27 janvier 2013
Dorénavant, je mangerai le fromage transbordé par Ceratec
C'est un clip publicitaire en néerlandais pour le fromage de Brugge ! Un film bien fait, qui donne envie d'en déguster. D'autant plus que les meules sont transbordées aussi délicatement que précisément, par des machines qui viennent de chez nous ! Patientez jusqu'à 3e min. 40 sec.
Je vous laisse regarder... Et si vous voulez soutenir l'industrie locale performante de Ploegsteert, ... mangez-en !
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11 janvier 2013
Le savoir-faire exporté là-bas...
Ils s'en souviendront, les briquetiers de Ploegsteert des années 80 qui se sont recyclés en mécaniciens pour démarer la fabrication de cette petite machine à presser des briques, simple à utiliser, à destination des pays en voie de développement, en Afrique particulièrement. Là-bas, la main-d'oeuvre est très nombreuse et presque gratuite. De plus, pas besoin de cuire les briques : la chaleur est suffisante pour "stabiliser" les briques composées d'un mélange de terre et de ciment.
Voici un petit film, démontrant l'utilisation de cette machine.
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09 janvier 2013
La savoir-faire a bien évolué !
Quelque part en Asie ! Encore un aperçu de briqueterie en activité que l'on pourrait appeler, chez nous, d'ancetrale. Sechoirs à l'air libre, excavation de l'argile, broyage et étirage mécanique, puis.... tout le reste se fait encore à la main. J'admire le geste précis des deux ouvriers à la coupe !
Regardez-bien ! A Ploegsteert.. nous ne sommes pas passés par là, il y a très très longtemps, mais est-ce que cela y ressemblait ? !
21:19 Publié dans BRIQUETERIE, PIQUE DE LA TOILE | Commentaires (0) | Facebook
08 janvier 2013
Par où devrait commencer le progrès ?
Voici une autre séquence filmée de la fabrication de briques. Partons en Zambie, là-bas en Afrique australe, au sud de la République du Congo. La méthode de travail peut surprendre. Sauf la presse qui met les briques en forme, rien n'est mécanisé. Tout se fait à la main... et la main-d'oeuvre y est nombreuse, sans pour autant qu'elle mette équitablement la main à la pâte.
Ce beau document, datant de 6 ans et bien mis en images,... fait réfléchir assurément !
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07 janvier 2013
Des briques... un matériau millénaire !
Depuis juillet dernier, au Rond-Point du Faubourg à Le Bizet, un wagonnet incliné, et dirigé vers le Touquet, trône au beau milieu de la pelouse circulaire pour rappeler aux habitants et aux visiteurs de la localité, la ferveur briquetière qui a animé les familles depuis les années 1920. Un savoir-faire de briquetiers qui s'est transmis de père en fils, guidés par le soucis constant de progrès de la famille De Bruyn.
Aujourd'hui, au "Touquet 228", siège des Briqueteries de Ploegsteert, une réelle ambition d'avenir anime la Direction et le Personnel pour la construction future. "The New Building Tradition" est devenu leur slogan témoignant bien de leur volonté. "La nouvelle façon de construire tout en respectant la tradition !", ainsi pourrait-t-on traduire la devise.
Cette méthode étonnante n'est pas apparue sans études, recherche, développement et risques ! Ce sujet pourra faire l'objet d'une prochaine note, sur ce blog.
Et pourtant, on vient de loin... Pour s'en donner une idée, voici un premier clip de la fabrication de briques au... Laos. Tout se faisait à... l'huile de bras... comme autrefois, chez nous, il y a bien longtemps !
Pour en savoir plus sur Ploegsteert : http://www.ploegsteert.com/fr
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06 janvier 2013
Un regard optimiste sur 2013, pour Ploegsteert et Ceratec
La séquence filmée que je vous propose aujourd'hui, produite par la Briqueterie de Ploegsteert au sein de laquelle de très nombreuses familles de la région et d'ailleurs y ont gagné leur pain quotidien (pour reprendre une expression mythique), et ce depuis trois générations, n'a que deux mois d'âge, bien que l'unité de fabrication de Barry qui a servi de décor, tourne, quand à elle, depuis près de deux décennies.
Grâce à ce clip, commençons aujourd'hui, une série d'évocations qui auront toutes trait à la fabrication de la brique; des images qui ressusciteront bien des souvenirs au sein de la population locale.
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03 septembre 2012
Amis Briqu'teux.... au revoir !
Grâce à l'exposition "De l'argile à la brique", mise sur pied au Home Sacré-Coeur, à Ploegsteert, par d'attentives personnes dévouées à la cause des Résidents, tous les précieux documents et photos de la Briqueteries de Ploegsteert ont été ressortis des tiroirs.
Cette expo, la toute première dans le genre, si elle a rencontré un fameux succès, fut aussi l'occasion pour de nombreux anciens Briqu'teux de se rencontrer et de se raconter d'innombrables souvenirs.
