10 novembre 2012
Ce ne sera pas la même "interprétation" !
Une illustration des soldats anglais traversant les bois de Ploegsteert, "Plugstreet Wood", par la Regent-street.
Près d'un siècle plus tard, voici une "avenue" semblable que près de 2000 joggeurs (ou un peu moins) emprunteront ce dimanche, 11 novembre, pour commémorer le sacrifice des premiers.
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05 novembre 2012
Le Semi-Marathon du Souvenir... SOUVENIR DE QUOI ????
Cette semaine précédant la commémoration de l'Armistice, puis-je vous inviter à regarder, sur "plein-écran", cette vidéo qui retrace le drame vécu par ces Soldats britanniques venus trouver la mort sur la ligne du front de 14-18. Ce film dure trois-quarts d'heure, mais à la 35e minute les images et la narration nous montrent la terrible bataille de Messines, dont nombre de tués sont enterrés sur le sol de Plugstreet.
On y rencontre aussi Taff Gulligham... l'historien anglais qui a érigé la croix Khaki-Chums, à St-Yvon.
Taff Gulligham disait en 1999 : "Sur base de livres et d'une carte précise dessinée par Bruce Bairnsfather, nous savons que la ligne des forces anglaises se trouvait à deux pas d'ici, et que la ligne allemande se trouvait à peine à 150 m."
Cette croix commémore surtout la "Christmas Truce" (trêve de Noël) qu'ont voulu respecter les soldats Anglais et Allemands, en 1914 et dont Bruce Bairnsfather en fut un participant. Il en a d'ailleurs croqué une scène !
Ce même Taff Gulligham, est revenu en 2003, à St-Yvon, accompagné de ses copains de "re-acting" pour rehausser l'inauguration de la place commémorative dédiée au caricaturiste britannique Bairnsfather.
22:16 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, MEMOIRE COLLECTIVE, PIQUE DE LA TOILE | Commentaires (0) | Facebook
11 juin 2012
Et si le Château n'avait pas volé en éclats !
La nouvelle bannière que vous découvrez ci-dessus, résume tout ce que j'aime bien de Plugstreet : me balader dans les bois de Ploegsteert en me représentant, à cet endroit précis de la montée de la Hutte, le superbe Château qui surplombait toute la vallée de la Lys jusqu'Armentières. Cette prestigieuse construction fut bombardée en 1914 - 18 : un désastre que Bruce Bairnsfther a illustré sur papier, comme beaucoup d'autres dessins qui ont permis de situer l'endroit exact du match de foot, lors de la fraternisation de déc. 1914.
Le "Rétro-Viseur" poursuivra, tout doucement, son petit bonhomme de chemin.
Avec Carnegie en priorité.
16:03 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
23 avril 2012
25 avril 1915,... Il a cueilli des Violettes !
Cela fait bien longtemps que je voulais réaliser ce petit clip, pour honorer la mémoire de ces Tommies lancés sur le Western Front de 14-18, pour venir faire la guerre, plus par idéal que pour nous défendre. Mais nombreux ont été ceux qui n'ont pas revu leur chérie, leur maman, leur famille, laissées la-bas, Outre-Manche !
VILLANELLE
Violets from Plug Street Wood,
Sweet, I send you oversea.
(It is strange they should be blue,
Blue, when his soaked blood was red,
For they grew around his head;
It is strange they should be blue.)
Violets from Plug Street Wood-
Think what they have meant to me-
Life and Hope and Love and You
(And you did not see them grow
Where his mangled body lay
Hiding horror from the day;
Sweetest it was better so.)
Violets from oversea,
To your dear, far, forgetting land
These I send in memory,
Knowing You will understand.
21:51 Publié dans ARTISTIQUEMENT BEAU, C'ETAIT EN 1914 - 18, MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
12 novembre 2011
Le 11 du 11 - 2011, Plugstreet... Remembrance Armistice
Silence....
