27 août 2012
1938 - La fête de la St-Pierre - 17 - 18 heures.
La tradition voulait que la fête commence après la journée de travail, par une réception des femmes à la "villa" (on en voit une façade latérale, à droite de la photo). Invitées du patron, elles avaient l'honneur de trinquer un bon petit mousseux en sa compagnie ainsi que de son employé M. Maurice Demeulenaere.
Pendant ce temps-là, les hommes se rassemblaient à la cantine (on en aperçoit les annexes à gauche de la photo) tenue par Aloïs Deswarte. Les vélos appuyés contre les barrières témoignent du moyen de locomotion habituel pour l'époque.
Lorsque l'atmosphère s'était bien égayée, à la cantine comme à la villa, tous partaient pour la tournée des cinq bistrots du Touquet, avec pour enseignes, entre autre : "Chez Richilde", "A la Bascule", "Café de la Gare"... "On faisait les cafés" nous a-t-on raconté : une virée peu commune que les hommes parcouraient à pieds tandis que les dames se faisaient conduire en voiture. Quant aux tournées générales, elles étaient toutes réglées par M. R. De Bruyn.
On le reconnait d'ailleurs sur cette photo : dans le fond, à gauche : un homme grand, portant chapeau et pochette au veston. Derrière cet attroupement, on remarque encore deux voitures.
L'apothéose de la fête vint au moment de la mise à feu du "Gugus", un grand pantin fabrqué de chiffons et de paille, suspendu à un fil de fer et un bâton. Durant ce feu de joie des Briqu'teux, hommes et femmes faisaient la farandole au son d'un accordéonniste et de ... Gérard Coutteure, au trombone à coulisse, dans l'ambiance que l'on devine !
10:01 Publié dans BRIQUETERIE | Commentaires (0) | Facebook
Les commentaires sont fermés.