le "RÉTRO-VISEUR"

L'un d'entre eux, l'Anglais, a peut-être
son nom gravé sur le Mémorial  !

C'est TOTO qui a raison : il s'agit des fameux "Quatre Poteaux" qui ont été enlevés en …1994, si je peux me fier à mon classement très négligé. 
Mais ces 4 poteaux, ont toute une histoire. 
Natif de cette rue-là, j'ai le souvenir que ces gros piquets de béton condamnaient la rue Henri Duribreu à n'être qu'un cul de sac. Frontière entre la Belgique et la France. Pour la franchir, les automobiles devaient passer par le Bureau de Douane de la rue d'Armentières où le chauffeur devait répondre à la légendaire question du douanier de faction : "Avez-vous quelque chose à déclarer ?"

Aux "4 poteaux", comme on peut le voir sur la photo, seul les vélos et les piétons pouvaient passer. Les ouvriers-frontaliers, qui se rendaient aux tissages d'Armentières, doivent s'en souvenir. Combien sont-ils de ceux-là qui se sont fait un bon petit pécule en… fraudant.  Tous les trucs étaient efficaces pour dissimuler du "toubac" qu'ils revendaient à leurs camarades français tisseurs. Et l'inverse : l'alcool ! 

Puis, lorsque la densité de la circulation en voitures se fit plus importante, les fraudeurs plus confirmés trouvèrent un nouveau passage : sur les côtés par le recouvrement des fossés. Ce que la France n'apprécia pas trop : elle planta dans l'alignement des "4 poteaux", trois piquets supplémentaires.  Ils étaient donc sept, mais on continua à dire : "Passer par les 4 poteaux".

Bien plus tard, alors que l'Europe s'était octroyée les accords de Schengen, (libre circulation des pesonnes et des marchandises)  les "4 poteaux"  devinrent obsolettes… mais la ville d'Armentières refusa toujours de les ôter…pour préserver la tranquilité des riverains de la rue Marcel Vramour.  Tandis qu'à la même période, le village du Bizet commençait à étouffer par la trop forte circulation venue de France. Pour la fluidifier, le politique instaura bon gré mal gré le fameux "sens unique". 

Pendant ce temps-là aussi, un commerçant, boulanger sur le coin, s'aventura par une nuit sombre, à commencer à casser à la pioche, le pied d'un premier poteau. Ce fut vain : le béton résista et le tintammare alerta la police française. Quels ennuis encourut-il ?  Pour "dégradation du bien public français" ?  Ceci est très probablement une histoire oubliée, mais son audace d'hier mérite aujourd'hui un amusant compliment.

Quelques temps plus tard, il fallut la nomination d'un autre maire à Armentières pour décider de l'élimination et de la démolition des "4 Poteaux".

Sur la photo-Google ci-dessous, remarquez que les 2 poteaux extrêmes sont restés !  Et attention, rien n'indique l'entrée en Belgique, en Wallonie,  en Hainaut, à Comines-Warneton, au Bizet-Mégots-City ! 

Il est temps de vous parler de l'Exposition "3D" que je vous propose, à l'occasion de la ducasse de Ploegsteert. 

D'abord, "3D", (= 3 dimensions) ! On a l'habitude de voir des photos ou des cartes postales en deux dimensions : la largeur et la hauteur !  Grâce au système "anaglyphe", il est possible d'ajouter une troisième dimension : la profondeur.  Le spectateur voit alors le relief d'une photo qui existe par l'avant plan, le plan principal et l'arrière-plan qui se trouve dans le fond du décor. L'effet se montre tellement saisissant que l'on ait envie de passer la main sur la photo… comme pour mieux le sentir. Evidemment, pour observer ce phénomène, il faut porter des lunettes en carton doté d'un "verre" rouge devant l'oeil gauche, et bleu devant le droit.  Ces binocles vous seront prêtés, le temps de regarder une à une chacun des documents dont jai recherché, bien sûr, à en faire ressortir le relief. 