09:33 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, PATRIOTISME | Commentaires (0) | Facebook
04 novembre 2011
Il reste deux jours avant la Course du Souvenir
Faut-il impérativement que je me mette "au Garde à Vous" pour me souvenir et me recueillir devant la tombe de mes pères, non loin du Monument aux Morts ? Pour réfléchir sur les horreurs de la guerre et méditer sur ce que leur sacrifice m'a donné ou rendu, à l'instar de cette chanson, j'avais envie de m'asseoir sur leur tombe comme pour me rapprocher d'eux.
Dans une semaine, des milliers d'hommes, de femmes, d'enfants vont chausser leurs baskets pour fouler les chemins de Plugstreet et témoigner ainsi, dans un relatif anonymat, du respect qu'ils portent au Devoir de Mémoire (devenu fort ostentatoire).
22:59 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, QUELLE HUMEUR ? | Commentaires (0) | Facebook
10 novembre 2010
Courir pour les six Tommies découverts, et tous les autres !
A la veille de l'anniversaire de l'Armistice, celle qui a mis fin à la Première Guerre Mondiale, et tandis que l'actualité de Ploegsteert relate la découverte des dépouilles de six Combattants Britanniques qui, eux, n'ont pas connu cette journée du 11 novembre 1918, je tiens à leur rendre hommage par cette modeste petite chanson.
Ils ont reposé, là, durant plus de 90 ans, sous 40 cm de terre à labour. Cette terre de Ploegsteert, cette terre qu'on appelle aussi "Terre à Champions". Parmi ceux-ci, il faut citer Patrick Roelens et son équipe qui, inlassablement, automne après automne, arpentent les sillons creusés par la charrue. Un bouton cuivré apparaît soudainement sous la lueur du soleil. Un espoir surgit. Toutes les familles dont les noms sont gravés sur le Mémorial doivent se sentir concerné : les restes d'un aïeul seront peut-être identifiés.
Demain, près (ou plus) de 5000 joggeurs viendront courir autour du Mémorial.
Pour commémorer !
10:38 Publié dans ARTISTIQUEMENT BEAU, C'ETAIT EN 1914 - 18, REFLEXIONS | Commentaires (0) | Facebook
07 novembre 2010
Pour honorer, aujourd'hui, ces gens venus de là-bas... mourir ici !
A écouter, en lire la traduction, et s'imaginer ce que fut ce désastre !
22:14 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18 | Commentaires (2) | Facebook
26 juin 2010
Le Chäteau de Plugstreet a fait rêver Old Bill !
Voici la deuxième partie de cette histoire imaginaire que Old Bill aurait pu vivre à Plug-street, en 1914 et 1915.
Cette séquence contient un dessin important : les ruines du Château Breuvart qui s'élevait en haut du Mont de la Hutte.
Bruce Bairnsfather a été témoin du bombardement et la démolition de cette splendide construction réalisée au temps de la Belle Epoque pour un industriel armentièrois.
Pour voir le stop-film (comme l'on disait autrefois), il suffit de cliquer sur l'extrait ci-dessous :
22:40 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, DE LA CARICATURE | Commentaires (3) | Facebook
15 juin 2010
Deux vedettes imaginaires locales !
Le patrimoine historique des villes de Comines-Warneton (B) et Armentières (F.59) présente deux vedettes imaginaires :
1°) Mademoiselle from Armentières, la chanson favorite des Soldats Anglais, lors de la guerre 14-18
2°) Old Bill, le soldat bourru inventé par Bruce Bairnsfather.
Ce dernier, lieutenant britannique, responsable des mitrailleuses alignées au front de St-Yvon et de Plug-street, se mit à dessiner avec des charbons de bois sur les murs enduits de chaux d'une petite maison du Gheer pour faire naître ce brave Old Bill et le faire intervenir dans ses dessins humoristiques, caricatures de la guerre.
Son talent était tellement apprécié qu'il croqua, avec beaucoup de dérision, le sort des soldats terrés dans les tranchées afin de leur "remonter le moral".
