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24 juin 2013

Il n'y a plus de Drève !

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Cette drève de la Rabeque, voie privée déservant les deux fermes "La Grande Rabeque" et "La Petite Rabeque", et soumise à une servitude pour le passage du public, n'avait ni revêtement asphalté, ni limitation de vitesse. Un chemin en caillasse, guère plus large que 3 m, permettait aux piétons, vélos et charrois tractés par cheval, un bref pélerinage à la petite chapelle ou un raccourci pour se rendre au Gheer !

Les peupliers de cette vieille photo ont été abattus en + 1960. A la même époque, d'autres ont été replantés, en quantité équivalente sur deux rangées de part et d'autre du chemin. Grâce à ce soucis déjà "écolo",  le nom de "Drève" a pu être gardé !

Sous le mayorat de feu Albert Laroye, (vers 1973), ce chemin agricole s'est vu revêtu d'une couche goudronnée... ceci afin de permettre aux automobilistes un accès plus court vers le quartier du Château Nonnet (Inter-Discount et Pompes) sans passer par le hameau du Bizet, dont le "Stop" de la Ville de Gand procurait déjà bien des soucis aux autorités communales, préoccupées par et souhaitant un afflux croissant de la clientèle française. "La Rabeque", ce chemin buccolique, "la plus belle drève de Belgique", comme disait un ancien Ploegsteertois (J-M.L), comme une médaille, a eu ses avers et ses revers. On s'en souvient ! 

Voici quelques années, les arbres dressés côté ouest, et trop peu élagués ont dû être abattus. "Quel dommage", tel était le sentiment de la population bizétoise.  Mais, un peu plus tard, un chemin piétonnier a été créé entre les vieux arbres rescapés permettant ainsi aux adeptes de la marche à pied, un nouvelle promenade plus en sécurité. Car, gare aux chauffards et aux fous de la vitesse !

Au cours de ce printemps 2013, à la surprise de tous, ce sont les Peupliers, côté "Réserve Naturelle" qui sont tombés avec fracas sous l'effet irrémédiable des bruyantes troçonneuses.

Reste les souvenirs !  Comme celui de ma petite pièce que je glissais dans la fente creusée dans la porte de la petite chapelle, avant le petit pique-nique préparé par ma Maman. Avec appétit, je mangeais ma tartine à la confiture-maison de rhubarbe, et assis entre les arbres... nous écoutions les oiseaux, ou regardions les chevaux tractant la moissonneuse.  J'avais six ans !

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Ces deux photos couleurs, à regarder avec les lunettes (rouge-cyan) représentent :
l'une l'aspect actuel comparé à celle d'époque,
l'autre : un saisissant relief sur une "souche" dont on peut compter les stries. 

(Merci à José P. et Yvan Gr, pour leur prêt)

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