Je me permets de repasser une note qui date du 18 janvier et qui n'a soulevé aucun commentaire. Si quatre mois sont passés, ce blog s'est fait son petit bonhomme de chemin. Pour accentuer mes propos à propos de "plan langue", je vous propos de le relire !
Il m'a semblé lire la semaine dernière, que notre moitié de Belgique, dite Communauté Francophone ou région Wallonne (je ne sais plus exactement) s'apprête à distribuer des chèques-"cadeaux" pour.... tenez-vous bien, apprendre le néerlandais en finançant des cours ! Combien de millions d'Euro comptent-ils investir dans cette opération salvatrice de la Wallonie ??? Peu importe pour les tenanciers de la bourse publique ! Ca n'est pas leur fric !.... Voici une question que j'ai adressée à la RTBF en septembre dernier et.... sa réponse !
Pourquoi, lors émissions d'actualité vos services traduisent d'office et lisent en français les interview réalisés avec des citoyens ou politiciens néerlandophones ? Cela rende texte original inaudible et vous permet toutes les interprétations qui vous conviennent. Pour améliorer le bilinguisme inexistant des Belges francophones, et habituer l'oreille au "flamand", vous rendriez en immense service en vous contentant de faire défiler un texte de traduction, tout en laissant la bande son originale. Ces quelques minutes d'écoute de néerlandais, répétées chaque jour, ne rejoignent-elles pas les souhaits de nos mandataires wallons ? Nombreux sont les Francophones de Belqique qui vous en sauraient gré !
Et voici la réponse émanant de la Direction des Programmes d'RTBF :
Cher Monsieur,
C'est vrai que le sous-titrage aurait une valeur pédagogique pour les téléspectateurs qui ne parlent pas le néerlandais. En revanche, le public francophone est dans son écrasante majorité rétif au sous-titrage. Nous pouvons nous en désoler, il suffit pour s'en convaincre de voir le peu de succès, surtout en Wallonie, des salles qui proposent des films en VO. En Flandre, le doublage étant rare pour des raisons économiques, le sous-titrage ne pose pas de problème culturel. Les Francophones ne sont pas les seuls à refuser les sous-titres : c'est le cas des Allemands, des Anglophones..., bref des langues qui sont suffisamment parlées pour justifier le coût des doublages. L'habitude prise au cinéma a déteint sur les habitudes télévisuelles.
Nous devons donc choisir entre favoriser la compréhension des langues étrangères ou favoriser la compréhension rapide de l'information. Notre métier étant le journalisme et pas l'apprentissage des langues, nous avons fait le choix du doublage.
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