le "RÉTRO-VISEUR"

Ceux qui aiment la voix d' Edith Piaf, ceux qui fredonnent aisément "La Foule" en rrrroulant les R, ceux qui, comme elle, ne regrettent rien... ceux-là doivent aller au cinéma voir "LA MOME".

Le tout nouveau film d'Olivier Dahan, et dont les média en ont assuré une promotion assomante, est véritablement un chef d'oeuvre cinématographique. Qu'il faut voir absolument.

J'ai admiré ce film ! Comme tous les films qui m'interpellent, qui m'émeuvent ou qui me surprennent.  Dans la "Môme", l'épilogue atteint un summum d'émotion qui vous laisse figé dans votre fauteuil lorsque la salle s'éclaire.  Sans oser sortir un mouchoir, j'ai dû écraser une larme qui s'était coincée dans le coin de l'oeil, tellement la fin m'a retourné les tripes.

"Allez, venez, Milord..."

Face aux monts des Flandres,
Ma terre wallonne, dieu que je t'aime !
Dieu que je m'y sens bien !
Je m'y sens chez moi.
Mi-flamande, mi-wallonne et mi-française
Dieu que je m'y sens bien !

J'ai la Flandre dans mes mains,
Dans le travail des miens
Et je vis la France par son éloquence.
Cet îlot,
Terre wallonne perdue entre France et Flandre,
Cet îlot,
C'est le mien.
_____________________________________

Non, assurément, je ne suis pas seul à aimer mon enclave. Cet extrait, que je viens de découvrir dans un recueil de poèmes écrits par une vraie citoyenne de mon village, je veux le partager avec la blogosphère du "blogspirit cominois". Je tairai son nom, laissant ce plaisir à la presse locale. Par cette note, je veux simplement la féliciter pour ce talent que j'ignorais.

Tant qu'on est dans les dessins décapants... continuons !

Et, en transmettant ce lien, je veux faire plaisir, non seulement à Dédé la Brocante qui semble se délecter des croquis de Dubus mais à tous les mordus de la blogosphère comino-warnetonnoise.

Certes, le lien que je propose nous renvoie à la campagne française et à son actualité.
Rien sur la Belgique...   Elle est déjà suffisamment rigolote pour les patriotes sans que les républicains d'outre-Lys en rajoutent.

Mais blague à part, je vous invite à admirer la qualité du dessin de Langelot en cliquant

http://langelot.blog.lemonde.fr/2007/01/24/printemps-2007/

  N'hésitez pas a y laisser un commentaire aussi ! 

Parmi les caricaturistes belges, bons observateurs de vie politique belgo-belge, j'aime DUBUS, qui pratique son art quotidiennement dans la DH.

En voici, ci-contre un exemplaire.

Je m'en voudrais de ne pas vous en faire profiter. Aussi, un clic sur le lien suivant

http://www.dubus.be/

et vous voilà parti surfer sur son site internet.  Fouillez, allez visiter ses archives !
C'est satire, rigolo et tellement bien dessiné !

Encore une élection (la 3e édition) à laquelle nous pouvons participer sans y être obligés . Wouahh
Nord-Eclair et No-Télé ont mis sur pied un Prix qui récompensera une personnalité ou une association s'étant particulièrement distinguées durant l'année 2006.
Vingt-cinq sélectionnés ont été choisis et groupés en cinq catégories qui sont : Sports, Artistes, Société, Economie, Action Culturelle.

Quel choix difficile...
Comme si il fallait comparer des huitres à poires, ou des frites à des bananes ! Est-ce vraiment possible ? Pourquoi pas, après tout ?

Quoi qu'il en soit, les citoynautes W-Cominois ont ici l'occasion à nouveau de s'offrir une fleur. Il faudra pour cela, impérativement, que la solidarité "inter-clocher"  s'exprime franchement.

Voici comment.  Puis-je vous demander à tous qui allez me lire... de jouer le jeu ! 

En votant massivement pour le spectacle "Plus Street" réalisé par notre Foyer Culturel, seul nominé cominois, répertorié en "Action Culturelle", 4e de la liste en plus de quatre autres "candidats" que je laisse à votre appréciation.

Voici le site qu'il faut visiter pour exprimer son vote :

http://www.notele.tv:8081/fmi/iwp/cgi?-db=VoteInternetPic...

