le "RÉTRO-VISEUR"

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De flamingant ne me traîtez.

Dans mon pays de Flandre, maltaité
par guerres ravageuses
et des periodes troubleuses,
la terre est silencieuse.
De flamingant ne me traîtez,
être Flamand, c'est dur assez.

Quoique l'on dise du glorieux passé,
l'Espagne vint à la danse,
assistée par la France,
pour nous raser la conscience.
De flamingant ne me traîtez,
être Flamand, c'est dur assez.

Sur terre destinée aux champs de blé
on se fit des batailles,
de prétentieuses pagailles,
en nous traîtant de canaille.
De flamingant ne me traîtez,
être Flamand, c'est dur assez.

A cause du plus noir prolétariat,
on a vu l'allégresse
périr en proie de bassesse,
entre l'église et l'ivresse.
De flamingant ne me traîtez,
être Flamand, c'est dur assez.

On dit: c'étaient des collaborateurs!
Beaucoup se sont faits prendre,
croyant le faire pure la Flandre,
c'est c'que misère engendre.
De flamingant ne me traîtez,
être Flamand, c'est dur assez.

Fascistes y'a partout, aussi chez nous,
mais comme les gens adorent
haïr ce qu'ils ignorent,
par ce refrain je t'implore:
de flamingant ne me traîtez;
je suis Flamand, fils d'ouvrier.

Wannes Van de Velde

NB : Bien que je ne connaisse point cet artiste, je tiens à le féliciter tant pour son message que pour son talent. Partagera-t-on mon avis ?  Réécoutez en lisant les paroles... 

Le regard de Frédéric duBus sur la politique belge et sa façon de caricaturer ceux qui la font, m'émerveillent chaque jour au travers du dessin édité par "La Dernière Heure". 
Je n'ai pu résister à l'envie d'en réaliser un petit-clip rigolo pour tourner franchement en dérision les invraisemblables péripéties de ces "brillants" négociateurs qu'Elio a présidés et après que Bart ait clarifié la situation, devront... repartir à ZERO.
Surréaliste ?  C'est pourtant bien réel !

Au 16, rue de la Loi, plus rien d'étonnant ne surprend le citoyen que je suis. Sauf que notre brave Albert a demandé à notre "Premier" de poursuivre sa tache en veillant à très bien soigner les "affaires courantes" et particulièrement l'aspect social et économique de tous les Belges. Présidence de l'Europe oblige !  
La belle affaire : dans le bac à sable, plus personne ne veut y jouer. Ni le Bel Elio qui avait déjà remis son tablier; ni le Gros Bart qui  s'obstine à refaire une nouvelle partie de... monopoly.   Les Charles, eux, attendent un geste royal pour pouvoir entrer dans la danse.

Albert II va-t-il s'y décider après sa nouvelle série de consultations, ou bien va-t-il nommer un duo de "super-démineurs" ???  Pourquoi pas... Dewinter et Mainguain tant qu'on y est !

NON, ce cirque m'agace depuis quatre mois.

Pendant ce temps-là, le temps passe et les opportunités économiques, les décisions de redressement, le progrès social nous passent sous le nez !

TIENS DONC, de colère je tiens à vous inviter à regarder ce qu'on fait à côté de chez nous !  Tout près ! A Lille !  Un clic sur la photo de la Grand-Place et regarder un reportage de TF1 (15 min)

On dit que le leader de la N-Va est expert en histoire. Sans doute, peut-il supputer quelles pourraient être les conséquences de mauvaises décisions ?
Voici une deuxième séquence  historiquement intéressante pour mieux comprendre toute la difficulté du "vivre ensemble en Belgique".

Mercredi, le 21, les écharpes vont ceindre ceux et celles qui iront, non pas pour chanter la Brabançonne mais écouter le Te Deum dans une église rafraîchie, comme devrait l'être, l'autre, avec un « E » majuscule.
Les oriflammes seront là, pour donner de la couleur et du cachet, après quoi, les porte-drapeaux auront bien mérités un verre pour prouver l'estime qu'ils méritent !