Pour conclure ce chapitre, le "Rétro-Viseur des Briquetiers", voici deux photos presque inédites grâce auxquelles beaucoup d'anciens du Stalton pourront se souvenir de l'atelier dans lequel ils ont, avec courage et persévérance, gagné leur vie..., toute leur vie pour certains !
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31 août 2012
Honneur, aussi, aux gens du STALTON
A la veille de l'ouverture de cette première exposition consacrée au travail de la Terre Cuite, organisée au Home Sacré-Coeur, de Ploegsteert, j'ai le plaisir de présenter une photo tout à fait inédite qui permet de mettre en valeur une catégorie du Personnel qu'on aurait tendance à oublier.
Il s'agit des Ouvriers du "STALTON".
L'événement mis sur pellicule relate, ici, le passage à la retraite de Albert Seynhaeve entouré de ses chefs et de ses collègues de travail. C'était le verre de l'amitié, partagé vers 17 heures, à la fin de la journée.
Au sein du département "Stalton", il y régnait une atmosphère de solidarité dans le travail : on y bossait à partir de 5 heures du mat, en deux équipes. La première, pour démonter et sortir les poutres Stalton fabriquées la veille par la deuxième équipe.
Le bruit, la poussière, l'humidité, l'odeur du béton, la lourdeur du matériaux, le chrono, la cadence à respecter.... Ce travail exigeait courage, force et attention. Tout était manuel, le dos souffrait, pas de temps au bavardage... et les "tire au flanc" n'y avaient pas leur place.
Examinez bien cette photo. Agrandissez-la en cliquant. Vous y reconnaitrez de nombreux Briqu'teux du Stalton à qui nous leur devons un immense respect dans l'humilité dont ils ont toujours fait preuve.
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29 août 2012
Le bombardement du Progrès, à la briqueterie
Des affiches ont fait leur apparition ! Pour commémorer le bombardement du 9 septembre 1943.
Le moment n'est-il pas opportun pour le "Réro-Viseur des Briqu'teux" de publier ce qu'a raconté un témoin de cette horrible journée : Monsieur Joseph.
Le 9 septembre 1943 restera une date péniblement mémorable dans les annales des Briqueteries de Ploegsteert.
Dès 9 h 30 du matin, (ou peut-être en fin de matinée ?) alors que tout le personnel s'affairait à son travail, une quarantaine de bombardiers anglais débouchèrent de l'horizon nord en suivant une ligne de vol vers le sud, par dessus le chemin des Renards. A partir du chemin de la Blanche, ils larguèrent des centaines de bombes jusque la voie de chemin de fer en étalant sur la briqueterie un véritable tapis d'engins explosifs. Guère plus longues que 30 cm, ces petites bombes munies d'ailettes produisaient, en tombant, un horrible sifflement strident que les témoins auditifs, aujourd'hui encore, ont en mémoire.
En touchant terre, ces projectiles de guerre ne trouaient pas le sol ni ne soufflaient les bâtiments mais explosaient en mille morceaux de ferrailles partant ou tous sens, à l'horizontale.
L'objectif était-il donc bien de tuer plutôt que de démolir ? Jamais, l'on ne sut.
Tous n'eurent pas eu le réflexe de se jeter au sol ou de se mettre à l'abri. Certains coururent, d'autres restent figés à regarder cet escadron larguant sa charge meurtrière. Les explosions s'echainèrent à la suite les unes des autres dans un vacarme étourdissant, à un rythme accéléré.
Il est 9 h 32. Une épaisse fumée noirâtre a obscurci le ciel. Plus rien ne bouge... on entend des cris, des hurlements...
Le jeune Joseph De Bruyn qui a vu et vécu ce bombardement se coucha sur le sol, à l'abri derrière un petit muret, non loin du "mélange". Un ouvrier tout à côté de lui, l'imita, en le couvrant même comme pour le protéger. Lorsque le tonnerre aérien fut calmé, Joseph s'empressa d'aller à vélo chercher du secours au Bizet. Il rencontra en route M. Baudrez qui, étudiant en médecine, vint apporter son aide.
Ils rencontrèrent la première victime, un briquetier âgé, Henri Demarez qui portait un sac de ciment. La face ensanglée contre le sol... il était déjà trop tard. La liste des tués s'alongea :
- Alidor Allemeersch, découvert mort entre les hangars de séchage
- Arthur Mareel, défourneur
- Maurice Vanleene, Wervicquois, contre-maître
Dans les champs avoisinants, 15 ouvriers agricoles occupés aux moissons ou récoltes furent également victimes par ce bombardement.
Les dépouilles des victimes furent rassemblées au Couvent des Pères, au Bizet; et enterrées le dimanche suivant au cours d'une douloureuse mais non moins mémorable cérémonie.