Et si on essayait ce truc-là ? Rien que pour se faire plaisir ! Et de plus... tous les participants auront la possibilité de gagner un lot appréciable !
Allez, les Bloggeurs Cominois, que notre enclave puisse briller une nouvelle fois  !

Que d'années ai-je  passées en usant mes fonds de culotte
sur les bancs d'école, tandis que les Maîtres répétaient
inlassablement que L'union fait la Force.
Cette devise m'est rentrée dans le crâne pour,
il y a quelques semaines, me faire sourire !
J'en ai même rigolé plein la panse devant les facéties cette équipe
tellement bien unie qui en fait son irrésistible force.

Parmi ces gens qui m'ont fait rire,
un regard m'a fasciné pour me rappeler 
celui de braves dames que je connais ou que j'ai connues et dont
l'esprit, le langage, le gestuel, le paraître m'impressionnaient
autant qu'ils m'intimidaient !
Je n'étais qu'un simple spectateur, ce soir-là, elle était pour moi,
la baronne parfaite  

L'église de Warneton," cathédrale de la Lys", illuminée pour la grande circonstance annuelle des Mountches se révèle un sujet photographique à ne pas rater.  Je m'y suis essayé à trois reprises pour obtenir ce résultat. Certes, il y a mieux... mais j'étais trop "bénache" pour mieux faire, selon Zorro.
Qu'importe...! Tout, dans cette manifestation folklorique m'a ravi !
Pourquoi ?  Parce que le talent... a refait surface. Et que le charme champêtre s'est généreusement partagé ! 

Bon, cela dit... pour exercer lesens artistique, je propose un site qui n'a rien à voir avec les Mountches. Il suffit de cliquer sur...

http://artpad.art.com/gallery/?j9pqpv145o7o

Qu'ils soient choristes, organistes, batteurs ou directeurs, on peut leur souhaiter aujourd'hui, 22 novembre, jour de la Ste-Cécile, leur patronne, une bonne fête musicale.

Les orphéons d'aujourd'hui ne sont plus ce qu'ils étaient, autrefois. La parade a primé sur le talent. La trésorerie a pris le dessus sur le partage de la liesse populaire. Le charme champêtre ainsi que la spontanéité improvisée se sont dissipés.

Mais, il y a un mais.... il convient, tout comme en musique, de nuancer l'exécution d'un morceau afin que son écoute charme plus encore l'oreille.  Dans mon paragraphe précédent, il conviendrait également que je nuance quelques mots, mais... tant pis. Ma pensée est sincère et j'ai besoin de l'exprimer.

Allez,... Voilà pourquoi, je suis un nostalgique.

La "musique" qui m'est restée en mémoire, de quand j'étais gosse, n'est plus celle d'aujourd'hui. Faut-il pour autant ressasser les mêmes regrets nostalgiques  ?

La "musique" de mon village précédait les processions qui défilaient aux pas lents dans les rues, telles des marches funèbres. Mais, aucune tristesse n'assombrissait l'ambiance. bien au contraire : les rues se pavoisaient aux couleurs belges, les fenêtres s'enjolivaient d' "autels" fleuris sur lesquels trônait une statue gardée par deux bougies.  Le curé, bien entouré de ses marguilliers lui faisant ombrage du baldaquin, portait ostensiblement l'ostensoir. Puis, à mi-parcours, alors que le pasteur bénissait les fidèles agenouillés, la clique de clairons entonnait un émouvant "salut" qui faisait partie de ces instants d'adoration.

La "musique" de mon village, lors des ducasses, apportait aussi le point d'orgue du programme festif en y présentant son "concert apéritif" joué sur le kiosque dressé pour cette kermesse. Un haut estrade réalisé par des tonneaux de bière, en bois, vides supportant un plancher en "basting" avec aux quatre coins, des mâts reliés par une guirlande ainsi qu'un... garde-fou. Je n'ai jamais su le nom des morceaux mis au pupitre mais leur mélodies, que ma cervelle a emmagasinées, ne sont plus jouées aujourd'hui. Est-ce par soucis de  mode ou par manque de talent ?

