le "RÉTRO-VISEUR"

A force de regarder dans mon "rétroviseur", je ne distingue bientôt plus ce qui est d'actualité brûlante ou ce qui fait déjà partie des souvenirs.
Pourtant, la séquence proposée pour cette 3e partie consacrée au déjà lointain Cinquantenaire du Collège, n'a pas pris une ride.
Parmi les jeunes filles qui présentent ces chorégraphies, beaucoup devaient, si ma mémoire est bonne, faire partie de l'Ecole Professionnelle St-Henri du Bizet,  
Elles ont du charme, elles sont glamour, mais surtout, pour quelques unes d'entre elles, elles présentent leurs ouvrages réalisés au cours de Coupe et Couture.
J'admets que les MP3, le SMS ni les Blog n'existaient à l'époque.

Elles avaient 17, 18 ans à l'époque, quand elles se sont imaginées "danseuses de Béjart" !
Aujourd'hui, que sont-elles devenues ? Avec 18 ans de plus !
Loin de moi l'envie d'en écrire une seule ligne.
Seulement,... le "look" qu'elles offraient à ce moment-là, était selon moi, d'avant-garde. Le petit noeud reliant les deux pans de chemise au corsage n'était-il pas précurseur de cette mode "nombril à l'air" qui sied peu, à vrai dire, dans les établissements scolaires.
Quant au pantalon, on était loin de la "taille basse" et des "jeans-cigarette" plus que moulants.
Je vous laisse apprécier ces "Demoiselles" une à une ! 
Comme le temps passe... en effet !

Cliquez sur la photo

Au sein de ma mémoire de sexagénaire, dix années de ma vie se consacrent à mon époque estudiantine et durant lesquelles il aurait été inconcevable, impensable, voire inadmissible de présenter un grand spectacle sur la "Cour de Collège" avec la participation de... filles.

Samedi dernier, l'institut St-Henri a vécu, le temps d'une journée d'exhibition, dans les...  étoiles. Les étudiantes du Secondaire, au nombre de 270, ont présenté une chorégraphie d'ensemble très réussie, signée Corine Wittezaele & Catherine Bauwens. Les Blogs de Rudy et Roger nous dévoilent une impressionnante quantité de sourires enchantés.
Au terme de cette danse, je me suis souvenu d'un autre mouvement d'ensemble auquel j'ai participé, sous la direction de feu M. Roger Pype, et qui comprenait à peu près... 1000 étudiants. Cette journée est restée dans les mémoires sous le nom de "Les Fastes du Collège". N'était-ce pas le 20e anniversaire du Collège, en 1960, au temps épique du... Principal Arthur Camerlynck.  Quelques années avant qu'il ne cède sa place à l'abbé Aymar Michiels, cet ancien surveillant que les collégiens avaient affublé du sobriquet : "Neuze".

Et mon "Rétroviseur qui fait revivre" ???   Ne contient-il pas l'un ou l'autre souvenir d'un anniversaire jubilaire ?
Et bien oui !   J'ai, heureusement, retrouvé une cassette VHS des "50 ans du Collège" placé sous la direction de l'abbé Louis Menet.  (cliquez sur sa photo) 
En voici le premier extrait : les demoiselles du secondaire supérieur évoluent avec le Boléro de Ravel, sur une chorégraphie de... déjà Madame Corine.

Que sont-elles devenues ? La réponse vous appartient, Amies Bloggeuses ! 

En fouillant dans mes cassettes VHS, j'ai retrouvé un document filmé dont j'en avais oublié l'existence.
Et puisque qu'actuellement, les mondes politiques et sportifs s'interrogent sur leur présence à l'inauguration ou de leur participation aux Jeux Olympiques de Pékin, je voudrais ici, évoquer celle d'un Ploegsteertois qui à trois reprises eut l'occasion de défendre les couleurs belges dans une discipline très éprouvante : la marche athlétique. C'était à Montréal, à Séoul et à Barcelone.