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27 août 2012
1938 - La fête de la St-Pierre - 17 - 18 heures.
La tradition voulait que la fête commence après la journée de travail, par une réception des femmes à la "villa" (on en voit une façade latérale, à droite de la photo). Invitées du patron, elles avaient l'honneur de trinquer un bon petit mousseux en sa compagnie ainsi que de son employé M. Maurice Demeulenaere.
Pendant ce temps-là, les hommes se rassemblaient à la cantine (on en aperçoit les annexes à gauche de la photo) tenue par Aloïs Deswarte. Les vélos appuyés contre les barrières témoignent du moyen de locomotion habituel pour l'époque.
Lorsque l'atmosphère s'était bien égayée, à la cantine comme à la villa, tous partaient pour la tournée des cinq bistrots du Touquet, avec pour enseignes, entre autre : "Chez Richilde", "A la Bascule", "Café de la Gare"... "On faisait les cafés" nous a-t-on raconté : une virée peu commune que les hommes parcouraient à pieds tandis que les dames se faisaient conduire en voiture. Quant aux tournées générales, elles étaient toutes réglées par M. R. De Bruyn.
On le reconnait d'ailleurs sur cette photo : dans le fond, à gauche : un homme grand, portant chapeau et pochette au veston. Derrière cet attroupement, on remarque encore deux voitures.
L'apothéose de la fête vint au moment de la mise à feu du "Gugus", un grand pantin fabrqué de chiffons et de paille, suspendu à un fil de fer et un bâton. Durant ce feu de joie des Briqu'teux, hommes et femmes faisaient la farandole au son d'un accordéonniste et de ... Gérard Coutteure, au trombone à coulisse, dans l'ambiance que l'on devine !
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24 août 2012
En égrainant quelques souvenirs !
Poursuivons l'histoire de la Briqueterie en reprenant des anecdotes d'anciens Briqu'teux. Je citerai ici le nom de André Soenen qui, dès 14 ans, en était un. Une carrière complète emplie de souvenirs et de courage.
Le broyeur : La batisse ressemblait à un hangar couvert à deux versants. Des rails montaient vers un "étage" où se trouvait le broyeur. Les berlines étaient hissées à l'aide d'un treuil placé à hauteur. Vides, les wagonnets dévalaient la pente et recevaient alors un chargement de terre broyée en vue de la fabrication. Selon M. Jules Laenen,..."on y broyait, en 1947, à la lueur de lampes à pétrole !"
Au mélange : On y façonnait des briques. Les premières coupeuses à moteur diesel firent leur apparition vers 1932.
Les séchoirs à l'air libre : De longs hangars, bas, de 2 à 3 m de largeur composés seulement ... d'un toit en tôles ondulées. On y entreposait les briques à sécher. A l'abri de la pluie et en plein courants d'air, les briques y restaient pendant plusieurs semaines.
Séchoir à tours : 8 tours en bois recouvertes de feuilles de bitume servaient de bouches d'aération. Six d'entre elles sont l'oeuvre de la menuiserie Bouquillon.
La "machine à dalles" , comme son nom l'indique : on y fabriquait des dalles préssées à sec, avec du schiste d'Ardennes.
Le "stofkot", sobriquet en dialiecte flamand pour désigner l'endroit où l'on stockait les cendres et la poussières résultat de la cuisson des briques. Ce déchet était finalement remis dans la circuit de la fabrication.
Le Chemin de Fer : Cette voie permettait d'alimenter en charbon les deux fours Hoffman. Vides, les wagons étaient rechargés de briques à destination de la Belgique.
On raconte que : "Antérieurement au tracé indiqué sur le plan, la voie rejoignait la gare du Touquet directement par l'ouest en traversant un terrain qui a été acheté par la suite, vers 1930, par une briqueterie concurrente qui démonta les rails sur ses propres terres...pour couper les vivres au Progrès". La briqueterie dut donc se relier au réseau SNCB par le sud en traversant la rue du Touquet.
Au dépôt des façades, on n'en a jamais placé la toiture, de sorte qu'il ressembla toujours à un quadrilatère muré en briques. On y a stocké, toujours à la main, jusqu'à 40 sortes de briques.
L'écurie. Entre le "petit stalton" et le "dépôt à façades" se trouvait une petite ferme où vivait le cheval surnomé "Jules". Epuisé d'avoir trop tiré les wagons de la terrasse, "Jules" est mort en juin 1950.
On racontre que : le "Grand Patron", ancien artilleur sous les armes, se plaisait à conduire avec beaucoup d'énergie, ce canasson parfois un peu récalcitrant ! Amusant... : "Jules" détenait un record pour manger du bon grain. . Evidemment, toutes les poules du Touquet étaient nourries à l'avoine !
Le "petit stalton" fut le bâtiment où l'on fabriqua les premières poutres précontraintes, en 1952. En souvenir : deux petites vibreuses à béton poussées à la main, des "couvercles" posés, la nuit par dessus les tables pour réchauffer le béton et en accélérer le séchage...