Parlant de relief, l'autre volet de l'exposition mettra en évidence l'oeuvre de Bruce Bairnsfather (caricaturiste en 14-18 sur "Plug-street") . Il a été très prolifique : ses dessins se comptent par centaines. Une vingtaine de ceux-ci m'ont inspiré pour les reproduire en argile, tout en respectant la scène représentée, l'ambiance qui s'y dégage et la ressemblance avec les personnages. Après séchage, ces modelages ont été introduits dans un des fours des Briqueteries de Ploegsteert pour en ressortir en véritables céramiques bien cuites, solides !  Après assemblage des éléments, ces statues font apparaître une troisième dimension que l'on peut admirer sous tous les angles. 

D'ores et déjà, je vous souhaite une belle visite couronnée d'un réel étonnement, j'en suis convaincu !  

Vers le 21, 22 mars 2001,  (plus de 12 ans sont passés), la révérende soeur Etienne-Marie dont on célébrera les funérailles demain, en l'église du Bizet, pleurait d'amers sanglots au vu de la disparition des deux anges dorés qui ornaient, tout en haut, les buffets de l'orgue de l'église St-André. 

Le vol de ces statues s'était déroulé durant la nuit précédente par des voleurs
- qui sont pénétrés dans l'édifice par le bris d'un vitrail bien dissimulé entre le choeur et la chapelle St-André
- qui n'ont pas hésité à fracturer la porte verouillée de la nef droite pour prendre la fuite.

Un travail honteux et périlleux exécuté par des saccageurs-accrobates sans scrupules.

Mais pourquoi vous raconté-je tout cela ?

Parce que aujourd'hui, au journal de TF1 de 13 h, il est question que la police française a réussi à arrêter des pilleurs d'églises dont le "modus operandi" est identique à celui mis en place, il y a 12 ans.

Regardez le reportage (après les pub, hélas) à partir de la 16e minute du journal.  Cela ne dure que 2 à 3 minutes. 

"Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué !" A Ploegsteert ou à Comines-Warneton, les citoyens ont ressenti un immense plaisir à imaginer que la Grande Boucle pourrait bien leur faire honneur à leur Devoir de Mémoire ! C'est raté !
Mais pas mon petit montage !  

Par ce temps pourri et pluvieux... rien de mieux, en bon retraité, que de surfer. Tous mes centres d'intérêt y passent, et soudain, voilà que Youtube me propose un résumé du film... "De Witte van Sighem".
C'est l'histoire d'un garnement, tout blond de cheveux, qui n'en rate pas une pour blaguer, farcer, chahuter.

C'est l'entrée à l'école. De Witte commence par planter une plume "ballon" dans le coussin du Maître.  Puis, ce dernier lui demande de réciter les "sept oeuvres de miséricorde". Ensuite, il participe à un bon chahut, avant de tenter de devenir fiévreux pour échapper à l'école en se glissant un oignon sous le bras. Mais, un voisin lui suggère de le manger !  Ce que l'instituteur n'appréciera pas : De Witte est privé de récréation. 

Bon amusement, avec cette rétrospective cinématographie flamande d'une autre siècle.  

Bunker allemands, blockhaus, abris anglais... Discrètement, notre enclave en compte plusieurs souvent laissés en l'état. Leur réserve-t-on quelque attention, quand, au détour d'une promenade, ces énormes cubes de béton armé à la ferraille toute rouillée réapparaissent comme s'ils voulaient se déterrer pour nous aider à faire notre... Devoir de Mémoire.
Au hasard de mes soirées de surfing sur la toile, un clip flamand m'a amusé. Puis-je vous inviter à le regarder, même si c'est en "platt' vlaams". Ce qui le rend typique de chez nos voisins !