La "musique" de mon village, pour la sainte-Cécile, organisait aussi en la salle des fêtes, le seul grand bal de l'année : les jeunes s'y rencontraient avec empressement, "faisaient des touches" pour se trouver un flirt, s'enlassaient impunément sur les tangos,... s'amourachaient timidement avant  de s'unir en couple marié, par devant le curé, pour créer une grande famille avec pour rejetons... des petits musiciens qui, dès qu'ils pouvaient enfiler... un "long pantalon" et porter une trompette, entraient dans les rangs de la fanfare ou de l'harmonie, de la "musique" de mon village.

Les temps ont changé ! Mais rien ne m'empêche de préférer le passé !

Voilà, je viens de voir et revivre "Plug-street". Je m'y suis même revu avec un brin d'émotion. Pour le souvenir que cette création a évoqué.

Mais,...rien n'est plus critique... que l'oeil d'une caméra et la précision d'un micro.

A commencer par le timbre de la voix... cette voix qui nous parvient au cerveau qu'en passant directement par la trompe d'Eustache. Jamais par le tympan. Dès lors, cette voix ne correspond pas à celle que l'on se donne. Se classe-t-elle parmi les barytons ? Et bien non, elle bien plus grasse et grave. C'est dérangeant !

Quant à l'image.. elle est horrible car... celle que l'on se fait de soi n'est réfléchie par un miroir qui rend aussi les imperfections de la peau et les rides qu'on ne veut pas accepter.  La caméra, elle, vous dévisage impitoyablement sans rien corriger, sans rien gommer et... comble de la gêne... vous inverse la tronche. La raie de cheveux passe de l'autre côté, le profil apparait dans toutes ses proportions, sans oublier : les tics, le sourire, les humeurs !  C'est gênant !

Cela dit, par cette note, je veux surtout féliciter No Télé pour la réalition de ce splendide film qui réussit à transmettre l'ambiance, le tragique, l'audace de cette production due au Foyer Culturel de C-W et à la bonne volonté de nombreux CCC et d'invités. (redifusion : les samedi et dimanche 18 et 19 nov. après le journal)

J'ai une pensée pour Bernard (sur la photo) et Christian dont les noms, au générique, sont suivis d'une petite croix.

Ma photo,... je la trouve géniale.
Pourquoi ? Elle symbolise, à mon humble avis, l'... (attention, que vais utiliser un mot fort)... l'adéquation entre la nécessaire imagination qui procrée régulièrement une réflexion, un coup de gueule, un trait d'humour, une observation en politique et la possibilité de partager la prose qui s'ensuit par un moyen impalpable, numérique, si peu couteux, et planétaire. Ce "fruit" transmis au clavier... me suggère à la fois un cerveau qui refuse la pensée unique des médias, et le masque derrière lequel se cachent les bloggeurs. Faut-il pour autant accuser les adeptes du blog d'un manque de courage ? J'y trouve là, le piment pour tenir un blog dont les commentateurs, tout aussi anonymes, y viennent ajouter une dose de saveur irrésistible.
Tout cela pour dire... qu'il s'agit d'une demie noix posée sur mon clavier. Comme quoi, on peut parler de tout et de rien.

Au concours ART-TERRE, cette oeuvre de Dessardo, (un Belge à Paris), bien qu'elle soit d'une simplicité énorme, me plait beaucoup ... car elle me rappelle cette époque où, dans les briqueteries d'autrefois,  les briques toutes chaudes sortant du four, étaient stockées manuellement dans des entrepots qui ressemblaient étrangement à ce qu'a fait l'artiste aujourd'hui. Avec un recul  de 45 ans, ce décor apparaissait fréquemment dans les régions briquetières.

Mais "où est l'art ?" peut-on se demander.  En lisant ce que l'artiste en dit (dans sa présentation sur le site www.art-terre.be  ) cette réalisation prend tout un sens :

"...Insinuée dans chaque espace comme un phasme, l´œuvre s´y noie ou s´y projette, démultipliant les possibilités imaginaires et surnaturelles du lieu. L´environnement, parfois déstructuré - voire délabré -, ou soudain restructuré, se trouve prolongé par l´oeuvre qui s´attache à lui comme une étrange prothèse. Prothèse qui nous invite au rêve et à la déambulation, où la nature se métamorphose en un extraordinaire décor..."