La forge, était un petit bâtiment en briques et tuiles rouges, longeant la piste cyclable. : les premiers mécaniciens y travaillaient dans la pénombre, sur de la terre battue !
Le "premier bureau du patron" se situait dans les annexes de la cantine.
La villa : Elle servit uniquement de bureau et portait le n° 228 sur le territoire communal de Ploegsteert. Or, les actuels bureaux sont situés sur le territoire de l'ancienne commune de Warneton et...du côté des numéros impairs de la rue du Touquet. Voilà pourquoi aujourd'hui les Briqueteries de Ploegsteert ont ce N° 228... introuvable !
Réserve à sciure : Jadis, on trouvait de la sciure de bois partout dans la briqueterie.
On raconte que : le "Grand Patron" avait un jour fait une grande réclame... si bien que toute la sciure de Belgique arriva au Touquet. Il fallait bien la stocker quelque part !
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20 août 2012
De vraies locomotives venaient à la Briqueterie !
Sur la photo de Google, j'ai "collé" l'image du plan coloré de la Briqueterie des années 20 - 30, en respectant tant bien que mal l'échelle et... surprise : tout coïncide.
A cette composition, j'ai ajouté une ligne droite, mauve, qui indique l'emplacement de l'ancienne ligne de chemin de fer qui reliait Comines à Le Touquet, cette gare-ci étant le terminus du train pour voyageurs.
En ligne bleue, les voies ferrées qui ateignaient la briqueterie pour le chargement des wagons, emplis de briques à destination de la Belgique.
Les anciens briqu'teux se souviendront que la rue du Touquet comportait un passge à niveau à hauteur des bureaux. Cette voie-là servait uniquement aux manoeuvres des trains : elle permettait aux locomotives de faire demi-tour pour repartir vers le réseau belge.
C'est aussi simple que cela... Ce qui a déterminé de l'implantation de toutes les infrastructures des Briqueteries et de Ceratec. (Un clic sur l'image pour agrandir)
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19 août 2012
Examinons l'implantation !
Ainsi donc, au vu de la photo de la note précédente, un wagon de chemin de fer se faisait charger de briques, au beau milieu de la briqueterie !
Comment cela se fait-il ?
C'est précisément le tracé de cette voie ferrée de la Société des Chemins de Fer Belge qui a décidé de l'implantation de tous les bâtiments actuels.
En voici l'explication :
Examinez...
Explications : à la note suivante !
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17 août 2012
Et si les anciens briqu'teux revenaient aujourd'hui !
La photo présentée précédémment datait des années 20 ! Un document précieux qui mérite qu'on l'examine attentivement.
Rien que pour le plaisir de s'imaginer comment "c'était dans l'ancien temps !"
L'angle de vue est nord-sud, et, dans le coin droit, le bâtiment dans le fond n'est autre que l'estaminet qui servait de cantine. La route du Touquet, invisible, devait se situer derrière l'Homme, debout, qui n'était autre que "Le Grand Patron".
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15 août 2012
Les PROGRÈS naissent...
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10 août 2012
Rémi De Bruyn, le "Grand Patron" était...
ll a trente ans, quand M. Rémy De Bruyn débarque au Touquet pour se lancer dans cette briqueterie qu'il avait lancée quelques temps auparavant avec son beau frère.
L'image qu'il la laissé aux anciens briquetiers de son époque est celle d'un homme, de grande taille, au caractère fort et animé d'un coeur généreux. Exigeant dans le travail de son personnel, il pouvait décider de congédier un ouvrier séance tenante pour... le lendemain, revenir sur sa décision, en le remettant au travail. Son autorité égalait sa générosité, c'est la raison pour laquelle tous les ouvriers qui, avec lui, ont gagné leur croute, respectaient leur "Grand Patron" dont la mémoire collective retiendra aussi son allure fière, son chapeau à large bord et les gettrons qui lui permettaient de marcher dans la boue.
Sa briqueterie fut toute sa vie. Jusqu'à l'acquisition de sa première automobile, il s'y rendait, tous les jours en train (Ypres-Comines et Comines-Touquet) puis en vélo et plus tard, en motocyclette. Sa présence y était indispensable pour mettre en place les premières installations qui détermineront toute l'implantation future des usines actuelles.
On se souviendra de la visite importante en + 1933 du Gouverneur de la Flandre Occidentale, M. Baels, qui fut le père de la princesse Liliane, deuxième épouse du roi Léopold III. accompagné d'un doyen, de M. Charles Van Reninghe, du curé du Bizet et de MM. Pierre De Simpel et Robert Lepoutre.
