le "RÉTRO-VISEUR"

Pour illustrer ma note d'aujourd'hui, j'ai choisi une case d'Hergé dont je salue le talent et pour laquelle je remercie "Moulinsart".

A vrai dire, tout petit à 5 ans, j'ai comprenais déjà l'aventure de "Tintin au Congo".
Par contre aujourd'hui, plus que 10 fois plus âgé, je n'arrive toujours pas à piger une autre aventure : celle d' Immo-Congo. Ce n'est pourtant pas la lecture d'articles de presse qui me manque !

Ce qu'ont fait les personnages intervenant dans cette rocambolesque histoire, cela, j'ai ma petite idée sur leur personnalité, leur intégrité, leur gentillesse, leur soucis de promotion pour notre richesse culturelle issue de Wallonie-Bruxelles,  Bref, ils sont tous beaux et gentils... et s'il devait exister un petit accroc... ah, là... "C'est pas moi, c'est l'autre " !

Mais c'est le mécanisme qui m'inquiète et que je n'ai toujours pas parvenu à dépatouiller. Ce fameux batiment à Kinshasa, acheté par Immo-Congo et loué... aux Wallons et Brusseleers francophones, (car c'est le mot), à un prix exorbitant (270.000 € par an = 22.500 euro par mois)... même s'il brûle...
a bien dû faire l'objet d'un dossier, ficelé et pour lequel il doit y avoir eu :
- un ministre compétent avec son cabinet
- un inspecteur des finances
- un intercabinet qui négocie
- un ordre du jour classé en deux catégories : celle qu'on accepte les yeux fermés, et celle dont on discute
- un "kern", cad un comité restreint de miniss, qui rédige des "notules" et des "notes"...

Tout ça  déplume cette Wallonie déjà déglinguée et m'écoeure !  Et de plus, l'homme-fort de Charleroi a toujours été, jusqu'ici, inébranlable. Mais une petite juge, consciencieusement professionnelle, s'en charge.