15 février 2014
Ils vont célébrer l'anniversaire de la mort d'Albert Ier
Le 17 février, les patriotes cominois vont à nouveau se réunir autour des monuments puis et autour d'un verre pour honorer la mémoire du Roi-Chevalier Albert Ier, celui-ci qui commanda l'armée belge durant la guerre 14-18.
Mais qui était-il vraiment, ce 3e roi des Belges, "roi-chevalier", et mari d'Elisabeth : seules notions dispensées à l'école ! (Il y a 50 ans !. Mais, en dit-on plus aujourd'hui ?)
Le site "Herodote.net", né en 2004, nous dit tout ! Voici ce qu'André Larané nous propose de lire pour en savoir plus .
Quand Albert 1er devient le troisième roi des Belges, le 23 décembre 1909, à la mort de son oncle Léopold II, la monarchie est au plus mal, frappée par l'impopularité de l'ancien souverain.
Il a scandalisé ses concitoyens par ses frasques mais il a aussi donné à la Belgique, État improbable, un statut de «puissance planétaire» grâce à ses entreprises coloniales.
Albert 1er va quant à lui restaurer l'honorabilité de la famille royale.
Il va surtout, dans les épreuves de la Grande Guerre, offrir à la monarchie ses lettres de noblesse et installer la Belgique à l'avant-scène de la diplomatie européenne.
Son courage et son engagement au service de la paix lui ont justement valu le surnom de «roi-chevalier».
Du bonheur conjugal à la guerre
Quand il est appelé sur le trône, à 34 ans, Albert est déjà un homme mûr. Marié à Élisabeth, duchesse en Bavière, il a trois enfants : Léopold, qui succèdera à son père, Charles, qui assumera la fonction de régent, et Marie-José, dont le mari deviendra le roi d'Italie Humbert II.
La famille offre l'image du bonheur conjugal, de quoi rassurer les Belges après les turpitudes de la fin de règne de Léopold II. Tout bascule avec l'invasion de la Belgique, État neutre, par l'armée allemande, le 4 août 1914.
Le roi prend le parti de résister et exige d'assumer sa prérogative de commander l'armée. En octobre 1914, comme le général Joffre lui ordonne d'évacuer la Belgique avec les débris de son armée, il décide de n'en rien faire et prend la décision inouïe de se replier sur la ligne de l'Yser, le dos à la mer.
Sur ce territoire grand comme un mouchoir de poche, protégé de l'invasion par l'ouverture des digues et l'inondation de la plaine environnante, il va dès lors résister à l'occupation pendant toute la durée de la guerre.
Albert 1er mène en parallèle une action diplomatique vigoureuse dans le but d'aboutir au plus vite à une paix de compromis. Il soutient le pape Benoît XV dans ses tentatives de conciliation et, en 1917, engage les jeunes princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme dans la plus grande négociation secrète de la guerre, avec la complicité de l'empereur d'Autriche Charles 1er.
Les deux officiers ont l'avantage d'être les frères de Zita, épouse de Charles 1er et vont user de cette relation familiale pour transmettre les messages entre les négociateurs des deux camps. La négociation va échouer au bout de quatre mois, du fait en particulier du refus de l'Italie de renoncer à ses prétentions territoriales !...
Enfin, le 22 novembre 1918, le «roi-chevalier», la reine et leurs enfants font une entrée triomphale à Bruxelles.
Le devoir
Sans attendre la libération complète du territoire, le 11 novembre 1918, au château de Loppem, le roi reçoit les représentants des principaux partis et met sur pied un gouvernement d'union nationale en vue de reconstruire le pays.
Il soutient l'instauration du suffrage universel, à partir de vingt-et-un ans, qui sera voté en décembre 1918. Il donne aussi son aval à la création, à Gand, d'un établissement d'enseignement supérieur en néerlandais.
Albert 1er intervient comme il va de soi dans les tractations qui vont mener au traité de paix de Versailles, le 28 juin 1919. À la grande différence des Français et deClemenceau en particulier, il refuse d'accabler l'Allemagne, digne en cela aussi de son surnom de «roi-chevalier».
Il ne veut pas que soit soulevée la question des atrocités allemandes commises sur son territoire en août 1914 et regrette que son armée participe à l'occupation de la rive gauche du Rhin. Il obtient que soit abrogé le statut de neutralité de 1831, qui a si mal servi la Belgique. Mais c'est à son corps défendant que son pays annexe les districts d'Eupen et Malmédy, en partie francophones et germanophones (ainsi que les petites colonies allemandes du Rwanda et du Burundi).