Vers 1950, M. Rémy De Bruyn décida d'un voyage d'affaire en Suisse avec le ferme espoir de revenir, comme il le dit lors son départ : "...avec la fortune". Il y acheta un brevet : celui du plancher précontraint STALTON. Quelques temps plus tard, de l'atelier de fabrication financé par les propres deniers des actionnaires, sortirent les premières poutres précontraintes.
- "Vous croyez que ça va marcher ?" lui demanda-t-on à l'époque ! L'avenir donna la réponse !
1953 ! La vente du plancher préfabriqué ne peut se faire sans, qu'au préalable, les poutres et les hourdis ne soient calculés avec précision. Le bureau d'études démarre avec l'arrivée de M. Joseph De Bruyn, jeune ingénieur civil. Pour l'aider : une première embauche, celle de M. Jean Delanghe.
Le 30 janvier 1964, après une relativement courte maladie, M. Rémy De Bruyn décède, à Ypres, âgé de 67 ans. Son fils Joseph prendra alors la direction de l'entreprise.
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06 août 2012
Après le désastre de 14 - 18,...le "Progrès" commence !
Essentiellement agricole, ce quartier perdu de l'ancienne ville de Warneton n'était connu que pour les deux moyens de communications qu'il offrait à ses habitants :
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Sinon,... le bled... avec pour horizon : des charrues qui labourent les champs; des vaches qui broutent dans les prairies grasses, humides et argileuses.
La terre est surtout lourde ! Donc propice à la travailler plutôt de la cultiver.
1914-1918. Quatre ans de guerre et de tourmente anéantiront toute la région qu'il faudra, au retour de ses habitants qui se sont réfugiés en France, reconstruire les villages, les maisons, les églises.
1925. A l'initiative de Tournaisiens, une petite ferme sise le long du chemin des Renards se mue en une très rudimentaire petite briqueterie de campagne (voir une lettre d'époque). L'expérience sera très éphémère car une faillite viendra clore l'activité. L'embryon de cette briqueterie est aussitôt repris par un certain M. R. Elslander, originaire d'Alost, et qui hélas, n'aura guère l'occasion de mener à bien son projet. Il décède très jeune, un 24 mai 1928et, ce sera son associé et beau-frère aussi, M. Rémy De Bruyn qui prendra la relève pour le remplacer et faire tourner cette briqueterie dans laquelle ils avaient, tous deux investi. Rémy a foi dans l'avenir que représente la brique, il prévoit que la demande en sera grande et abandonne son métier initial de ferailleur pour se consacrer entièrement à la fabrication de brique.
1927. Cette rudimentaire petite briqueterie du Touquet baptisée "Briqueterie du Progrès" aura pour actionnaires : Mr Remy De Bruyn, pour une moitié, plus MM. Pierre de Simpel, Charles et Robert Lepoutre de Warneton, pour l'autre moitié.
Ainsi sont les débuts d'une belle et grande entreprise...
Du haut d'une cheminée, voici une photo du Touquet, avec la maison de Henri Vandamme, la menuiserie Bouquillon, le gare de marchandise du Touquet. Sur le champ, à l'avant plan, le batiment Brimo fut contruit en 1963. Aujourd'hui, ce même bâtiment fait l'objet d'impressionnantes transformations qui permettront à la société Ploegsteert, de produire un tout nouveau produit dans le domaine de la construction. Mais là... wait and see ! Quand le moment sera venu !
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28 juillet 2012
Bientôt, un Sacré Quartier pour un sacré boulot !
En attendant le probablement très beau papier de la part de notre amie Marie-France sur son site de "l'Avenir", à la suite d'un interview avec un véritable et truculent "Briqu'teux" , voici quelques bribes d'histoire du vieux métier de briquetier, comme il t'était autrefois
A la Grande Machine | |
C'est ici que les briques prenaient forme...
L'argile arrivait par le haut et tombait dans un bac pour en sortir sous forme d'un boudin plein. Celui-ci pouvait être de deux grosseurs et partait soit vers la gauche, soit vers la droite en fonction du futur format des briques A partir des boudins coupés par de fins fils de fer, les briques pleines étaient alors placées sur des planches de bois par des "placeurs". Une spécialité qui exigeait de la part du briquetier un maniement spécial des briques. |
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En courant vers les séchoirs | |
Ceux qui avaient pour mission de conduire les briques toutes fraîches vers les séchoirs étaient des adolescents qui couraient en poussant les bas wagonnets sur lesquels les briques étaient posées. Courir ? Bien sûr... Les briquetiers de la "Grande Machine" payés à la production n'aimaient guère attendre le retour des gamins sinon... la paie s'en ressentait.