Mais à part cela, cette fête nationale de 2010 aura bien de mal à faire passer le message qu'on en attend : rappeler notre vieille devise qui se vérifie être très exacte dans bien des domaines : qu'ils soient économiques, sportifs, humanitaires sans oublier le national et  le culturel.
Les différentes générations de politiciens qui ont eu la gestion de notre pays n'en ont fait qu'un foutoir à arrangements qui leur convenaient !
Quelle déglingue, maintenant !
Aujourd'hui, l'opinion internationale nous rit au nez avec nos querelles autour d'une capitale qui semble être gérée par Manneken-Pis, déplumé, sans culture et sans le sou !
Pourtant, la Belgique avait tout pour exprimer sa... Valeur Ajoutée et profiter du savoir-faire de ses... Citoyens.
Assez de batailles ont fait couler du sang, toujours rouge, sur notre état-tampon avant que les Belges ne reçoivent leur autonomie et leur indépendance décidée en 1830 par les voisins !

Mais qui sont vraiment ces gens flamingants qui veulent se séparer de l'état fédéral et vivre reclus sur eux-mêmes en diabolisant tous ceux qui ne parlent pas comme eux,  dans l'un ou l'autre dialecte régional ?
Et qui sont vraiment ces gens qui crient haut-et-fort que leur sort serait meilleur, une fois rattachés à la France... en seconde zone ?
Dites nous alors, où sont-ils, ces discrets et braves petits Belges qui veulent encore se tendre la main et parviennent sans difficulté à se comprendre avec la volonté d'encore unir leurs forces !

« J'accuse... » nos RTB et BRT se sont mutés en caisse de résonnance aux discours fanatiques, séparatistes et extrémistes et servir de porte-voix à ceux qui ont l'ambition de prendre le pouvoir comme un certain Adolf l'a fait !   Les média télévisés ont voulu ignorer l'autre région pour mieux détricoter le pays.

C'est au pied du mur que l'on reconnaît le maçon. Bart et Elio, seront-ils ces « pacificateurs  » pour remettre notre Belgique d'aplomb. L'un prône la fierté de sa culture, l'autre la solidarité entre les peuples.
Est-ce vraiment incompatible ?

Non !  Et c'est mon avis !  Bonne fête à vous, si vous aimez le noir - jaune - rouge !

Mon viseur d'il y a 25 ans s'est transformé en "rétroviseur vivant".

Voici, pour les bloggeurs de la Principauté des Mountches, un autre géant qui fait une entrée triomphale dans une salle ô combien à l'époque, discutée et contestée.

En cliquant sur la photo, vivez ou revivez l'évènement inaugural de la salle de sport de Ploegsteert.

Sa hotte vide, St-Nicolas est reparti pour céder la place à d'autres saints... pour d'autres fêtes. Je préfère ce terme-là.

Dans quelques jours, la Fasam du Bizet cloturera le cycle des fêtes musicales céciliennes. Je n'irai pas m'aventurer, comme l'an dernier, dans des propos trop subjectifs. Même s'il convient de rappeler que, en matière de "blog", critique ne signifie pas systématiquement agression.

Je préfère partager aujourd'hui ce qu'hier, j'ai capturé sur une bande magnétique VHS. C'était il y a 25 ans. Telle était la Fanfare St-André du Bizet au temps où ses majorettes excellaient.

Un petit condensé de quelques minutes. Les couleurs ont pali. Des visages se sont ridés. Des musiciens ne sont plus là.
Voilà. Avec beaucoup de plaisir, je vous laisse découvrir ce document.

Cliquez sur la photo 

Hebdomadaire LE POINT : en chapeau de Couverture :

Belgique : un eldorado pour 160.000 Français !

Voilà bien un constat qui doit faire plaisir aux citoyens belges qui en vivent.
C'est aussi le constat d'une reglemantation, au niveau Européen, pas du tout cohérente !
Si une petite partie de la population francophone de Belgique souhaite un ratachement à la France... que deviendrait cet eldorado ???