Bon amusement à vous !
17:58 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, DE LA CARICATURE, MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
13 novembre 2009
On dit parfois : "A la guerre comme à la guerre !"
Pour commémorer l'Armistice signée en 1918, j'ai utilisé trois documents découverts sur la toile : une photo authentique de tranchées, un dessin de Bruce Bainrsfather et une séquence d'un film de Charlie Chaplin. Cela avait beau être de l'humour anglais teinté de dérision, il n'en reste pas moins que ces quatre ans d'horreur ne peuvent s'oublier.
J'y reviens aujourd'hui et vous invitant à voir l'enthousiasme des Britanniques à venir s'engager dans le combat du Front Ouest (donc chez nous) et surtout, voir, comment ils se déplaçaient pour monter au front !
Un clip original qui en étonnera plus d'un ! Surtout à la fin, à ne pas manquer !
Cliquez sur la photo
23:13 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18 | Commentaires (0) | Facebook
10 novembre 2009
Les affres de la Guerre ont précédé le... Mur de Berlin !
Hier, les Grands de ce monde ont célébré le 20e anniversaire de la chute du Mur de la Honte, à Berlin.
Depuis le 1er nov, à Comines-Warneton, des enfants choisis fleurissent le Mémorial et les Monuments aux Morts.
Leur Avons-nous posé la question du " Pourquoi ?"
Petit retour en arrière... en images !
Image affreuse des tranchées, quatre années durant, de 1914 à 1918, de Messines à Frelinghien, passant par le Gheer !
Dessin réalisé par un lieutenant anglais Bruce Bairnsfather, créateur du personnage Old Bill, qui écrivit un récit à propos des fantassins britanniques, leur conditions de vie
dans ces tranchées innondées en permanence, vivant avec les rats, et les balles qui sifflaient par dessus leur casques. Les explosions, les assauts ont fait des milliers de morts. Ils remplissent aujourd'hui nos cimetières.
Le légendaire humour anglais s'est même servi de cette abominable Première Guerre mondiale pour en faire un film avec.... Charlot !
Non... Charlie Chaplin n'a pas place dans le souvenir de ces enfants qui déposent des gerbes. Tout, en visionnant un extrait comique, sans doute pourront-ils s'imaginer !
16:57 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, C'ETAIT en 40 - 45, MEMOIRE COLLECTIVE, REFLEXIONS | Commentaires (2) | Facebook
04 octobre 2009
Il y a 50 ans, décédait le caricaturiste Bairnsfather
Il y a un demi-siècle effectivement, décédait un ancien lieutenant britannique qui, durant la première guerre mondiale, est arrivé en octobre 1914 à St-Yvon pour, comme des milliers d'autres de ses compatriotes, combattre l'ennemi au casque à pointe.
Il cantonna quelques mois dans la région de "Plug-street", avec pour point de repère : le magnifique chateau de la Hutte qu'il a vu voler en éclat. De ses états d'âme baignés de frayeur, il en a pris des notes, grifonné des croquis dans une maison du Gheer, pour les mettre en page par la suite au travers d'un personnage imaginaire "Old Bill", ce brave soldat anglais qui ne manquait jamais d'humour dit... "britannique".
La ville de Comines-Warneton a célébré cet anniversaire. Si vous souhaitez faire plus ample connaissance avec "OLD BILL" et son auteur Bruce Bairnsfather, il suffit de cliquer sur le lien suivant :
16:31 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, DE LA CARICATURE, MEMOIRE COLLECTIVE | Commentaires (0) | Facebook
18 juillet 2009
Que nous crie-t-il ?
Il s'appelle "Eole", celui qui t'a abattu !
.
Sauf, heureusement, ton vaillant Soldat
L'odeur moutarde du gaz yperite
19:07 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, C'ETAIT en 40 - 45, PATRIOTISME, REFLEXIONS | Commentaires (1) | Facebook
08 juillet 2009
Les 50 ans du Mémorial : un déclic !