Aux séchoirs, d'autres ouvriers, appelés "gameurs" avaient pour mission d'écarter les briques les unes des autres de sorte que le vent puisse facilement les sécher. Enfin, une dernière manipulation venait retourner les briques sur elles-mêmes de manière à assurer un séchage parfait. |
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Un travail de femmes ? | |
Parmi les vieilles photos d'archives de la Briqueterie, plusieurs photos démontrent la présence de femmes parmi le personnel briquetier. Pourquoi ? Ce fut surtout vrai pendant la Guerre 40-45, durant laquelle la briqueterie continua à fabriquer des drains que l'occupant lui força de vendre. Durant cette période, la main-d'oeuvre masculine manqua fortement : les hommes étaient prisonnier de guerre en Allemagne, ou se cachaient pour ne point se faire prendre. Ce sont les femmes qui sont venues travailler à leur place. Leur tache consistait en l'empilage des briques vertes sur les wagonnets du petit tunnel. Ou bien, elle placçaient les lattes en bois sur lequelles arrivaient les briques de la coupeuse. |
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23 juillet 2012
Qui a connu cette maison ?
Du rond-point des Briqu'teux... allons jusqu'à la Briqueterie où un grand chantier de rénovation est en cours au Centre Social. Ce bâtiment a été construit en 1965 à l'endroit même de l'ancienne cantine : un petit café qui jouxtait une rangée de 6 maisons d'ouvriers.
Cela m'a permis de ressortir quelques vieux souvenirs que les anciens briquetiers, s'ils regardent internet, se remémoreront avec nostalgie et souvenir !
A ses débuts, la Briqueterie du Progrès travaillait au rythme des belles saisons et toute la fabrication des briques se faisait "en extérieur"
La grande question, pour le patron de l'époque était de trouver la bonne date de démarrage de la saison. Mars, avril, mai ??
Condition impérative : la production ne pouvait pas courir le risque de subir une seule gelée, car en une nuit, toute la production pouvait être détruite. Les briques mises à sécher les hangars bas... ouverts aux courants d'air risquaient trop de se fêler.
Un travail saisonnier fait appel inévitablement à une main-d'oeuvre habituée à ce rythme. Elle pouvait être locale tout comme elle pouvait provenir de loin, de Flandre en particulier, à qui la briqueterie offrait aussi un logement, le temps des campagnes.
C'est aussi la raison d'être de cette demi-douzaine de petites maisons ouvrières contruites en une rangée accolée à la cantine. Les ouvriers saisonniers y trouvaient là un hébergement sur place.
(photo : D.Kyriakidis)
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20 juillet 2012
Les chargeurs de briques... à la main !
A Ploegsteert, il n'était pas rare que l'on soit "briqu'teux" de père en fils, tout comme l'étaient, dans d'autres familles, les tisseurs qui allèrent travailler en France, à Armentières, cité de la Toile.
Vêtu d'un "bleu" et coiffé d'une petite casquette ronde à visière molle, le briqu'teux se rendait à la briqueterie à vélo, la "musette" sur le dos avec le casse-croûte et la gourde.
L'été, à la pause de midi, les briquetiers se rassemblaient le long du mur de "ancienne forge, en s'asseyant en rangs d'oignons pour manger les grosses tartines garnies d'une belle tranche de lard. Pendant la pause de midi, entrecoupées de blagues, de moqueries, ils se plaisaient à héler, en sifflant, ces demoiselles timides qui passaient en bicyclette les jupes au vent.Cela leur donnait vraiment du coeur à l'ouvrage pour l'après-midi.
L'hiver, ou par temps pluvieux, la cantine jouxtant la rangée de maisons ouvrières pouvait les accueillir. Aménagée en un ordinaire estaminet d'après-guerre, elle était aussi un lieu de rencontre privilégié en fin de quinzaine, surtout lorsque les plus assoifés tenaient à venir y placer leur paie... dans le comptoir. Le lundi était un jour spécial... au point de vue "rendement" : il n'était pas rare de prolonger amplement les libations du dimanche en s'échangeant, dans leur savoureux patois, les toutes dernières nouvelles.
Maintenant... au boulot ! Car le briq'teux savait faire la part des choses !
Le labeur du briquetier consistait surtout en un travail de manipulation : saisir une brique, fraichement mouillée, bien sèche ou cuite et encore toute chaude pour la déposer là, sur un rayon de séchoir ou sur un wagon, ou encore la jeter à un camarade, lorsqu'il fallait les stocker en hauteur. Un métier dur qui mettait les hommes et des femmes à rude épreuve car... il fallait suivre la cadence des copains et l'âge n'apportait aucun privilège. L'effort physique, le geste mille fois répété, engendraient fréquemment des maladies professionnelles localisées au niveau des vertèbres rendues douloureuses par la croissance de... "becs de perroquet".
Pour saisir les briques, parfois brûlantes au sortir du four, les briqu'teux enfilaient les doigts dans des "maniques" en caoutchouc découpées selon un modèle précis dans de grosses chambres à air : un petit morceau pour le pouce, une pièce plus grande pour les quatre autre doigts.
Le travail s'effectuait au rythme des saisons et les campagnes briquetières démarraient avec l'arrivée du printemps.