Le clip que je propose cette fois-ci, a été repiqué d'un enregistrement d'une émission de la RAI diffusée en Eurovision, que j'ai pris directement de l'image donnée par mon téléviseur. Je ne possédais pas à l'époque du magnétoscope-tuner requis. C'était a débrouille.
Il s'agit du Championnet mondial d'Athlétisme disputé à Rome, en 1987, discipline : marche athlétique sur 50 km.
Godfried De Jonckheere s'y est classé 10e en... devenez combien de temps ???

Même si ce spectacle ne date que d'hier, j'imagine que les Internautes fidèles aux Blogs locaux de l'enclave cominoise savoureront le même plaisir de revoir les danses et rondes offertes par les mioches des classes gardiennes de l'école St-Henri de Warneton.

Le spectacle était placé sous le thème des JO de Pékin. Des jeux olympiques qui donnent l'occasion de discuter d' ingérence politique, des droits de l'Homme, de la liberté de pensée alors que l'idéal spotif se résume à quelques mots : "L'essentiel est de participer !" ou bien "Toujours plus haut, plus loin, plus vite !".

Allons, allons... ne mélangeons pas tout. Cet après-midi-là, j'ai souris avec beaucoup de tendresse aux petits signes de la main que les bambins adressaient à leur parents
(cliquez sur la photo)

Regarder les Majorettes passer... en chantant sous la pluie !   C'était il y a 23 ans !  Elles ne venaient pas de Tchéquoslovaquie, un pays qui a fait sission depuis, mais bien d'un quartier cominois qui a gardé son goût pour la fête menée par le seul moteur du... dévouement !

Voici, dans ce petit clip-rétro, quelques passages d'un défilé de la ducasse du Bizet 1985.
Les nostalgiques auront-ils  leur plaisir ?  Je vous laisse cliquer sur la photo.

Dimanche soir. Les rues de mon village ont grouillé comme une fourmillière. Des relents poussiéreux de grenier ont embaumé les façades de ses maisons 1930. Dès le lendemain, les commerçants ont bien fait de balayer cette poussière profitant ainsi pour débarrasser les trottoirs de leurs mégots. "Bizet-mégots" ai-je un jour eu l'audace d' écrire ! Alors que "fumer tue"... dans mon village, la cigarette est devenue sa vache à lait. Il en est ainsi, aujourd'hui.

Il y a 20 ans et plus, l'animation festive était tout aussi intense... A vrai dire, je ne peux dire ce qui dynamisait tellement mon village. Pour vous aider à y réfléchir, je vous propose un extrait filmé de la brocante de la rue Duribreu, 3e épisode. A écouter simplement, avec délectation.

Il est devenu courant, au Bizet, que les habitants se disent entre eux : "Au Bizet, ch'est tous les jours ducass' "
C'est vrai qu'à voir le populo qui s'agglutine  les week-end au centre du Bizet, il n'est plus nécessaire d'organiser une kermesse pour rendre le village attractif et réjouissant.   Il l'est.  
Cela ne date pas d'hier.
De nombreux paramètres sont intervenus pour rendre le Bizet, tel qu'il est aujourd'hui : une société de musique dynamique, un comité des fêtes volontaire, une association de commerçants efficace, des aménagements urbains bien réussis, une fluidité de la circulation, des aires de stationnement nombreux, une bonne conjoncture frontalière et... la sympathie naturelle de tous les Bizétois.

A la Pentecôte, si le temps reste beau, il pleuvra très certainement des tonnes de confettis que les riverains, au lendemain, balaieront en maugréant.
En attendant, je vous propose quelques clips-rétro pour se rajeunir de plus de vingt ans.
Y étiez-vous ? 

C'est la fête du Travail. Actuellement, je prépare d'autres petits clips-rétro qui me demandent pas mal de temps.
Pour vous faire patienter, je vous propose cette oeuvre d'art.
Vous émeut-elle ?
Non ?
Dans ce cas, cliquez sur la photo et observez bien ce que vous avez devant les yeux ?
(origine : http://ophtasurf.free.fr/loeil.htm )