom, avec, dedans, un carton vierge assurant la rigidité de ce "courrier". Sur le plastic, le logo de la Poste avec mention "publipack" y est imprimé !

- "Tiens ? Encore des pub, et sous plastic pour ne pas les mouiller !" me dis-je en arrachant la feuille célophane.
- "Non mais, il y a quelque chose qui ne va pas, Messieurs les ministres ?" murmuré-je aussitôt.

Les sachets pastics non réutilisables sont devenus dorénavant interdits dans les commerces ! Pour sauvegarder la bonne santé de la planète !  Je veux bien !  Idem pour mon petit marchand de légumes qui ne peut plus utiliser les sacs plastics.. devenus interdits par mesure européenne d'hygième sanitaire. Là encore... je veux bien et j'utilise dorénavant mon grand sac à provision en rafhia.
Par contre, quand, pour éviter la taxe communale sur les publicités "toutes-boîtes" les sociétés passent par la Poste... je m'estime lésé. Ou "couillonné", pour utiliser un mot plus terre-à-terre !
Enfin, pour le carton gris vierge... je m'insurge aussi au nom des défenseurs de l'environnement. Et je sais qu'à Comines-Warneton, je ne suis pas le seul !