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17 juillet 2012
C'était au début et volà la fin !
Restons à la "Terrasse" des Briqueteries de Ploegsteert, c'est-à-dire auprès des argilières que l'on appelle communément, dans la région, les "Trous de Briqueterie".
Voici quelques photos, encore, pour rendre hommage à ces gens qui ont travaillé, pour certains tout au long de leur carrière, à extraire l'argile.
On reconnaîtra un certain Dezwarte, conduisant l'un des premiers locotracteur, tirant les anciennes "berlines" dont la capacité n'équivalait que la moitié de celle... qui trône au milieu du rond-point du Bizet.
On reconnaitra aussi, sur la photo couleur, les derniers hommes qui ont oeuvré à la"terrasse", sous la direction de Michel Delarue. C'était à l'été 2001. Après cela, un nouvel excavateur, pimpant neuf et peint en argenté, fut installé non plus sur des rails qu'il fallait "riper" pour reculer et poursuivre l'extraction. Cette énorme machine, plongeant sa chaîne à godets vers le fond de l'argilière, se déplace sur des chenilles... comme celles d'un tank ! D'où, une impressionnante maniabilité dans ses déplacements et le transfert des ouvriers vers d'autres tâches, dans d'autres départements.
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15 juillet 2012
Les hommes de la "terrasse"
Le lieu névralgique de ces fameux wagonnets à benne basculante se situait auprès de l'excavateur qui extrayait l'argile des... argilières. Si aujourd'hui, en longeant la route express, on peut apercevoir l'impressionnante machine qui gratte la terre toujours selon le même principe, plus aucun mouvement d'ouvriers ou de petits trains n'apparaissent. Tout est mécanisé, automatisé, même... informatisé.
Mais, cela, c'est le progrès. Tel était d'ailleurs, il y a plus de 50 ans, la raison sociale de la briqueterie : "Le PROGRES".
Regardons dans notre "Rétro-Viseur", et, selon une édition du périodique "Briqu'Echo", parue en 1978, on se souviendra qu'à l'époque, 700 wagons alimentaient les quatre fours de production. Cela représentait une quantité d'environ 1400 tonnes. Toujours en 1978, la réserve de terre à extraire s'évaluait à 12 ans. C'est dire si, depuis, les Briqueteries ont dû acquérir de nouveaux terrains autour de leurs installations. Sinon, qu'en serait-il advenu ? D'où proviendrait la matière première ?
L'extraction de la terre se résumait par un seul mot : LA TERRASSE. Ce département était dirigé par Jules Laenen, et, la machine était conduite par Albert Claerhout, Joseph et Robert Beele et Jean Loncke.
Pour les petits trains, quatre convois circulaient et étaient conduits par Jean-Pierre Van Haelewijn pour la Nufa, Henri Dezwarte pour le Numo, Marcel Vannin pour l'Afma et Stéphane Mahieu pour la Bristal.
L'entretien mécanique était assuré par Camille Dezwarte et Stanislas Piteljon.
Arrivés à destination, càd à l'entrée des "fours", près de la "trémie", le chauffeur et un compagnon du broyage devaient pousser à l'épaule, et faire basculer ces fameuses bennes pour les vider de leur contenu d'argile.
Bien sûr, au cours des décennies suivantes, d'autres "terrassiers" (qu'il m'est hélas impossible de les citer) sont venus travailler pour remplacer ceux qui partaient en pension. Ainsi, se transmettait le savoir-faire de ce dur métier, tel que "riper" c'est-à-dire déplacer les voies ferrées !
Quelques photos :
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13 juillet 2012
LES PETITS TRAINS ONT RENDU L'ÂME en 2001 !
Sans avoir beaucoup modifié leur petit train-train, ni éliminé leurs secousses et leur vacarme, ils auront sillonné durant près de soixante-dix ans, la tranquille plaine argileuse du Touquet, celle où jadis les fermiers du coin cultivaient patates, avoine ou betteraves.
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L’ère d’un tapis roulant En empruntant la route RN 58, à l’approche de la sortie « Le Bizet », il est possible de regarder l’étendue du site des Briqueteries de Ploegsteert. L’observateur aura remarqué ces longs et gros tubes d’aluminium qui arpentent le sol sur d’interminables hectomètres. L’environnement très verts des anciennes ou actuelles carrières d’extraction s'en trouve quelque peu modifié : signe d’un modernisme obligé. Dorénavant, les terres argileuses sont acheminées vers les usines de fabrication, par bandes transbordeuses. Il s’agit là, en fait des couvercles demi-cylindriques qui cachent l’ immense tapis roulant, large d’un mètre qui se déplace à la vitesse de 1,3 m à la seconde.