Dernièrement, le Mémorial a réentendu, au coeur de sa rotonde, un vibrant Last Post pour ses 10 années de rendez-vous mensuels.
Autrefois, le Mémorial a vécu, entre ses deux Lions, une pretigieuse cérémonie de recueillement pour ses 75 ans de souvenir.
Mais, qui se souvient encore des festivités célébrées à l'occasion du Cinquantième anniversaire de son Inauguration.
Voilà un clip qui résume ce week-end de 1981 et qui permettra de ressusciter la mémoire de nombreux citoyens, aujourd'hui disparus.
18:37 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, PATRIOTISME, VIEUX CLICHES EN CLIP | Commentaires (0) | Facebook
16 novembre 2008
La Bataille de l'Yzer... ou celle de Roncevaux ?
Voilà un cliché exceptionnel pris pendant la guerre de 14-18, aux environs de l'Yzer, petit fleuve derrière lequel toute l'armée belge s'était retranchée face à l'envahisseur allemand.
"Honneur au Roi Chevalier (Albert 1er) qui a pris l'initiative d'ouvrir les vannes des écluses de Nieuport pour innonder toute la plaine de Flandre sur laquelle étaient déjà postés les Allemands ! C'est ainsi que la Belgique gagna la guerre !"
Et gare à celui qui transgresse l'intouchable "Devoir de Mémoire".
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20:37 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18, REFLEXIONS | Commentaires (6) | Facebook
28 octobre 2008
J'aime cette voix et ces bois !
12:56 Publié dans ARTISTIQUEMENT BEAU, C'ETAIT EN 1914 - 18 | Commentaires (1) | Facebook
05 septembre 2007
J'ai suivi les traces de la Grande Guerre
Dans le cadre de la 19e édition des "Journées du Patrimoine Militaire" , voici ma modeste participation à la mise en valeur de ce que mon village détient en guise de souvenir de 1914 -18 !
Emu, j'en ai souvent été, je le suis toujours et le serai encore !
En prélude à cette manifestation, je vous invite à cliquer sur la photo ci-dessous.
20:45 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18 | Commentaires (2) | Facebook
06 juin 2007
6 juin 1944 - Pour ceux que ça intéresse
Vite un petit blog... pour compléter le cours d'Histoire de l'année scolaire.
Un clic sur le lien suivant ouvre une fenêtre d'INTERNAUTE.
Cette expo-photos mérite deux minutes de surfing !
http://www.linternaute.com/savoir/le-debarquement-en-imag...
Libre à vous pour cette réminiscence d'un horrible passé ! Et dire qu'Hitler est arrivé au pouvoir... démocratiquement !!!
11:55 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18 | Commentaires (3) | Facebook
20 février 2007
Cela aura servi à quoi ?... dernière note
Pendant ce temps-là, les Allemands, vaincus et excédés, reculent.
En décembre, Hitler n'a pas encore dit son dernier mot : il ordonne une contre-offensive partant des Ardennes en direction d'Anvers, mais les Alliés, avec le général Patton, auront le dessus en gagnant la "Bataille de Bastogne". L'Armée Russe, progressant vers Berlin, découvre en Pologne toute l'horreur du nazisme : les nombreux camps de concentration et d'extermination juive : Auswitch, Bucchenwald et beaucoup d'autres ! C'était donc cela, la "solution finale" qu'Hitler avait déja prévu dans son livre "Mein Kampf" écrit en prison avant qu'il ne devienne Fürher.
De l'autre côté de la planète, les kamikazes japonnais rendent la vie dure aux navires américains.
Fin avril 1945, Hitler et sa femme se suicident dans leur bunker de Berlin ! Le jour de la Victoire fut proclamé le 8 mai 1945.
Mais sur le front asiatique, en réacton aux combats suicidaires nipons sur les navires américains, deux bombes atomiques US sont larguées: l'une sur Hiroshima le 6 août 1945, l'autre sur Nagasaki le 9 août. Le Japon capitule à son tour.