Deux ans plus tard, il concourt à la signature, le 25 juillet 1921, du traité instituant l'Union économique belgo-luxembourgeoise avec le grand-duché de Luxembourg.
C'est une très lointaine préfiguration du Benelux institué le 5 septembre 1944 avec les Pays-Bas.
Quelque peu las, le roi n'aura pas le loisir de vieillir. Parti en solitaire pour l'ascension d'une aiguille, à Marche-les-Dames, près de Namur, il fait une chute mortelle le 17 février 1934. Il n'a pas encore 59 ans.
Son fils Léopold III (33 ans) lui succède. Servi par la popularité de sa belle épouse, la reine Astrid, il ne témoignera pas, pendant la Seconde Guerre mondiale, du même courage que son père et sera à l'origine d'une grave crise monarchique.
21:26 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, MEMOIRE COLLECTIVE, PATRIOTISME, PIQUE DE LA TOILE | Commentaires (1) | Facebook
27 novembre 2013
Ce qu'il reste d'avant 14 !
Sur le rond-point de la place de Ploegsteert, deux gros poteaux de pierre se dressent devant la charrue réversible (à deux socs) exhibée ostentativement sur un volumineux bloc de schiste qui s'efffrite au fil du temps. Si vous mettez vos lunettes anaglyphes, et que vous cliquez sur la photo ci-dessus, vous pourrez les voir distinctement au devant du parterre circulaire qui somme toute, fait honneur à la "Queue de Charrue".
Mais pourqu'est-ce que je vous propose cette photo ?
Simplement, parce que ces poteaux ont leur petite histoire et qu'ils sont les seuls rescapés des ruines de la guerre 14-18.
Remarquez sur la photo ci-dessous : Une vue de l'Hotel de la Rabecque (à l'emplacement de la KBC) qui jouxtait presque l'ancienne chapelle de la Rabecque, qui fut construite plus en avant de l'église actuelle. Observez le muret surmonté de grilles, et... ces fameux poteaux qui délimitaient un parvis d'église.
D'après la photo suivante, toujours d'avant 14, (Le cachet de la poste faisant foi) ces "piquets de pierre" devaient être assez nombreux puisqu'ils séparaient la place en deux parties. Pourquoi ? Peut-être qu'un authentique Ploegsteertois de souche le sache !
Enfin, après la reconstruction du village, avec son église actuelle, deux piquets refont leur apparition sur une autre très ancienne photo. Le parvis a disparu, mais un kiosque pittoresque se dresse au beau milieu de l'espace public. Les concerts donnés de ce podium devait réunir probablement toute la population du Bourg.
Aujourd'hui, l'arbre du Centenaire de l'Indépendance de la Belgique (1830 - 1930) dresse son épais feuillage devant la coquette façade en brique de la Maison Communale qu'on ne voit presque plus.
23:20 Publié dans MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
16 novembre 2013
Avant les frites, on y fabriquait de la céramique !
Notre ami Damien vient de nous rappeler, qu'il y a 10 ans, l'ancienne usine, ex- "Le Grès de Warneton" cessait inexorablement son activité, sa production... contraignant ainsi tout son personnel à se débrouiller autrement pour gagner sa croute !
Voici deux clips-souvenir qui montrent combien l'activité de cette industrie céramique débordait de dynamisme, possédait un savoir-faire, et bénéficiait d'un enthousiasme qui favorisait l'ardeur au travail.
Et voyez aussi la 2de partie
10:09 Publié dans DES MOUNTCHES, MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
20 octobre 2013
Comment les soldats de 14-18 arrivèrent chez nous ?
Au hasard de mes périginations sur Internet, je découvre une vidéo "qui date" et qui entre dans l'air du temps, à... Plugstreet ! En voici la traduction de présentation :
Pendant la Première Guerre mondiale, les alliés se mirent à construire des voies de chemin de fer dans toute la France pour transporter hommes et fournitures. La méthode la plus rapide de l'époque fut d'installer un réseau de deux pieds (60cm) de ligne à voie étroite. (NDLR : comme les "petits trains Decauville des briqueteries")
Nous voyons d'abord les hommes de l'armée britannique occupés de poser des traverses de ballast ainsi que le chargement et la pose de rails pré-assemblés. Ensuite, nous "prenons le train" le long des routes de campagne et à travers les rues de la ville. Le film se termine par des scènes d'embarquement de soldats à destination des lignes de front.
