le "RÉTRO-VISEUR"

Il m'a semblé lire la semaine dernière, que notre moitié de Belgique, dite Communauté Francophone ou région Wallonne (je ne sais plus exactement) s'apprête à distribuer des chèques-"cadeaux" pour.... tenez-vous bien, apprendre le néerlandais en finançant des cours ! Combien de millions d'Euro comptent-ils investir dans cette opération salvatrice de la Wallonie ??? Peu importe pour les tenanciers de la bourse publique !  Ca n'est pas leur fric !....

TOUT CA M'A FAIT REFLECHIR et.... voici une question adressée à la RTBF en septembre dernier et.... sa réponse !

Les opérations promotionnelles commerciales de fin d'année, avec grosses tombolas, étant terminées; les sapins encombrants sont à présent envoyés au compost, les tapis rouges ré-enroulés seront, je l'espère, recyclés, voilà que les trottoirs des rues principales de ma ville offrent maintenant tout leur espace !  J'en suis fort aise !

L'un des visiteurs avait signalé que les tapis rouges.... ne servaient à rien ! Absolument d'accord avec lui ! Car, à vrai dire, je préfère marcher sur un revêtement relativement propre qu'une espèce de paillasse trempée et progressivement de plus en plus encrassée ! J'ai eu l'occasion de remarquer, devant la belle vitrine d'un commerçant, au plein milieu du tapis rouge, une défection canine dans laquelle un malchanceux piéton a failli y perdre l'équilibre. Savez-vous comment on beurre une tartine ?...  Même effet !!!
Bref, j'accuse surtout le maître du chien qui a toléré à son toutou d'y déposer sa signature.... le plus anonymement qui soit ! Ni vu ni connu ! Pas vu, pas ramassée  !
Bon, je sais, on me rétorquera d'aller balayer devant ma porte !   A cet égard, je n'ai rien à me reprocher !

Binche a réussi à faire classer son carnaval : "Patrimoine immatériel mondial !"
Tournai, la ville aux 5 clochers et 400 cloches (sic), s'enorgueillit de sa cathédrale mondialement reconnue.
Les villes françaises, sises en Flandres, ont, elles aussi, introduit un dossier pour faire reconnaître leur Beffrois ! Bethune, Calais, Armentières... et tant d'autres !

Je l'avoue, j'aime énormément le style architectural flamand qui exigeait un savoir-faire inouï entre les mains du maçon. Aujourd'hui, le coût de la main d'oeuvre ne permet plus la réalisation de tels ouvrages ! Dans ma ville, à part les hotels de ville de Comines et Warneton ainsi que la cathédrale de la Lys et l'église de Le Bizet.... il faut se contenter des quelques fantaisies architectoniques que les artisans de la truelle ont pu réaliser juste après 14-18 !

Quand je me balade dans les localités, il m'arrive parfois de m'étonner d'une façade, d'un appareillage ou d'un corbeau ! Et la photo ci-contre.... la reconnaissez-vous ?  Pouvez-vous la situer ?

Ce billet.... je ne vous l'écris que pour vous faire plaisir !
Il s'agit.... vous l'aurez deviné.... de mon horloge !
Certes, elle a changé.... mais elle ne sert toujours à rien
Sauf la joie d'adresser ce billet... à l'attention de deux destinataires
Que je ne connais pas mais dont je sens l'humour inné et l'esprit critique !
Et que leur dire ?  Sinon qu'un tout petit "merci" pour leur participation !...

Aaahhhh..... j'ai l'impression que je devrais faire de l' apolitique !
Heureusement d'ailleurs, que dans ma ville, on ne rencontre pas de
"zozo" comme Daerden ou des gens "a part", car je les épinglerais
volontiers !

- La blogosphère warnetono-cominoise se réveillerait-elle depuis que la mode, ici, est de sans cesse poser la question : "A quoi cela sert ?"
- Oui, j'ai changé mon horloge !  Beaucoup moins classique-ringarde, un petit peu plus sexy !  Ca dérange qui ?
J'admets.... elle ne sert à rien, ni même à donner l'heure puisqu'elle retarde ou elle avance.... ce sera selon votre.... méridien !

Toujours est-il qu' à la télé, on suit la même politique....  pour faire de l'audimat ! Une image un rien osée ou beaucoup de fesses qui défilent.... et les directeurs de chaînes se réjouissent de leur audience qui grossit ! 

- Quant à moi, je verrai d'après mes stats, si mes visiteurs deviennent plus nombreux.... grâce à mon horloge qui ne sert toujours à rien !

Pour le réveillon de fin d'année, à choisir entre un restau au coin à 50 € ou un petit repas amoureusement préparé, je préfère la solution proposée par quelqu'un qui m'est cher : "On reste à la maison !"

