le "RÉTRO-VISEUR"

Depuis six ans, le pays s'est mis dans l'idée de vendre, par nécessité budgétaire ses immeubles administratifs pour les relouer aussitôt ! En se débarrassant de 110 batiments de l'Etat, le Gouvernement Verhofstad - Reynders a ainsi récupéré près de 2 milliards d'Euro nécessaires pour boucler des budgets ???

Alors que n'importe quel ménage en Belgique tente au plus vite d'acquérir sa maison, pour ne plus avoir à payer de loyer au moment de la pension...le Fédéral fait le contraire : il se dépouille de ses biens pour ne pas devoir les "rénover", quitte à payer un loyer ad vitam éternam !

J'avoue ne pas bien en comprendre la raison.

Si j'extrapole à l'enclave de Comines-Warneton :
La Maison de la Culture nécessite de grands travaux de rénovation et de sécurisation, jugés prioritaires mais cela ferait beaucoup de pognon à y consacrer ! Plus de 2.000.000 sans la TVA et les honoraires !

En suivant le raisonnement du Fédéral... Vendons la MJC vieille de 30 ans pour... 2.000.000 (?) à une société privée et louons-là aussitôt à ce nouvel acquéreur qui se chargera lui, de... l'entretenir.

Durée du bail : encore 30 ans !
Prix du loyer : 150.000 €/an (par exemple)

A la fin du bail, en 2037, on aura dépensé rien qu'en loyer : 4.500.000 €. Le prix de la vente aura entretemps été utilisé ailleurs. Il faudra encore renouveler le bail, a moins que...

Mes points de suspension permettent de conclure par une phrase de l'Echevin : "Elle est là, cette maison... on ne va quand même pas la dynamiter !"

- "Une fois, deux fois, trois fois, adjugé !" ou bien
- "Attention : 10, 9, 8,.... 3, 2, 1, zéro BOUM !"

Non... je rigole !

Il y a les accords de Kyoto qui concernent toutes la planète. Voilà qu'avec son réchauffement, notre premier miniss Guy nous invite à faire Kyoto +  !
Mais, bon sang, il se trompe d'interlocuteur s'il veut s'adresser à nous, les bons Petits Belges qu'il voudrait fédérés et serviles.

Quand il nous demande de faire encore plus d'économies énergétiques, et que la belle Isabelle d'Ecolo pouffe de rire en évoquant son discours, je trouve tout cela franchement ridicule !  Nul besoin de leurs commentaires médiatisés pour savoir que nous, les gens de l'enclave et d'ailleurs, faisons déjà beaucoup d'efforts pour ne pas gaspiller ni les kW/h ni les gallons de fïoul, ni le rare charbon qui, en brûlant, dégage le CO2 qui va trouer le couche d'ozone.  La consommation par ménage, nous la payons tous, suffisamment chère pour ne pas laisser des lampes allumées inutilement (sauf oubli) ou pour faire des km rien que pour le plaisir d'user la gomme de mes pneus.
Quant aux pull-over : dois-je en enfiler un troisième ?  D'habitude j'en passe deux. Mais l'hiver clément m'autorise à en porter qu'un seul.

Non, M. Verhofstad veut se donner bonne conscience par un tel discours  Les gros gaspillages d'énergie ne se situent pas au niveau des chaumières où les sous sont comptés pour satisfaire les factures. Qu'il convoque les politiques régionaux; à commencer par le clown d'Ardennes,  et tente de les persuader à prendre des vraies mesures, à leur niveau... et dont le contribuable en sera le premier réjouï !  Je ne veux pas en faire la liste mais elle risque d'être longue. 

La tour irlandaise de Messines, érigée par de jeunes Irlandais du Nord (sujets de sa gracieuse Majesté) et d'autres jeunes citoyens de la république d'Irlande, pour symboliser, sur notre continent, une Paix durable souhaitée par ces Européens d'outre-Manche... c'est beaucoup grâce à lui qu'elle s'est construite à Messines, à deux pas de la Douve, limite de Comines-Warneton avec la Flandre Occ.

Le musée de Guerre et de Paix, à Messines, fondé en 1972-73, c'est aussi un peu grâce à lui et à feu Dr Roger Lambelin.

Lui, c'est Louis Menu, entrepreneur retraité, 80 ans, qui s'est éteint cette semaine.
Chaque contact que j'eus avec ce Messinois authentique, fut empreint d'une amicale sympathie très sincère, mais surtout très respectueuse, formulée dans un vouvoyement réciproque.

Adieu, Louis ! Uw beroep was uw passie... deze passie was uw levensideaal.

On l'enterre demain, à 11 heures. J'irai.