Après la guerre, les lignes et locomotives ont été abandonnées.
11:46 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, MEMOIRE COLLECTIVE, PIQUE DE LA TOILE | Commentaires (1) | Facebook
20 septembre 2013
Pour se mettre dans l'ambiance de 2014 - 18 !
Bunker allemands, blockhaus, abris anglais... Discrètement, notre enclave en compte plusieurs souvent laissés en l'état. Leur réserve-t-on quelque attention, quand, au détour d'une promenade, ces énormes cubes de béton armé à la ferraille toute rouillée réapparaissent comme s'ils voulaient se déterrer pour nous aider à faire notre... Devoir de Mémoire.
Au hasard de mes soirées de surfing sur la toile, un clip flamand m'a amusé. Puis-je vous inviter à le regarder, même si c'est en "platt' vlaams". Ce qui le rend typique de chez nos voisins !
23:06 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, INSOLITE, MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
03 septembre 2013
Vous les reconnaitrez, oui ???
En préparant mes prochains "clips-souvenir" réservés à l'année 1993, qu'est-ce que je retrouve ? Une pellicule 24x36 d'un cliché pris à la ducasse de Ploegsteert. Cette fête populaire du Bourg, édition 2013, n'étant pas encore terminée ce mardi, je m'empresse de vous proposer le positif qu'un petit et vieux logiciel m'a permis de réaliser. Il s'agit donc d'une photo qui a 20 ans et qui fera "rescussitera" une personnalité sympathique : le temps que les anciens Ploegsteertois penseront à lui.
22:04 Publié dans MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (1) | Facebook
08 juillet 2013
Un clip qui rappelle plein de souvenirs !
Les habitants de Ploegsteert aimeront-ils cette vidéo piquée du net. Elle nous rappelle le travail des champs exécuté à la force des chevaux qui tiraient la charrue pour labourer la terre. Le fermier la guidait en maintenant fermement "la queue de charrue".
Cette époque n'existe plus. Mais qu'elle était belle !
23:34 Publié dans ARTISTIQUEMENT BEAU, MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
29 juin 2013
En "gardienne", j'y suis allé !
Voilà une bien belle photo ancienne illustrant le parvis devant l'église du Bizet. On y voit le bâtiment de l'école gardienne au rez-de-chaussée et l'école des filles à l'étage. A gauche de la photo, la batisse du Couvent des Soeurs (de st-Vincent de Paul) de Neuve-Eglise (?).
A l'avant plan, deux parterres tentaiet d'enjoliver le lieu jadis très fréquenté les dimanches et lors des missions ou lors des semaines saintes. Assurément, ce lieu, où résonnent les cloches encore aujourdhui, appelait les fidèles nombreux à effectuer leur dévotion.
Selon mon souvenir, une seule manifestion "laïque" s'y est déroulée : le spectacle d'une moto funambule s'avançant sur un cable tendu, partant d'une fenêtre de l'étage (à droite) de l'école et fixé au clocher par l'ouverture des abat-sons. Les Bizétois, venus en masse, en sont restés bouche bée. Mais qui s'en souvient aujourd'hui ?
Aujourd'hui ? Oui, les années ont passé. Le Concile et les "paveurs" sont passés. Les parterres obsolètes ennuyant les automobiles, ont été forcés de céder la place aux petites jardinières communales. Et le parvis est devenu une aire tranquille de stationnement. Même pour les gros engins ! La preuve !...
Vous ne pouvez contempler cette photo anaglyphe qu'à l'aide de lunettes spéciales "rouge-cyan". Si vous n'en possédez pas, signalez-le moi ! Par mail, facebook, tél., écrit, ...
A votre meilleure convenance !
Cliquez sur la photo pour l'agrandir.
20:49 Publié dans MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
24 juin 2013
Il n'y a plus de Drève !
Cette drève de la Rabeque, voie privée déservant les deux fermes "La Grande Rabeque" et "La Petite Rabeque", et soumise à une servitude pour le passage du public, n'avait ni revêtement asphalté, ni limitation de vitesse. Un chemin en caillasse, guère plus large que 3 m, permettait aux piétons, vélos et charrois tractés par cheval, un bref pélerinage à la petite chapelle ou un raccourci pour se rendre au Gheer !