Après avoir consulté les sites de cuisine sur internet, il me proposa une liste d'ingrédients à acheter : oh, de simples produits de base... mais frais ! Pendant ce temps, il retourna surfer sur la toile pour étudier les recettes, non pas par coeur, mais pour s'imprégner de la façon de cuisiner tout cela de sorte qu'il ne doive pas, en cuisine, avoir la tête plus plongée sur une copie que le nez humant les arômes !  Après avoir pris le Champagne en guise de mise en appétit, il se mit aux fourneaux, une bonne trentaine de minutes ! Le temps de tailler trois légumes (poireaux, courgettes et carottes) en julienne, et de les faire mijoter dans une sauteuse,  sous couvercle, tout doucement et sous ma haute et encombrante surveillance ! Les noix St-Jacques à peine grillées, le tout relevé de crème, d'huile d'olive, de cerfeuil et voila... on passe à table pour l'entrée.

Après dégustation et échange des impressions culinaires, voilà mon chef-coq qui repart en cuisine pour la préparation du plat de consistance. L'ananas frais coupé en tranches se fait griller et carameliser, pendant que le magret de canard fait fondre sa peau de graisse dans une poële anti-adhésive ! Ca spite, çà grille, ça embaume toute la maison : plus encore quand il verse une petite rasade vin avec un soupçon de vinaigre xérès, pour dissoudre  les sucs. Tandis qu'il jonglait avec ses casseroles, il mit encore à cuire trois belles portions de tagliatelles fraîches !

Pendant la dégustation du plat principal, la télé fonctionne en sourdine et distile ses stupides émissions de fin d'année. A plusieurs reprises, on y entend : ".... que du bonheur !" Voilà le nouveau mot parasite sur la langue de tous les présentateurs ! Ils m'énervent !

Par contre, devant moi et dans mon assiette, se déroule une véritable magie, celle de la cuisine avec l'apparition et le mélange de gouts subtils qui excitent mes papilles gustatives. Décidément, mon cuistot d'un soir m'étonne ! Et ça,... ça, c'est du vrai bonheur partagé !

On se réserve un petit temps de digestion ! De quoi en profiter pour déguster un verre supplémentaire de vin rouge, non pas choisi en fonction du plat, mais sur le conseil de mon commerçant vinicole préféré : un Cru 2002 des Premières Côtes de Bordeaux !  Chaque petite goulée... c'est comme un ange qui pisse dans mon gosier !

Vient le moment du dessert. Mon cuisinier de fin d'année avait préparé depuis la matin déjà, un "moêlleux au chocolat" ! Pas bien compliqué mais rudement bon : c'est un genre de 4/quarts où le chocolat noir prédomine ! Il connait mes goûts, le bougre !  Mais, ce n'est pas tout : voilà qu'il se met à mélanger des ingrédients basiques pour me faire une crème anglaise onctueuse vanilliée. Il en nappe une assiette, il y dépose une tranche de "moëlleux", et parsème le tout de quelques écorces de chocolat !   Eh bien.... c'est un délice qui se mange avec.... gourmandise !

Et voilà le travail ! Un réveillon gastronomique qui surpasse de loin tout ce que j'ai mangé le lendemain chez des professionnels !
Conclusion : Le bonheur est dans le pré ! La bonne chère est dans le frais !

- "A quoi ça sert ?"
- "A rien !... Ce n'est même pas une bouteille à jeter à la mer !"
- "Et tu n'as rien d'autre à faire ?"

Comme j'aime ces questions inutiles de quelqu'un qui m'est cher lorsque l'instant est immensément périlleux : redresser la mâture de ce voilier,  à l'intérieur d'une bouteille !  Juste de quoi me faire perdre brutalement ma concentration pour aboutir sur un excès subit de très mauvaise humeur. Mais, c'est vrai, l'inutilité du but à atteindre ne mérite l'explosion d'une ridicule colère. Bien au contraire. Ses boutades interrogatives me font sourire intérieurement... et mon geste n'en devient que plus précis ! Dans mon for intérieur, je jubile quand ce harcèlement de questions reste sans réponse alors qu'à l'intérieur du verre, le bateau se construit, les voiles bombent sous le vent imaginaire et que les cordages se mettent à bander !

J'ai gagné mon petit défi : introduire un voilier dans une bouteille... sans la casser !

Avec du recul, on peut comprendre que je m'interroge sur l'utilité de ce banc public placé à cet endroit-là, juste devant la "Morte-Lys" qui n'est autre qu'un égout à ciel ouvert ! Une vue sur la grande MJC ? Un rideau d'arbres cache l'antre de la culture cominoise.
Quant à la chausée qui y mène et qui se rétrécit de plus la moitié, elle se présente comme l'obstacle obligé et dangereux à franchir, pour tous les visiteurs, artistes-amateurs et vedettes.
Quant aux piétons fréquentant régulièrement la Maison, manque de chance, l'auteur du projet de l'aménagement terminé n'a prévu qu'un "semblant" de trottoir à cet étranglement routier. Mais c'est le Maître d'Ouvrage qui signe !
La nuit, c'est surtout dangereux lors des sorties de spectacles !
Il y a certainement quelque chose à faire, mais....  en tant que citoyen-contribuable cominois, on y est habitué !