La croupe des chevaux ruisselait, samedi après-midi, lors de ma visite au campement multi-époques des 5 chemins. Ce n'était non pas d'avoir trop tracté leur calèche, mais bien d'avoir, sans piaffer, attendu que la pluie cesse. Quelle désolation, en effet, pour ces passionnés des us et coutumes d'une autre époque et d'un autre monde, qui ont dû se contenter de rester à l'abri de leur tente, dans leur tippi ou, pour les plus joyeux, sous le chapiteau de la ducasse ou le breuvage sous pression suffisait à en consoler plus d'un.  
Malgré cette méchanceté météorologique, j'ai eu l'occasion de cotoyer des collectionneurs heureux qui aiment à vivre comme autrefois, comme les BD des cow-boys et des indiens nous ont aidés à imaginer les décors et leur mode de vie.

Demain, ils seront encore là, après deux nuits sous tentes !  Bien que ce soit de l'actualité fort fraîche, je tenais exceptionnellement à évoquer l'événement ici :  Comme "rétro-viseur", je ne pouvais pas rater cela. Mettez les lunettes spéciales, et admirez !  C'est tellement vrai ! 

Complètement hors sujet par rappot au titre de mon blog, je vous invite à regarder ce clip "EN RELIEF" créé par un jeune Américain. Bien sûr, il vous faut les fameuses lunettes aux verres "rouge et bleu".Si vous n'en possédez pas, dites-le moi par un signe quelconque. Par Mail, par un commentaire, par facebook.   
Ceci, en attendant que d'autres clips plus locaux arrivent sur la toile ! Y a matière ! Pour l'instant, imaginez-vous chez le coiffeur !

Désolé pour ceux qui auraient déjà voté, mais.... comme à l' UMP, il faudra RE-voter, non pas pour une bisbrouille, mais pour une petite erreur informatique malvenue au sein du logiciel comptabilisant les votes.

Donc, que tous les bloggeurs soucieux de l'entretien de leur patrimoine local, qu'il soit architetural, naturel, cultuel, veuillent bien, à nouveau, aider les amis du Gheer et de Freutche. Pour cela, il faut envoyer un mail à  sondage@notele.be 
en notant  "4" pour l'objet
et vos nom, adresse, tel et age pour le texte.
 

En parcourant les blogs locaux, surtout au terme de ce long périple qu'a effectué la grand St-Nicolas, il m'est venu une question à l'esprit !
D'abord, observez bien ces deux photos piquées du site officiel de la Ville de Comines-Warneton

Cette question : la voici :  

St-Nicolas dispose d'une riche garde-robe pour rendre les nombreuses visites aux enfants sages de Comines-Warneton. 

Le nombre de mitres et de manteaux épiscopaux est-il plus élevé que le nombre de blogs "du coin" que vous visitez régulièrement ?

N'oubliez pas non plus d'aller signer la pétition pour le Calvaire du Gheer !  Les amis de Freutche comptent sur vous ! 

Cliquez sur la photo ci-dessous pour voir ou voter : sur la page Notélé, coin sup. droit.  

Tandis qu'Eurosport donnait en Live la rencontre Sharapova contre Kvitova, cet après-midi pluvieux... La belle Maria criant de plus belle, je me suis mis à imaginer ce qu'était le Tennis, autrefois...  En silence ?

Petit document bien sympa...  seulement si vous aimez le tennis !

Notre ville ayant été, dans les années 80, considérée “à statut spécial”, voilà qu’aujourd’hui, il est question d’en remettre une couche à la commune de Comines-Warneton qui a déjà à supporter, à l’inverse de toutes les autres communes à facilités de Belgique, d’inutiles contraintes.

En effet,...
il est question que, durant la campagne électorale qui est certes déjà bien démarrée, toutes les photos mises en ligne sur les Blogs et sur lesquelles figureront des élus-candidats au suffrage communal, les visages de ceux-ci devront être “floutés” sous peine d’une amende de 0,50 euro par infraction (càd par “visage”) multiplié par le nombre de visites de la page, le jour de parution.  