Les peupliers de cette vieille photo ont été abattus en + 1960. A la même époque, d'autres ont été replantés, en quantité équivalente sur deux rangées de part et d'autre du chemin. Grâce à ce soucis déjà "écolo", le nom de "Drève" a pu être gardé !
Sous le mayorat de feu Albert Laroye, (vers 1973), ce chemin agricole s'est vu revêtu d'une couche goudronnée... ceci afin de permettre aux automobilistes un accès plus court vers le quartier du Château Nonnet (Inter-Discount et Pompes) sans passer par le hameau du Bizet, dont le "Stop" de la Ville de Gand procurait déjà bien des soucis aux autorités communales, préoccupées par et souhaitant un afflux croissant de la clientèle française. "La Rabeque", ce chemin buccolique, "la plus belle drève de Belgique", comme disait un ancien Ploegsteertois (J-M.L), comme une médaille, a eu ses avers et ses revers. On s'en souvient !
Voici quelques années, les arbres dressés côté ouest, et trop peu élagués ont dû être abattus. "Quel dommage", tel était le sentiment de la population bizétoise. Mais, un peu plus tard, un chemin piétonnier a été créé entre les vieux arbres rescapés permettant ainsi aux adeptes de la marche à pied, un nouvelle promenade plus en sécurité. Car, gare aux chauffards et aux fous de la vitesse !
Au cours de ce printemps 2013, à la surprise de tous, ce sont les Peupliers, côté "Réserve Naturelle" qui sont tombés avec fracas sous l'effet irrémédiable des bruyantes troçonneuses.
Reste les souvenirs ! Comme celui de ma petite pièce que je glissais dans la fente creusée dans la porte de la petite chapelle, avant le petit pique-nique préparé par ma Maman. Avec appétit, je mangeais ma tartine à la confiture-maison de rhubarbe, et assis entre les arbres... nous écoutions les oiseaux, ou regardions les chevaux tractant la moissonneuse. J'avais six ans !
Ces deux photos couleurs, à regarder avec les lunettes (rouge-cyan) représentent :
l'une l'aspect actuel comparé à celle d'époque,
l'autre : un saisissant relief sur une "souche" dont on peut compter les stries.
(Merci à José P. et Yvan Gr, pour leur prêt)
11:12 Publié dans MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
19 juin 2013
40-45 : C'était comment pendant la guerre ?
Permettez-moi de vous proposer une petite heure pour regarder ce document très instructif pour s'imaginer ce qu'ont vécu nos parents, grands-parents ! Tout y est raconté ! Facile à comprendre.
Témoignages !
23:25 Publié dans C'ETAIT en 40 - 45, MEMOIRE COLLECTIVE, REFLEXIONS | Commentaires (0) | Facebook
03 juin 2013
The Memorial, vu en 3D !
Wouaw ! J'y suis content ! J'ai trouvé le truc pour créer de splendides images en relief 3D ! Hélas, pour contempler la 3e dimension, celle de la profondeur, il vous faut utiliser des lunettes rouge et bleu comme celles indiquées ci-contre. Si vous n'en possédez pas, faites-moi signe par mail.
Voilà, il ne vous reste plus qu'à cliquer sur le mot "Youtube" (en bas, à droite de l'image) pour agrandir le clip, mettre le son au maxi, et... remplir votre écran de toute la quiétude et de la splendeur du lieu pour vous souvenir d'un bien triste événement de l' Histoire !
11:45 Publié dans ARTISTIQUEMENT BEAU, C'ETAIT EN 1914 - 18, MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (4) | Facebook
30 mai 2013
Une rue riche de souvenirs !
La "rue de l'Eglise" ? Aah, la rue de l'église ! Je me souviens de la haute importance accordée à la première lettre de ce nom de rue : E ou é de laquelle dépendait entièrement le sens accordé à ce mot ! Au collège, si on ne badinait pas avec l'amour, on ne mégotait pas sur l'orthographe liturgique. Surtout celle-là.
Autrefois, cette rue était en "cul de sac". Quel qualificatif grossier pour une rue qui connut tant de bondieuseries ! C'était au temps où les processions existaient encore et que le curé cloturait en exhibant l'ostensoir sous le baldaquin porté par les marguilliers. Les écoliers habillés de robes soyeuses pour représenter les anges ou les saints du paradis, suivaient la Fanfare St-André jouant une marche lente et solennelle. Au passage de la procession, les fidèles-habitants s'agenouillaient sur leur seuils, se signaient après s'être affairés à pavoiser et décorer leur façade d'un drapeau ou d'une statue illuminée de bougies pour imiter d'adorables petits autels.