Cette fois, c'en est fini de la guerre.
L'hécatombe en vies humaines aura été épouvantable : 50 millions de morts !!!
Cela aura servi à quoi ?
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photo : l'entrée du camps d'Auschwitz
et une portion d'un monument au Morts, à Comines-Warneton reprenant le noms de plusieurs victimes civiles....
16:30 Publié dans C'ETAIT EN 1914 - 18 | Commentaires (0) | Facebook
19 février 2007
C'était comment la guerre 40 ? - 7e note
En Allemagne, pour alimenter la machine de guerre, il manque de métal. C'est pour cela qu'en mai 1944, l'armée allemande confisque les cloches de nos paroisses. Heureusement, elles ne seront pas fondues pour en faire des canons et seront restituées après la guerre.
Enfin, début juin 1944, la Résistance reçoit le message suivant à la radio : "Ici Londres, les sanglots longs des violons de l'automne"...Ca y est, le débarquement est imminent. Sous le commandement d' Eisenhower, la plus grosse armada de tous les temps est lancée à l'aube du 6 juin, contre la forteresse Europe occupée et le mur de l'Atlantique qu'Hitler a voulu "imprenable" ! Après "Le jour le plus long", rappelez-vous le film, ce sera la bataille de Normandie qui démarre; les Alliés progressent; ils installent un port flottant à Arromanche, et débarquent une force gigantesque en hommes et engins, pour libérer les démocraties européennes occupées.
Dans un climat de débacle de la défaite imminente des Allemands irrités, un drame se déroule à Ploegsteert, le 23 juillet 1944 : celui du "Fond de l'Eau". Ce fut en réalité un guet-apens fomenté par on ne sait toujours pas qui aujourd'hui, autour de l'organisation d'une réunion de présumés Résistants ploegsteertois afin de faciliter l'arrivée des Forces Alliées. Voici qui se passa : dans le quart d'heure qui suivit l'heure du rendez-vous, un dimanche 10 heures précisément, une patrouille de la Gestapo débarqua au café et embarqua illico MM. Cyrille Lehouck, Georges et Louis Walle et Lucien Dupon. D'autres convoqués eurent la chance... de ne pas être arrivés à l'heure prévue ou de s'être méfiés du piège tendu. Pour les quatre Ploegsteertois cités, ce fut aussi... la déportation.
A cette époque aussi, un périodique, L'ECHO BIZETOIS sortira de la stencyleuse communale, du 14 octobre 1944 au 30 juin 1945, qui relatera entre autre, le retour des Prisonniers de Guerre.
Mais, attention à la "cinquième colonne" ! Cette psychose qui imposait la méfiance, car, tout le monde et personne étaient censés épier son voisin !
Si Paris est libéré le 25 août, Le Bizet-Ploegsteert et les autres communes du grand Comines connaitront la même joie le 6 septembre 1944 avec l'arrivée des Libérateurs. La population locale les acceuillera dans une liesse débordante de bonheur retrouvé !
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photo : la plaque commémorative du Drame du Fond de l'Eau
et la Cérémonie 2004 à la stèle de la Libération.
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18 février 2007
C'était comment la guerre 40, 6e note
Les protagonistes alliés du conflit sont bien renseignés. Mais le sont-ils bien ? Ainsi, le 9 septembre 1943, à 6 heures du matin, toute une escadrille de l'aviation anglaise déboucha de l'horizon warnetonnois pour survoler la briqueterie du Progrès en y larguant des centaines de bombes explosives à défragmentation. Plus d'une douzaine de personnes, briquetiers ou des ouvriers agricoles occupés aux récoltes, dans les champs du Touquet, y trouvèrent la mort. Ce serait, semble-t-il, une bévue sur l'objectif visé !
Et ailleurs,... de par le monde, que se passait-il ?