La liesse de la  fête des Mountches à Warneton s'est éteinte pour laisser place au souvenir du millésime 2005. Comme elle est traditionnelle.... on en connait presque tous les secrets, ainsi que ses dévoués artisans qui la préparent. 
Quelle ne fut pas ma surprise, agréable, quand je vis rentrer de l'école freubelienne (gardienne) ma (petite) fille, tenant dans ses petites mains, un petit "mountche" confectionné par elle-même, en classe, en suivant les précieux conseils de ses institutrices.  Quelques bouts de tissu blanc, un petit flacon de plastic pour le tronc, une boule de papier mâché pour le visage, un peu de gouache pour colorer la figurine, de la colle pour remplacer la couture.... et voilà que nait... le fierté des enfants !

FELICITATIONS, MESDAMES que je ne prénommerai pas, mais votre patience avec les gosses et votre ingéniosité pour éveiller leur petite cervelle méritent toute mon admiration !

Comme la fête montoise du Doudou ou le Carnaval de Binche, la fête des Mountches de Warneton ne pourrait-elle pas bénéficier, elle aussi, de la reconnaissance mondiale du patrimoine oral et immatériel ?
Elle est ancestrale. Elle a connu certes des interruptions dues aux conflits qui ont martyrisé la Belgique.  Mais depuis sa renaissance, en 1957, la fête locale warnetonnoise a toujours été unique en son genre : nocturne et pour les enfants !
D'authentiques Warnetonnois ont constamment veillé à sa perennité et à sa simplicité !
Voyons-y, là, les deux raisons de son succès mérité. 
Bien que je n'ai pas le droit de porter la cape blanche, la fête des Mountches m'émeut chaque année.
Dans la légère cohue du public enfantin qui tente de s'approcher des Vi-Mountches ou du vrai St-Nicolas, j'ai essayé de prendre quelques clichés !  Toujours difficile de réussir des photos de défilés, du nuit ! La preuve :

Tout le monde connait le carrefour du "Faubourg" au Bizet !
Au hasard de la circulation, et particulièrement aux heures de pointe ou durant le week-end, passer ce carrefour est devenu une réelle calamité.
La circulation française très majoritaire semble ignorer la règle prioritaire avec la priorité de droite. Une piste cyclable y débouche. La sortie d'une station-essence s'y ajoute.
Tout cela, sous le regard ébété d'un troupeau de vaches qui doivent se demander :"Comment se fait-il que les humains soient si nerveux ?"
On le promet depuis belle lurette : le rond-point !  La place y est. Les sous ? Gouverner, c'est prévoir. On peut supposer que c'est prévu ! Le propriétaire de la prairie : il semble qu'il s'agit d'un "fonds" Godtschalk.

En attendant, on attend !
Quoi ?
Un grave accident peut-être ?

Autrefois, les rideaux d'arbres de la  Rabecque avaient la réputation d'offrir la plus belle drève de Belgique. C'était (et ça l'est encore) "propriété privée". Une servitude permettait au public d'emprunter cette drève pour s'y ballader à pieds, à vélo, voire pique-niquer. La chaussée peu large, en caillasse ou boueuse, gênait beaucoup la circulation... automobile. C'était tranquille !
Vers les années 1970, l'administration communale de Ploegsteert reçut l'autorisation d'élargir et de poser un revêtement goudronné sur l'assiette de cette route. C'est ainsi que cette voie "à moitié publique" devint la.... route de pétrole pour toute la clientèle française provenant d'Houplines ou Frelinghien. 
Les bas-côtés de la chaussée, càd, les allées de verdure entre les deux double rangées de peupliers commencèrent petit à petit à recevoir des.... ordures, des saletés si bien que les promeneurs pédestres se virent contraints de marcher sur la chaussée. Mais là.... quel danger et quels risques pour eux ?
Voici quelques années, les peupliers rangés du côté ouest de la drève ont été abattus. Ceux de l'autre côté de la route sont restés debout !
Comme il y a trente ans.... l'Administration Communale de Comines-Warneton ne pourrait-elle pas prendre en charge l'aménagement d'un chemin piétonnier, long de 400 m, installé entre les arbres qui restent ?   En tout cas, aujourd'hui, le désolant décor le mérite et cela palierait un peu l'absence d'un trottoir reliant le hameau du Bizet à celui du Touquet ! 

Si les rond-point (je ne sais jamais où il convient de mettre l' "s" du pluriel) sont la solution pour éviter les carrefours à feux de circulation, ils peuvent aussi servir d'images de marque pour une localité !

Tel celui du centre de Comines qui vient d'être fleuri d'une centaine (? - je n'ai pas compté) de pomponnettes aux couleur de la ville : jaune et rouge !

C'est d'un très bel effet et j'encourage les  jardiniers de la ville à poursuivre dans ce soucis de beauté toute simple !