Sur les deux photos anciennes, dont l'une nous rappelle les 50 années et les dévouées Petites Soeurs de la Providence, on peut remarquer l'aspect architectural qu'avait l'école des Garçons, d'où fut arrêté l'instituteur Paul Rose. Observez aussi la salle du patronage et la joliesse de la maison à balcon, réservée au chef de l'école
Tout cela a bien changé ! Je vous laisse à vos souvenirs !
Voici aussi une photo 3D d'aujourd'hui : La rue de l'Eglise n'est en effet plus ce qu'elle a été ! Elle offre du stationnement et un accès au quartier des Pâquerettes !
14:40 Publié dans MEMOIRE COLLECTIVE, REFLEXIONS | Commentaires (0) | Facebook
23 mai 2013
Nos aïeuls ne reconnaîtraient plus leur Bizet !
Dommage que les vieilles cartes-postales, illustrant des vues oubliées ou disparues, ne ressortent pas mieux de leur cachette ! Cela permettrait à tous de se mieux se rendre compte des changements opérés dans nos rues, depuis plus d'un demi-siècle. Nos petits-enfants pourraient aussi s'imaginer l'allure que leur village présentait autrefois, "dans l'ancien temps" : avant l'ère de l'automobile, avant l'ouverture des frontières, avant l'arrivée de la société de consommation à outrance.
L'ancienne photo présentée ici, montre la rue d'Armentières, pavée, vue vers la France. Avec, dans le fond, les barrières douanières et les maisons de rangée construites par de talentueux maçons qui étaient fiers de leur boulot ! Sur la droite, l'entrée d'un estaminet "La Belle-vue", où l'on dégustait déjà la bière Van Uxeem. Puis, dans ce même café, vint s'installer un coiffeur, "Roger", qui coupait les cheveux ou rasait la barbe des clients qui, en attendant leur tour, buvait, discutait, jouait au billard. Dans l'entrebaillement de la porte, un homme, assis sur une chaise, tuait le temps... à "regarder les passants", pour reprendre l'expression typique de ce loisir.
Tout cela a bien changé. En témoigne cette photo que vous pouvez regarder "en relief", à l'aide de lunettes "rouge (G) et bleu(D)".
19:35 Publié dans MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (1) | Facebook
11 mai 2013
"Elles sont bonnes, vos patates ?...."
Alors qu'aujourd'hui, de nombreux et importants convois de pommes de terre passent la frontière en enjambant la Lys au Badou, pour aller approvisionner la nouvelle usine où autrefois on y fabriquait des "jattes". il me revient en mémoire une anecdote qu'avec plaisir je veux vous raconter. Permettez-moi d'actionner mon petit "Rétro-Viseur" et essayez d'imaginer cette péripétie vécue au Bizet, un vendredi matin.
Cela s'est passé dans les années 70. Au volant de ma première bagnole, une Simca 1100, j'étais allé acheter des "nouvelles pommes de terre" au marché d'Armentières. Combien ? Qu'importe : Un sac-filet transparent d'une dizaine de kilos, déposé dans le coffre. Pas un sac de jute ! Non, c'était le début du plastic.
Arrivé à la douane, passé la française, je m'approche de la belge.
L'uniforme est encore en kaki. J'arrête "mon véhicule", j'ouvre le carreau juste devant le douanier qui patiente que l'heure tourne, les bras dans le dos.
- "Vous avez de la marchandise ?"
Et comme je ne sais pas mentir de peur de devenir rouge-écarlate, et qu'en plus, j'ai bien trop peur de devoir ouvrir le coffre, je réponds :
- "Un peu de pommes de terre".
- "Montez-moi ! "
Je deviens nerveux, car je sens que je risque quelque chose. Quoi ? N' sais pas !
Quelques secondes plus tard, à deux, derrière la voiture avec le hayon béatement ouvert, nous contemplions mon modeste achat qui sentait bon la terre. Il me regarde,méfiant :
- "Elles sont bonnes, vos patates ? Vous avez un certificat ?"
- "Bien sûr qu'elles sont bonnes, sinon je ne les aurais pas achetées au marché d'Armentières !"
Doutant de la sincérité de ma réponse, il appelle son collègue qui tourne en rond et fait les cent pas !