Adolf Hitler, avec le succès de ses conquêtes allemandes en Europe, tente d'instaurer un "ordre nouveau" et réussit l'alliance des dictatures, avec le Japon et l'Italie de Mussolini !
Ce sera dès lors l'affrontement de deux régimes politiques opposés : dictature expantionniste contre démocratie et défense du droit des peuples. Retenons parmi les faits historiques :
- l'attaque des Japonnais sur Pearl Harbour, une base navale américaine au milieu du Pacifique (en décembre 1941) Les Etats-Unis déclarent la guerre à leur tour.
- Les batailles en URSS à Leningrad, Moscou, Stalingrad (1941-42)
- La rafle du Vel'd'Hiv...en juillet 1942 : les Juifs de France sont arrêtés par la police et envoyés en déportation.
- Le débarquement manqué de Dieppe, qui servit de "répétition" (août 1942)
- sans oublier les batailles livrées autour de la mer Méditerrannée (Afrique, Grèce, Tunisie...)
Le monde est embrasé de partout !
Les Cominois se souviennent encore qu'un avion allemand de la Luftwaffe, envoyé en mission depuis sa base à Florennes vers Ostende où des combats sont signalés, est pris en chasse par deux Spitfire et est abattu dans le ciel de Ten Brielen, le 23 mars 1944. Le pilote blessé, J. Kiefner, évitera le pire en sautant en parachute. Son Focke-Wulf s'écrasera dans les champs.
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photo : d'archives, prise lors de l'enterrement des victimes du bombardement des Briqueteries du Touquet.
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17 février 2007
C'était comment la guerre 40, 5e note
Durant ces longs mois de misère, en 1942, 1943, la Résistance s'organise, s'hiérarchise et poursuit son activité de sabotage dans la clandestinité vis-à-vis de l'Occupant.
Il convient, ici, de se souvenir de l'ancien instituteur du Bizet, Paul Rose qui, à l'âge de 26 ans, entre dans la Résistance. A l'insu de ses élèves, il fut agent de renseignements sur les mouvements des troupes allemandes à propos de leur trafic fluvial, ferrovière et routier. Il devint même officier de liaison entre les Résistants belges et les FFI d'Armentières. Le 17 novembre 1943, il se fit arrêter par la Gestapo et envoyé au camp de concentration de Gross-Rosen, en Pologne. Alors que les canons russes tonnent, il est transféré, horriblement malade, le 8 février 1945, vers Dora où il y mourut quinze jours plus tard. !
Mais tout le monde n'a pas vécu cette guerre avec le même patriotisme. Il se fait dès lors, qu'une petite partie de la population s'est rangée dans le camp de l'Occupant. Cette minorité est dangereuse car elle épie tout le monde, elle tente d'identifier sournoisement les éventuels résistants pour les dénoncer à l'armée allemande. On les appellera les "collaborateurs", ceux qui marchent avec l'ennemi, qui renseignent la Gestapo, qui dénoncent à cette police nazie qui traque et assassine froidement les "perturbateurs", les "saboteurs" !
Terribles aussi furent aussi les rafles allemandes. Quand l'armée "vert de gris" subissait un mauvais coup de la Résistance, elle procédait souvent à des réprésailles en pénétrant au harsard, dans des maisons, d'où elle embarquait de force les hommes, otages innoncents, pour les tuer sur le champ ou les déporter vers l'Allemagne dans ces wagons à bestiaux.... sans espoir de retour !
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photo : "Plaque" commémorative ou plutôt stèle dressée à la mémoire de Paul Rose. Réalisée par l'artiste Cominois Roger Coppe.
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16 février 2007
C'était comment la guerre 40, 4e note
La "Bataille de France" terminée, la "Bataille d'Angleterre" va commencer se dit Winston Churchill ! L'objectif du Führer sera d'éliminer les installations stratégiques en Angleterre : les quais, les usines, les terrains d'aviation, les stations radars ! Les bombardiers de la Luftwaffe lachent les bombes mais, chaque fois, la Royal Air Force relève le défi. Cela dure jusqu'en fin 1941 avec d'autres batailles aériennes durant laquelle viennent en renfort des pilotes Canadiens, Australiens, Français, Tchèques, Polonais. Ce fut une véritable opération internationale visant à défendre la démocratie.