J'avoue n'avoir rien compris. N'est-ce pas cela qui fait tout le charme de cette manifestation artistique ?  Mais, en rodant autour de l'oeuvre, puis en s'aidant du projet dessiné....

Cela faisait près de 20 ans que je n'avais plus mis les pieds à Gand. Je me souvenais du Chateau des Comtes et de cet alignement unique en Belgique qui permet d'apercevoir trois tours d'édifices prestigieux. Mais, à l'aide d'une bonne information de circuit pédestre dans la ville, je suis allé me promener dans les recoins typiques et tranquilles de cette ville, fuyant les grandes artères commerçantes et bruyantes qui appellent le monde grouillant et anonyme... voire.... imbécile !

Assurément, et ça n'engage que moi, mais cette ville est aussi belle que Bruges. Son patrimoine architectural, artistique, historique vaut qu'on si attarde, sans être gêné par cette affluence de touristes venus de l'Orient, sans ces boites à souvenirs où tous les Manneken-Pis se ressemblent, sans ces commerces attrape-nigauds !
Gand, située entre Bruges et Bruxelles, semble ne pas vouloir s'acharner sur cette exploitation touristique. Elle préfère offrir ses splendeurs à ceux qui veulent vraiment les découvrir.

Pour y aller, c'est très facile.
Par autoroute, suivre "Gent-Centrum". Dans la ville, un fléchage très intelligent indique la "Parkeerroute".... c'est-à-dire un itinéraire qui m'a fait passer devant une succession de parkings bien  indiués sur la carte. J'avais choisi "Vismarkt" en plein coeur de Gand l'historique !  On y entre en sous-sol, ticket, escalier très propre (pas comme à Lille) et hop, voilà, la promenade de 3 km peut commencer : la Statue de Van Artevelde montre du doigt par où il faut s'aventurer. 50 m plus loin, un pont généreusement fleuri enjambe La Lys, si belle là-bas, arrosant le sous-bassement d'une maison en briques rouge, sculptées.... De toute beauté !
La Lys entre en Belgique à Le Bizet, elle se jette dans l'Escaut à Gand !  Deux sites bien différents, ma foi !

Le radieux soleil et le temps chaud nous ont comblé depuis quelques semaines, tandis que nous soignons en même temps nos plants de tomates et nos corbeaux (lisez : corps beaux).  La canicule a pris le relai pour nous assommer en deux jours. A la télé, les miss de service de la rtbf (les seules qui soient excellentes) nous annoncent toujours du même grand beau temps pour les jours à venir.... sauf pour ce soir.

Le ciel s'est assombri de nuages. La touffeur de l'air  et l'excédent d'ozone dans l'air me fait souffler comme des boeufs. Je scrute le ciel, le vent vient du sud-ouest : il va pleuvoir, si pas tonner !!!

Le ciel crépusculaire est devenu rougeoyant ! Lumineux !  Les cumulus forment des noeuds opaques que le soleil couchant ne réussit plus à percer ! Ca va craquer, je le sens !  Ma vision furtive du ciel se fige : je regarde, j'admire, j'attend l'éclair en bravant un interdit pour gosse ! Je refléchis ! Je me sens devenir poête !  Le décor d'enfer que m'offre la coupole céleste est éphémère.... Dans moins d'une minute, l'astre vital sera parti se coucher. Les nuages se seront regroupés en deux équipes : les positifs et les négatifs. Par dessus les toits, commence l'escrime : les éclairs entrent dans le jeu !  Les joutes terribles mais loyales s'en prennent à la terre. J'admire ce phénomène naturel qui me rend songeur !

Au Liban, après le coucher du soleil, les explosions commencent. Comme des taupes apeurées, les gens vont se coucher ! Pourront-ils dormir jusque l'aube ? Il est où, le dieu dans tout ça ???

Vers les années 50-55, un jeune reporter-dessinateur-caricaturiste suivait le Tour de France à moto pour en croquer les scènes les plus épiques !  Ses dessins paraissaient avec un retard de quelques jours (l'internet n'existait point) dans les journaux Het Volk et La Cité (?).
Voilà qui fera plaisir à Retlaw. Merci, Monsieur Marc Neels, de son vrai nom.