- "Viens voir ! Il passe avec des patates !"
L'autre, peut-être avec une sardine à la manche en plus, ne déserre pas les dents; s'approche, regarde mes patates, hausse les épaules, et... va plus loin ! Le premier, désapprouvé par le second, me lance :
- "Allez, c'est bon, 'pouvez passer !"
Ai-je profité d'une faveur ? M'a-t-on pris pour un fraudeur ? Est-il content de lui, ce contrôleur ? Hélas, cette dernière réflexion est encore aujourd'hui, en vigueur !
Pour votre plaisir, voici deux photos à cliquer pour vous permettre de comparer les époques.
Mettez les lunettes anaglyphes.
17:43 Publié dans HUMORISTIQUE, MEMOIRE COLLECTIVE, REFLEXIONS | Commentaires (1) | Facebook
04 mai 2013
On n'a plus rien à déclarer !
"Passer la douane..." : une expression devenue obsolette depuis le 1er janvier 1993, jour qui vit la disparition des douaniers aux postes frontières franco-belges. Il fallut pour cela, que l''Europe, (si on peut l'appeler ainsi) acceptait la libre circulation des marchandises à l'intérieur de ses limites européennes.
Comment cela se passait avant cette date ? Oh lala ! Que de souvenirs.
Plantons d'abord le décor... d'il y a cinquante ans. Comme en témoigne cette photo prise à la douane française du Bizet, la frontière entre les deux pays se remarquait surtout par des barrières qui pouvaient se baisser et barrer la route aux automobiles. Elles étaient bien moins nombreuses, c'est vrai ! Pour les douaniers, il leur fallait surtout contrôler les petits "fraudeurs" qui tentaient d'épargner quelques sous en "passant" du tabac (provenant de Belgique), ou de l'alcool (provenant de France).
A l'arrêt d'autobus tout proche, quelques minutes avant le départ pour Armentières, l'agent douanier de faction entrait dans l'autocar pour vérifier le contenu des sacs à main de ces Dames ou les musettes de ces Travailleurs, en espérant prendre quelqu'un en flagrant délit de fraude ! Une inspection fébrile et des voyageurs potentiellement suspects.
Pour les frontaliers-cyclistes, souvent fraudeurs, l'important était de garder son sang-froid à la question :
- "Quelque chose à déclarer ?"
- "Non, rien
- "Bon, allez !"
C'est vrai qu'ils et elles avaient plus d'un tour dans leur sac : dissimuler le paquet de toubac écrasé sous le couvre-selle du vélo; ou glissé dans l'invisible "poche de fraudeux"... accrochée sous les jupes.
Combien sont les familles bizétoises, à l'approche des fêtes de Communions, qui ne sont pas allées s'approvisionner en vin et rhum, à proximité du.... "Coulomb" ?
J'arrête là quelques-uns de mes souvenirs de jeunesse. Libre à vous, amis lecteurs, d'en dénicher d'autres et de nous les faire revivre.
__________
2013 - Le lieu, aujourd'hui, ne ressemble plus à ce qu'il était vers les années 50. La salle Palate que l'on reconnaissait à droite, a disparu. Place aux bagnoles...! n'Y a plus de douaniers, plus de contrôle. C'est l'Europe... et c'est à qui passera la premier pour aller faire le plein de... "cloppes" !
(cliquer sur la photo et regarder avec les lunettes anaglyphes)
21:53 Publié dans MEMOIRE COLLECTIVE, REFLEXIONS, VIEUX CLICHES EN CLIP | Commentaires (0) | Facebook
27 avril 2013
"Le Bizet" belge ferait-il concurrence à... Paris ?
Alors que les préparatifs du 100e anniversaire de la Grande Guerre se mettent en place, les Anciens Bizétois se souviennent qu'autrefois, la génération de leurs parents se plaisait à comparer le hameau du Bizet à un "Petit Paris" ! On y faisait bombance chez Palate ou chez Lamatine, on y buvait le "bock" au café, à tous les coins de rue. Les tisserands, frontaliers et... fraudeurs, passaient la douane, deux à quatre fois par jour, pour aller gagner le pain que toutes les familles attendaient.