Qu'en adviendrait-il du commerce local si... les prix, tant en Belgique qu'en France, s'uniformisaient ?

En lisant la presse par internet, ce soir, on peut penser que la coalition libérale-humaniste-flamandochrétienne va trouver sa vitesse de croisière.

Pour un sujet aussi vaste que celui de l'International (non pas le chant des socialistes)  un accord a pu être rapidement trouvé à propos  :

des chapitres :
Affaires étrangères,
Politique européenne,
Coopération au développement
ainsi que sur les politiques de
Sécurité internationale
et de Défense !
Qu'a-t-on dit à propos du Darfour, de la Birmanie, de la Turquie, de l'Iran et de la Capitale Européenne au cas où... ??? Bofff...

J'ai l'impression qu'on a surtout discuté de savoir qui remplacera André Flahaut !  Quant à Karel De Gucht... il restera en place. Ne l'a-t-il pas déjà fait sous-entendre !

Enchanté, Ami Belge Retraité, expatrié en France !
Comme vous en avez de la chance !
D'avoir réussi à changer votre existence !
Meilleure pitance, bonne gouvernance !
Comme il vous en a fallu, de la patience !

Certes, je n'ai pas, de vous, connaissance !
Me permettez-vous de vous répertorier dans la liste de "préférences" ?
Cela me permettra de prendre des vacances !

http://francoisquinqua.blog.lemonde.fr/

A maintes reprises, j'ai affiché ma préférence pour le Président Nicolas Sarkozy : c'est un dirigeant qui bosse, qui fait bouger les choses : rien que le traité simplifié de l'Europe est significatif.

Il veut surtout une présidence d' OUVERTURE en se faisant entourer de gens capables ! Il propose M. Strauss-Kahn au FMI, M. Kouchner à l'international, et combien d'autres gens de la Gauche pour mieux gérer le pays. pour mieux mettre en pratique la démocratie qu'il souhaite ! Chez lui, pas de langue de bois ! Il dit ce qu’il fait, il fait ce qu’il dit !

Vivement qu'en Belgique, la population se déniche un guide comme le président français.
Car... il y a urgence !

Au lieu d'ouverture, c'est le repli sur soi !

Au lieu de confier les hautes responsabilités à des personnes "à la hauteur", on les réserves pour les rejetons et les copains.

Au lieu de prendre les problèmes socio-écono-environnementaux à bras le corps, on discute sur l'affichette de l'état civil : "Guichet" ou "Loket" !

Au lieu de chercher les économies dans les dépenses inutiles, on multiplie les Commissions pour finalement... les faire tourner en rond. A ça recommence sans jamais en finir !

Bref... j'arrête là !
En attendant, les Belges continuent à compter les jours pour la naissance....si pas d’un gouvernement,... mais d’une petite bouche en plus à nourrir dans la progéniture royale !

Ca, ce n’est pas de la dérision... c’est de la diversion dans l’information.

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le dessin : de Kroll, paru dans le Soir, du 1er octobre !

Pfff... c'est vraiment le cas de le dire : "On prend les mêmes et on recommence !"
Un nouvel explorateur a dû se mettre au travail pour "explorer" tout ce qui  avait été précédemment "esquinté" par notre ancien riverain de la Vallée de la Lys !
En catimini, Herman a fait plein de rapports au roi des Belges.
Sa Majesté, trop fatiguée, n'ignore sans doute pas que le parti flamand chrétien gâté par un groupuscule séparatiste, exigeait et exige toujours la place de "Premier Ministre".
Que notre Souverain, dans sa difficile période de convalescence, se soit dit : "Faites tout ce que vous voulez !  J'en ai marre ! "... cela ne m'étonnerait pas.
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Photo "arrangée" piquée du net. Merci Belga.