Suis-je fautif ?... si j'écris un avis sans avoir vu l'oeuvre complète ?
Samedi soir,  au cours d'un zapping tuant l'ennui télévisuel.... je tombe sur la chanson finlandaise, candidate à l'Eurovision 2006. 
Qu'y vois-je ?   Ce groupe d'hurluberlus, travestis en monstres de télé, gueuler leurs vociférations incompréhensibles dans un décor fantasmagorique !
Je me suis attardé 30 secondes sur ce "spectacle" briguant le titre de la meilleure chanson européenne, en me disant : "Ils deviennent fous !"

Dimanche matin dans mon journal : c'est LORDI, la Finlande qui gagne avec photo à l'appui ! Un groupe rock heavy-metal !  Bref.... je suis dépassé !

En tout cas, que l'indéboulonnable Laurette et la jeune Fonck se retroussent les manches. Si l'art de la chanson vire vers cette forme.... y aura du boulot !
Quant à la MJC de ma ville..... faudra la dynamiter pour.... être dans le vent !
________________________________________
PS : les commentaires visant à dire que je n'ai rien compris à l'art seront supprimés !  

Ils, les média,... ils commencent à nous bassiner avec leur promotion pour le film de "Da Vinci Code".... mais j'irai le voir ! Rien que pour comparer le roman  que je m'en suis fait dans ma tête avec celle qui sera projetée à l'écran ! D'avance, je sais que je serai déçu !  C'est toujours ainsi lorsque la lecture précède la vision d'une fiction cinématographique.
 
L'année dernière,  pour me rendre compte si un tel tapage en valait la peine, j'ai lu attentivement le bouquin de Dan Brown. Sincèrement, j'avoue avoir dû faire un réel effort pour terminer les 700 pages car, si la partie "évangélique" et énigmatique m'a particulièrement passionnée, l'enquête policière en fin de roman m'a bien vite lassée. J'avoue que ces intrigues-là m'indiffèrent, veuillez m'en excuser !
 
Aujourd'hui, alors que... (je modifie donc mon texte à partir d'ici)  j'entend un micro-trottoir interviewant une spectatrice qui donne son avis à chaud : "C'est une coquille vide"
- "Que voulez-vous dire par là ?" demande le journaliste
- "Une coquille... quand il n'y a rien dedans.... c'est qu'elle est vide !"


Ceci confirme ce je que lisais ce matin dans mon journal habituel : de belles images mais peu d'actions ! Ca promet !  Quoi que, si j'y trouve en final un peu d'émotion.... je ne partagerai pas forcément  les critiques précédentes.

Comparer l'oeuvre de Jacques Vandamme à celle de Paul Delvaux ? C'est risqué mais j'ose m'y aventurer  franchement !  Ils se classent parmi les surréalistes, les vrais !
Ceux qui se caratérisent par "procédés de création et d'expression utilisant des forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient)  libérées du contrôle de la raison"  La formule vient du dictionnaire Robert.
L'autre jour, j'ai visité le Musée Delvaux à St-Idesbald. Une visite qui "vaut le détour" et qui m'a fait songer très fortement à notre peintre de Comines.
Me permettrai-je de dire que du Delvaux sans ses trains suant dans la pénombre, ses femmes nues aux grands yeux bruns, sans les perspectives parfaites ou les encore les squelettes ne serait pas du Paul Delvaux.
Jacques Vandamme baigne dans un autre surréalisme, plus rêveur, plus coloré : celui du bleu, avec ses profils de femmes parfaites et impassibles, ses longs coliers de perles minutieusement rendues une à une,  ses fleurs qui enlassent ces corps dénudés. C'est du Vandamme !
Pour l'un comme pour l'autre, souvent, je ne comprend pas le "pourquoi" du titre donné à l'oeuvre !
Qu'importe ! Le moment que dure l'examen d'un tableau, pendant ce temps-là seulement, l'oeuvre m'appartient ! Mon interprétation guide alors mon rêve à moi !  Je l'aime ce rêve.... ou je ne l'aime pas !  Mais chaque fois, j'y vois du talent !

Une petite pause,,, pour vous permettre de donner votre avis à propos de PLUG STREET !  Stand by 4 jours !