Vous l'aurez deviné ! C'était au temps où je portais encore des courtes culottes. A peu près 60 ans ! Nous les gamins, nous jouions aux billes avec les autres gosses de la rue, dans la "rigole" qui longeait le trottoir. Les filles, plus dociles, s'amusaient à sauter à la corde au beau milieu de la rue : deux d'entre-elles tournaient, les autres dansaient et chantaient au rythme des rotations :"Saint Pierre, donne-nous les clefs, les clefs du paradis terrestre..." La mixité n'était pas de mise : voire interdite. Et les parents nous surveillaient en tuant le temps à bavarder entre voisins, assis à califourchon sur des chaises et accoudés sur les dossiers.
A cette époque (début des années 50), la télé n'avait pas encore fait son entrée dans les maisons.
Quel bonheur ! D'avoir pu vivre ces années-là !
Voici une photo d'époque de mon quartier. Jadis, c'était un passage obligé pour tous les événements : enterrements, processions, communions, cortèges, courses cyclistes, défilés des combattants, le chemin de croix de Pâques, ou l'appel au secours chez "Les Petites Soeurs de la Providence".
-------------------------
2013 ! "Le Rétro-Viseur qui fait revivre" veut aussi vous montrer le même décor... mais d' aujourd'hui.
ET EN RELIEF !
Pour cela, il vous faut regarder cette grande photo "anaglyphes", au travers de lunettes "rouge-bleue" qui vous permettront de sentir le relief et d'apprécier la profondeur... au fond de laquelle les grands arbres du "Couvent" ont disparu !
23:49 Publié dans MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
20 janvier 2013
On compte sur vous, les Collégiens !
Voici une photo piquée du net, LA TOUSSUIRE, une station de neige des Alpes. Un important groupe d'étudiants de St-Henri y sont, là-bas, cette semaine pour faire connaissance sportive avec le ski, en vrai décor naturel.
Allez, les Collégiens,... ici, à Comines, on compte sur vous pour nous envoyer beaucoup de photos. Grâce à l'outil internet et Facebook, c'est possible. (L'adresse :
Classes De Neige Ish
De mon temps, les années 60, nous allions... en retraite, quelques jours, dans le Hainaut, pour se resourcer la foi !....
Mais aujourd'hui ! Savoir skier, faire de vélo, pouvoir nager, parler des langues, sont, à mon humble avis, bien plus importants que "sauvegarder son état de grâce" !
10:16 Publié dans MEMOIRE COLLECTIVE, QUELLE HUMEUR ? | Commentaires (0) | Facebook
13 janvier 2013
Quand le "Rétro-Viseur" rencontre un autre "rétro-viseur" !
Tout à fait par hasard au cours de l'un de mes passe-temps favoris (le surfing sur la toile), l'écran de mon bon petit Mac, me réchaufant les genoux, projette un petit film hollandais, relatant la vie rurale d'un village hollandais : Westerhoven, à 10 km de la frontière belgo-hollandaise, et intégré à la ville de Bergeijk, une ville de... 18.000 habitants. Comme par hasard, en effet !
Ce souvenir cinématographique date de 1953, une année qui me fut particulièrement pénible par le décès de mon père. Non sans émotion, j'ai visionné à maintes reprises les différents épisodes de cette collection mise sur Youtube. Si ce clip ne relate pas authentiquement notre vie locale, il réussit par contre à en FAIRE REVIVRE certains aspects, particulièrement : l'école, les vêtements, les jeux de récréation, le travail en briqueterie, le cheval de trait, etc...
N'hésitez pas à regarder les autres épisodes qui apparaitront en fin de film. Bon amusement !
21:48 Publié dans MEMOIRE COLLECTIVE, PIQUE DE LA TOILE | Commentaires (0) | Facebook
05 novembre 2012
Le Semi-Marathon du Souvenir... SOUVENIR DE QUOI ????
Cette semaine précédant la commémoration de l'Armistice, puis-je vous inviter à regarder, sur "plein-écran", cette vidéo qui retrace le drame vécu par ces Soldats britanniques venus trouver la mort sur la ligne du front de 14-18. Ce film dure trois-quarts d'heure, mais à la 35e minute les images et la narration nous montrent la terrible bataille de Messines, dont nombre de tués sont enterrés sur le sol de Plugstreet.
On y rencontre aussi Taff Gulligham... l'historien anglais qui a érigé la croix Khaki-Chums, à St-Yvon.
Taff Gulligham disait en 1999 : "Sur base de livres et d'une carte précise dessinée par Bruce Bairnsfather, nous savons que la ligne des forces anglaises se trouvait à deux pas d'ici, et que la ligne allemande se trouvait à peine à 150 m."
