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28 mai 2007

Blâmer les profs ???

medium_papa_fume.jpgPuisqu'on est dans la compréhension d'un  texte à disserter... je m'énerve derechef sur le constat que la Marie de l'Aréne francophone belge a été contrainte de faire et d'oser le formuler en disant "Aider les Profs, pas les blâmer".  Il ne manquerait plus que cela !

A propos de la lecture !!!!

Il se fait que, paraît-il et hélas, en 2e secondaire : une petite moitié des élèves ne savent pas lire !  Ou... pour nuancer la chose... ne comprend ce qu'elle lit ! 

Mais bon sang.... Quand les différents ministres de l'éducation vont-ils manifester un minimum de cohérence et de la suite dans les idées en ce domaine !  Quelle méthode appliquer ????  Globale, syllabique, quelle autre encore ?... pfff... je ne suis pas instit' et suis incapable d'émettre une opinion!  Toujours est-il que la richesse de notre langue française semble disparaître au profit du franglais, pour du texto, pour du SMS, ou d'un charabia français trop mal rédigé au point d'être incompréhensible !   Moi, je me souviens de la première phrase que j'ai pu lire à 6 ans, après avoir appris les voyelles et les consonnes était : "papa fume la pipe" !

Les profs font ce qu'ils peuvent ! Avec les moyens qu'on leur donne.  Démotiver les profs, c'est baisser la barre du savoir, de la curiosité, du goût d'apprendre ! Quant aux... compétences que Laurette a voulu coter sur les bulletins.... Je me demande si les enseignants en apprécient l'efficacité ! 

Allez... passons à autre chose : le vouvoyement !  Le respect de l'autre, de l'élève à son prof, et vice-versa, ça commence par là. 
Pour rire : En début d'année scolaire : "On se vouvoute, ou on se tute ?" - 

Commentaires

Eh oui, il y a un sérieux problème dans l'enseignement. A qui la faute ?

Effectivement des élèves passent d'année en année avec des acquis incomplets. Il suffit que la moitié des points soit présente, la porte de la classe supérieure est ouverte. Et peu à peu, des parties essentielles de compétence ne sont pas acquises. Accepterions nous qu'un entrepreneur ne fasse que la moitié des fondations ? Que le maçon la moitié des briques ? et le couvreur la moitié des tuiles ? NON ! Et pourtant il est accepté OFFICIELLEMENT que des élèves, tout milieux confondus, est la moitié de leurs acquis !

Il y a des décrets qui ont empêché que l'on double une classe. Des instits se trouvent démunis par rapport aux difficultés sociales et culturelles qui s'amassent. Des parents décrochent scolairement. Des remédiations sont mises en place parfois, quelques heures, tant bien que mal.

Le rythme scolaire est standardisé pour tous. Il avance et tant pis pour ceux à qui il faut plus de temps pour assimiler ou qui ont besoin d'un encadrement plus proche. Tant pis ! Et peu à peu, le décrochage s'installe et des élèves se démotivent.

Bien sûr qu'avant tout allait relativement bien même avec un même nombre d'élèves dans les classes. Mais les réalités sociales et culturelles des élèves à changer, et à certains endroits les enseignants ne travaillent plus avec la même motivation et le même sacerdoce.

Il y a moyen de faire autrement et avoir des résultats tout à fait identique. Des écoles font autrement et y arrivent sans aucune difficultés ... sauf celles créées par l'inspection scolaire et la communauté française.

En réduisant le nombre d'élèves dans une classe;

En recadrant l'énergie et le temps sur les matières indispensables (français, mathématique) au lieu de passer un temps inopportun avec des activités d'éveil par çi, des spectacles culturels par là, et des visites, et des classes vertes etc, etc, etc.. Oui il faut un éveil culturel mais limité. D'ailleurs en secondaire ou en supérieure, les enseignants se plaignent d'un faible niveau en français ou en math voire en sciences mais JAMAIS en éveil ou étude du milieu.

Il y a moyen de faire autrement pour faire mieux. Mais politiquement on ne veut pas mettre les moyens nécessaires pour atteindre cette ambition. Là où il faut des adaptations, des remises en questions, on se borne à des standards et des manières de faire rigides. Et en attendant des enfants se plantent, s'enfoncent. Et on dit, "ne vous en faites pas il y a toujours l'enseignement professionnel pour elle (sic) !", "votre enfant n'a plus sa place dans l'enseignement d'ordinaire il doit partir ailleurs (sic) !(histoires vécues).

Écrit par : magnum | 28 mai 2007

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