PLUG STREET.... tel qu'il se prépare, ce spectacle me fait songer à un énorme puzzle où les pièces s'ajoutent de jour en jour et finissent par offrir un tableau final qui, je l'espère, aussi digne que les précedents.
Alain Coulon, je le cite car il le mérite, qui opère pour la 3e fois à Comines-Warneton, est le metteur en scène de la pièce de théâtre déambulatoire qui sera proposée au public à la fin du mois ! 
Pour ce faire, et en deux mots : le Centre Culturel de Comines-Warneton lui a confié le texte "rue du Bouchon", rédigé par X. Hanotte et B. Misson !
Avec l'appui de 150 personnes bénévoles disposées à camper un rôle, il a dû procéder à une distribution relativement compliquée en fonction des âges, du sexe et du talent de chacun, au risque de chatouiller la sensibilité de l'une ou l'autre bonne volonté. De plus, sa patience et sa bonhommie teintée d'une bonne humeur sincère et constante lui confèrent une autorité largement acceptée et respectée par tous !
Les répétitions ont commencé voici un mois, selon un planning rigoureux  !  Texte en mains, les comédiens venus d'un peu partout d'autour et de la ville avaient l'air de "décripter" leur rôle. Des absences contrecarraient chacune des séances !  Puis, ce furent les décisions extérieures qui tombèrent : le Mémorial ?  On n'y approche pas. Le site des ruines du Chateau Breuvart : inabordables ! Il a fallu trouver des solutions, il les a trouvées avec les gens du Centre Culturel. Bref, ce gars-là ne cherche jamais des "responsables", mais il préfère trouver des solutions !
Quel bon principe !!

On ne connait jamais l'auteur d'une bonne blague qu'on se raconte en se bidonnant la panse !
Mais celle-ci, est est bien bonne !
C'est celle d'un Conseiller Communal de Comines qui l'a racontée à un maitre d'école retraité qui me l'a racontée à son tour et que j'ai répétée à un caricaturiste local.
PEUT-ON RIRE DE TOUT ? Dois-je me retenir à la partager sur ce blog ?
Comme l'autocensure en matière de dessins humoristiques et de liberté d'expression (à la RTBF) sont très discutés, j'hésite !
Si vous voulez découvrir cette blague.... allez voir l'album

Pas du tout !  Je n'y vois d'ailleurs aucun mystère ! Ce qui me plaît, après tout, c'est de m'amuser avec cette toile imaginaire et numérique qui enveloppe notre belle planète bleue qui vire au violet par le sang qui a coulé et coule encore de partout ! 
A ma liste de "sites que j'aime", un lien m'amène sur un site où je peux tester mon sens artistique, la manière de Picasso.
Ma 1ère oeuvre a mérité de servir d'en-tête... vous ne trouvez-pas ?

Ce n'est pas de l'art nouveau, mais du nouvel art !  Ni toile, ni pinceaux ne sont nécessaires ! Un ordi, un bon logiciel de graphisme et me voilà "artiste" ! Je vous laisse admirer cette oeuvre qui... qui représente quoi ?
Serait-ce du  "non-figuratif" ?   Peut-être car on peut disposer l'oeuvre en "portrait" ou en "paysage"...; Ce sera selon les dimensions du mur !

Et pourtant !

- "A quoi ça sert ?"
- "A rien !... Ce n'est même pas une bouteille à jeter à la mer !"
- "Et tu n'as rien d'autre à faire ?"

Comme j'aime ces questions inutiles de quelqu'un qui m'est cher lorsque l'instant est immensément périlleux : redresser la mâture de ce voilier,  à l'intérieur d'une bouteille !  Juste de quoi me faire perdre brutalement ma concentration pour aboutir sur un excès subit de très mauvaise humeur. Mais, c'est vrai, l'inutilité du but à atteindre ne mérite l'explosion d'une ridicule colère. Bien au contraire. Ses boutades interrogatives me font sourire intérieurement... et mon geste n'en devient que plus précis ! Dans mon for intérieur, je jubile quand ce harcèlement de questions reste sans réponse alors qu'à l'intérieur du verre, le bateau se construit, les voiles bombent sous le vent imaginaire et que les cordages se mettent à bander !

J'ai gagné mon petit défi : introduire un voilier dans une bouteille... sans la casser !