Cette croix commémore surtout la "Christmas Truce" (trêve de Noël) qu'ont voulu respecter les soldats Anglais et Allemands, en 1914 et dont Bruce Bairnsfather en fut un participant. Il en a d'ailleurs croqué une scène !
Ce même Taff Gulligham, est revenu en 2003, à St-Yvon, accompagné de ses copains de "re-acting" pour rehausser l'inauguration de la place commémorative dédiée au caricaturiste britannique Bairnsfather.
22:16 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, MEMOIRE COLLECTIVE, PIQUE DE LA TOILE | Commentaires (0) | Facebook
13 octobre 2012
Du changement ? C'est à voir... grâce à ce clip !
08:23 Publié dans ARTISTIQUEMENT BEAU, INSOLITE, MEMOIRE COLLECTIVE, REFLEXIONS, VIEUX CLICHES EN CLIP | Commentaires (1) | Facebook
11 juin 2012
Et si le Château n'avait pas volé en éclats !
La nouvelle bannière que vous découvrez ci-dessus, résume tout ce que j'aime bien de Plugstreet : me balader dans les bois de Ploegsteert en me représentant, à cet endroit précis de la montée de la Hutte, le superbe Château qui surplombait toute la vallée de la Lys jusqu'Armentières. Cette prestigieuse construction fut bombardée en 1914 - 18 : un désastre que Bruce Bairnsfther a illustré sur papier, comme beaucoup d'autres dessins qui ont permis de situer l'endroit exact du match de foot, lors de la fraternisation de déc. 1914.
Le "Rétro-Viseur" poursuivra, tout doucement, son petit bonhomme de chemin.
Avec Carnegie en priorité.
16:03 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
23 avril 2012
25 avril 1915,... Il a cueilli des Violettes !
Cela fait bien longtemps que je voulais réaliser ce petit clip, pour honorer la mémoire de ces Tommies lancés sur le Western Front de 14-18, pour venir faire la guerre, plus par idéal que pour nous défendre. Mais nombreux ont été ceux qui n'ont pas revu leur chérie, leur maman, leur famille, laissées la-bas, Outre-Manche !
VILLANELLE
Violets from Plug Street Wood,
Sweet, I send you oversea.
(It is strange they should be blue,
Blue, when his soaked blood was red,
For they grew around his head;
It is strange they should be blue.)
Violets from Plug Street Wood-
Think what they have meant to me-
Life and Hope and Love and You
(And you did not see them grow
Where his mangled body lay
Hiding horror from the day;
Sweetest it was better so.)
Violets from oversea,
To your dear, far, forgetting land
These I send in memory,
Knowing You will understand.
21:51 Publié dans ARTISTIQUEMENT BEAU, C'ETAIT EN 1914 - 18, MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
09 août 2011
La 3e Exposition, en l'an 2000
En l'an 2000, l'ancienne commune de Ploegsteert, avec son Bourg et son hameau du Bizet, a réussi à présenter un premier spectacle de théâtre ambulant retraçant une facette de son histoire : celle de la guerre 14-18 qui a plongé ses habitants dans une misère atroce suivie d'un espoir de reconstruction et... d'amour !
En aurait-on oublié le titre : "Reviens vite, je..."
Des acteurs et collaborateurs, une exposition de caricature en suivit.... En voici l'affiche
22:05 Publié dans DE LA CARICATURE, MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
07 août 2011
L'affiche de la 2e Expo
Cette première expérience d'exposer les caricatures de mes amis se révéla tellement amusante que, quelques années plus tard, j'entrepris une nouvelle exposition, de même genre, avec, exposée sur les cimaises, une nouvelle centaine de "croqués" observés dans mon entourage.
L'affiche était celle-ci :
09:46 Publié dans DE LA CARICATURE, MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
05 août 2011
Ma 1ère Exposition de Caricatures
C'était, en effet, il y a 20 ans. Elle avait pour thème "Des Saints Cominois",... subtil jeux de mots pour exprimer "dessins cominois"... pour lesquels j'avais pris un grand plaisir à croquer, à leur insu, 120 citoyens de Comines-Warneton, mais aussi, dois-je l'avouer, essentiellement de Ploegsteert et Le Bizet.
Qui se rappelle de l'affiche ?
20:03 Publié dans DE LA CARICATURE, MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (1) | Facebook