On peut placer ici, l'anecdote de la remise au jour en 2005, de ce débris de tôle d'aluminium provenant d'un avion Spitfire qui s'est écrasé à Ploegsteert, sur un talus de la Warnave, rue Sainte-Marie, le 5 mai 1942, et piloté par le Canadien Joffre Ribbout ? A l'heure où j'écris ces lignes, des étudiants en menuiserie de l'Ecole Technique St-Joseph de Comines s'activent à confectionner une reproduction du fuselage de l'avion et qui servira de stèle commémorative dont l'inauguration est prévue pour le 4 mai 2007.
Pendant ce temps-là, dans nos villages, les habitants vivent dans la crainte perpétuelle d'éventuels bombardements. Ils se réfugient dans les caves existantes de quelques maisons de la rue : généralement des cafés ! Puis, ils se débrouillent pour essayer de manger à leur faim, si cela leur est possible, car "l'autorité communale" de remplacement mise en place par la Wehrmacht, distribue des tickets de rationnement à chaque famille ! Mais avec quelles injustices ! Le marché noir, c'est-à-dire un commerce juteux fait en cachette, fait son apparition... seulement, il est beaucoup trop cher pour l'ouvrier.
Les gens ont faim ! Ils ont froid ! Ils ont peur !
Les hommes, réfractaires au "Travail Obligatoire" imposé par les Allemands se cachent car, l'autorité occupante a besoin de main-d'oeuvre pour travailler à Merville par exemple, là, où se construisent des pistes d'aviation, à Eperlecques pour des bases de lancement des V2, ou pour la construction de Bunker le long du littoral en prévision de la Bataille de l'Atlantique et d'un éventuel débarquement des Alliés par la Manche !
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15 février 2007
C'était comment la guerre 40, 3e note
Jusqu'au 4 juin et malgré les raids de la Luftwaffe qui pilonnent le secteur de Dunkerque 338000 hommes anglais et français réussiront à embarquer sur tout ce qui flotte à destination de l'Angleterre. Le 5 juin, la "Bataille de France" reprend. L'armée allemande doit faire face à une défense archarnée et courageuse de l'armée française, mais les troupes d'Hitler progressent impitoyablement jusqu'au jour où la France se voit contrainte, à son tour, de capituler, elle aussi, le 22 juin 1940. Cette capitulation est signée à Rethondes, dans le même wagon qu'en 1918, par le maréchal Pétain, nommé président du Conseil cinq jours auparavant. Celui-ci pactise avec Hitler : dorénavant, la France est coupée par la ligne de démarcation : le nord et tout le littoral atlantique passe sous contrôle allemand (comme la Belgique, la France est "occupée) tandis que la partie sud devient la "France libre" gouvernée à partir de Vichy avec comme premier ministre, Pierre Laval, exécutant les ordres provenant de... Berlin.
Mais, le 18 juin 1940, de Londres où il s'était exhilé, le jeune général Charles De Gaulle lance son vibrant appel à la résistance des Français.
Dans les villes occupées, des groupuscules secrets se composent et refuseront cette invasion allemande. Ces Résistants se révèleront être de réels saboteurs pour désorganiser l'occupation. Ils agiront dans la plus grande clandestinité pour détruire tout ce qui peut permet la communication des nombreuses "Kommandantur" et les ravitaillements de l'armée allemande. Car, faut-il le préciser, c'est la population locale du pays occupé qui doit assurer la nourriture et le logement des Allemands. Ceux-ci n'hésitent pas d'ailleurs à réquisitionner tout ce qui se mange, tout ce qui roule et tout ce qui chauffe !
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