Evidemment,..
c’est une mesure qui ne fera pas plaisir aux actuels détenteurs de blogs locaux, car, tout comme pour les propriétaires de chevaux ou de piscine, il s’agit d’un moyen pour taxer encore en plus des citoyens qui, franchement, ne gênent personne en possédant un cheval, une piscine, un blog.

Par contre...
le “floutage” obligatoire protègera le “droit à l’image” des gens concernés, tout en n’assurant plus, comme par le passé, une publicité “clandestine” électorale dont l’Exécutif ne maîtrise plus la portée. La force de l’internet !

Hélas...
par une telle mesure, il est fort probable que des blogs locaux disparaitront d’ici peu. Quel dommage !

Il existe plein de parodies sur cette séquence cinématographique, mais celle-ci, en ce 21 juillet, vaut de l'or. A regarder deux fois car... les sous-titres défilent rapidement !

Depuis plus de trente ans, la cohue des photographes polue le bon déroulement des offices religieux réservés aux Communions. Depuis belle lurette, les paroisses se sont choisies un preneur d'images "attitré" pour éviter ces bousculades  autour des enfants et du prêtre officiant.
Depuis lors, les paroissiens (d'un jour) se sont assagis et les célébrations ont réussi à se dérouler avec le recueillement et respect.
Mais après la messe, une franche invitation est faite pour... libérer les pixels.
Un moment sympa !

Il faut d'abord en humer l'air puis affronter la sympathie des ses habitants. L'Irlande, si sauvage, tellement colorée et toujours fascinante.
J'en souris encore rien qu'à écrire cette petite histoire, inattendue et spontanément vécue.
Permettez-moi de la partager. 

Aux toilettes, dans un Pub du comté de Kerry (S-O de l'Irlande)
Pour adopter leur coutume, j'y entre en saluant la personne qui s'y lavait les mains. "Hello, Hi !" lancé-je avec mon accent anglais trop accadémique avant d'aller me poster devant l'urinoir.
Aussitôt, l'Irlandais, m'adresse la parole dans son dialecte que je ne décripte pas. 
Dépité, je me résous à répondre, en tournant la tête : 
- "Sorry, I don't onterstand. I 'm Belgian !"
- "Oooh, Belgium !!!  Welcome in Ireland ! " Et il s'approche de moi en me tendant la main encore mouillée. Hésitant, je la lui prend !"
Et il me dit aussitôt, avec un sourire aussi large que ses vieilles lunettes :
- "Belgium, One point; Ireland : Twelf points ;  England : NO point !"

Puis, satisfait de notre poignée de main et de sa blague qui nous a fait rire, il est parti en ma criant : "BYE !"    

Ce brave Hell Matt parcourt le Monde depuis un lustre, en offrant, devant sa caméra, un pas de danse pas bien difficile à reproduire.
Avec un enthousiasme débordant, les populations l'imitent comme pour dire : "Venez chez nous !"
Il me vient une idée : Pourquoi notre ville de Comines-Warneton ne l'inviterait-elle pas pour clôturer ses périples avec le mot "ENFIN !" 

A voir : http://www.wherethehellismatt.com/videos.shtml?fbid=_sEzy...

Trop beau ce clip d'animation sur cette mélodie pour ne point le partager.
A le regarder, encore et encore, mon imagination devient fertile
En attendant le Carrefour des Génératons, de ma ville,
Mes pensées s'évadent. A autre chose, je vais y songer ! 

Comme je les envie !
Hélas !
Je ne sais pas !
Je n'oserais pas !

La "Peace Tower" de Messines, symbole de la volonté de Paix entre Catholiques et Protestants Irlandais et érigée sur le continent européen, se rencontre partout là-bas, quand la mémoire collective et la culture celtique en font leur fierté.
Un petit clip amusant pour se (re)mettre dans l'ambiance  sympathique et serviable de ces habitants si accueillants !

Je ne m'en lasserai pas !