200 tonnes de l’heure Cette installation a été conçue et installée par la Société CERATEC. Elle aura une capacité de fournir 200 tonnes de terre à l’heure, alors que les petits trains, devenus archaïques, ne pouvaient, au mieux, acheminer 120 Tonnes/heure vers les ateliers de fabrication. Au niveau des extractions futures, tout a dû être repensé en fonction de l’installation quasi-définitive du tapis roulant .
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Autour des trous de briqueteries Ils…ce sont ces petits trains que chaque habitant de la région briquetière ploegsteertoise connaît pour les avoir regardés en rêvant comme un enfant..., le temps d’une promenade aux alentours des « trous de briqueteries ».
Mais il convient dorénavant de parler au passé ! Les Briqueteries de Ploegsteert avaient décidé de procéder à un investissement important : celui de supprimer les voies « Decauville » pour les remplacer par des tapis roulants qui achemineront automatiquement l’argile vers la fabrication.
Vers 1930, déjàGrâce aux nombreux témoignages de M. Jacques de Simpel, un ancien des briqueteries, nous savons que les premières voies « Decauville » avaient de 60 cm de largeur (NDLR : du nom de l’inventeur Paul Decauville, industriel français 1846-1922) ont été installées avant 1930. A cette époque, les convois de six wagonnets étaient tractés par des chevaux. Probablement en février 1932, arriva un premier locotracteur monocylindre, semi-diesel (sic) et allumé par mèche, qui tira des rames de huit wagons. C’était un véritable progrès pour une briqueterie qui portait le même nom. Puis, on investit dans un nouveau locotracteur plus moderne, de la marque Moës - Waremme, un engin capable de tirer un train de 9 wagonnets, d'une capacité de 750 litres chacun.
L'esor de la briqueterie du Progrès qui devient entretemps « Briqueteries de Ploegsteert » fait augmenter le nombre de convoi : elle achète un deuxième, puis un troisième locotracteur. Le va-et-vient des petits trains se multiplie, l’aspect bucolique de la campagne qui encercle la briqueterie ne perd rien de son charme. Bien au contraire. Une tonne pour deux épaulesAu cours des années 1960, : les machines deviennent plus puissantes et les wagonnets augmentent leur contenu : ils ont une capacité de 1500 l. . Mais les étroites voies ferrées « Decauville » restent inchangées : les courbes, les aiguillages, les éclisses boulonnées restent toujours pareils. La forme des berlines, triangulaires à la pointe vers le bas, ne change guère non plus : elle permet le déchargement de la terre (= 1 tonne) rien que par le basculement du bac poussé par la force d’un homme ! Certes, ce système d’acheminement de la terre paraissait peut-être d’un autre temps, mais il rendait toujours les mêmes services que par le passé : avec une fiabilité sans faille et une facilité remarquable d’installation néanmoins toujours provisoire. A la ferraille ?Aujourd’hui, tout est démonté ; les rails sont retirés. Les wagonnets sont mis en pièces détachées. Le non récupérable est parti à la ferraille. SAUF DEUX WAGONNETS, PROMIS POUR ENJOLIVER LES RONDS-POINT DU BIZET. Heureusement, car demain, il ne restera plus guère de traces de ces fameux petits trains de terre qui ont roulé durant plus de 70 ans à travers les champs et étangs du Touquet, |
16:07 Publié dans BRIQUETERIE | Commentaires (1) | Facebook
12 juillet 2012
Deux wagonnets ont été sauvés de la ferraille !
Content, je le suis ! Et certainement pas le seul ! Ce wagonnet qui trône élégamment au milieu du rond-point du Bizet représente désormais un riche symbole pour le patelin bizétois ainsi que l' ancienne commune de Ploegsteert.
Mais attention... cette installation n'est certes pas... une innovation puisque...en 2010, un autre wagonnet avait déjà pris place au rond-point de l' Epine, et ce, avec beaucoup plus de discétion !
Un petit rappel de ce que l'ami Didier écrivit sur son blog, à l'époque. Intéressant à relire, avec les commentaires !
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11 juillet 2012
Il sillonnait la campagne du Touquet !
Que de discussions pour cette benne basculante, installée en ce début juillet 2012, sur le rond-point du Faubourg du Bizet !
Qui est à l'origine de quoi ? Qui est intervenu pourquoi ? Mais peu importe de savoir qui a fait quoi !
Cette "berline", telle qu'on l'appelait communément entre "Briqu'teux", représente beaucoup pour tous ceux qui ont travaillé aux Briqueteries de Ploegsteert.
Ce magnifique symbole, joliment mis en valeur, m'a poussé d'une envie : celle d'ouvrir les pages de mon Blog pour évoquer la vie du Briquetier !
Au Touquet, elle commença après la guerre 14 - 18 ! La région du front complètement dévastée, il fallait tout reconstruire ! TOUT ! Et en briques !
Pour commencer, voici un petit clip qui illustre la vie de ces wagonnets, accrochés en un "petit train" qui sillonnait, année après année, la campagne du Touquet....
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