En plein centre-ville, sur une placette arborée, je trouve enfin un parking... payant. Je m'y engage. Juste à côté, un jeune médecin entre dans sa voiture. Je lui demande : "Grote Markt, is dat ver van hier ?"... Il me répond avec beaucoup de courtoisie puis  me donne son ticket de parking : "Ziehier, mijn ticketje, misschien zult  U het nodig hebben ?"
- "Oh, wel bedankt !  Merci, au revoir !"   Une heure de stationnement gratos !

Passé midi, l'estomac crie famine. Nous entrons dans un restaurant et occupons une table, justa à côté d'une "petite dame" dont l'âge mérite beaucoup de respect. Elle entend que nous sommes francophones. Soudain... "Puis-je utiliser le sel qui est sur votre table ?"....

Très astucieux, le sel... pour tenter d'engager une conversation ! Souriant, je lui répond en flamand. Elle a compris.

- "Est-ce que vous êtes Wallons", nous demande-t-elle étonnée ? Nous donnons quelques informations sur.. nos origines flamandes et les raisons pour lesquelles notre langue maternelle est le français.  Elle raconte sa vie : jeunesse en français à Bruxelles puis arrivée à Courtrai où, par la force des choses,  elle se familiarise au dialecte courtraisien.
Mais elle avoue, non sans joie, qu'elle profite de chaque occasion qui se présente, pour parler en français.

Notre sympthique conversation fut pleine de sincérité, de sagesse et... oserai-je le dire : "politiquement dédaigneuse !"

Dois-je l'avouer que je ne regardais jamais le rugby lorsque des images apparaissaient à la télé. Parce que c'était selon moi, un sport de brutes, parce que je ne connaissais rien des règles !

Cette coupe de Monde m'a, heureusement pour moi, fait ouvrir les yeux !
D'abord, il faut surtout bien écouter les commentaires des gens de TF1 qui sont épatants, croustillants de l'accent du sud, et puis surtout... complets car, en cours de rencontres, les règles sont petit à petit expliquées.

Les joueurs : la gent féminine doit apprécier les beaux "bébés" que sont les rugbymen. Des colosses. Des malabars.
Pour ma part, ce que j'admire chez eux... c'est leur sens du respect irréprochable de l'adversaire et des règles pourtant compliquées. Aucune décision de l'arbitre n'est contestée : il siffle, indique la faute d'un geste, l'explique au joueur fautif...  sans que personne n'aille tempêter comme des malotrus !  C'est classe, très classe  mème si c'est un jeu de costauds. 
Si un demi-d'ouverture, un pilier ou un talonneur prend un coup pour le clouer au sol... vite, un soigneur vient pour le soigner très rapidement ! Pas de roulades au sol, pas de gémissements feints, pas de civière, pas d'hypocrisie !

En deux mots, le rugby :  du tonnerre et de la vraie sportivité.
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photo de JL.Dumas, piquée du Net

Tel est le titre de l'article dans "Le Point" édité en France !
On y lit aussi : "Les francophones ne veulent pas apprendre le néerlandais. Nous ne menons pas une bataille avec des fusils et des grenades, mais luttons seulement pour garder notre langue et notre identité"

Tiens donc, cela me fait penser que mon grand-père paternel, originaire de Pittem, ne connaisait, à son décès, pas un mot de français.
Vont-ils le lui reprocher ? Ect-ce pour cela qu'ils partent en guéguerre aujourd'hui  ?

Avec l'un des plus beaux noms flamands, je me sens fier de ma culture française, et je voudrais tant lire l'oeuvre d'Ernest Claes.
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A regarder cette carte, c'est surtout ceinturer Bruxelles, l'étrangler, qu'ils (les politiques VL) veulent faire.  

Chuut !
Je dors !

Ou plutôt NON,
j'imite l' EXPLORATEUR !
DO NOT DISTURB !
en français : Ne pas déranger !
en flamand : Niet storen !

Après le débat de Mise au Point à propos de BHV !
j'ai poussé un roupillon.  Ils me fatiguent tellement !

Louis : Au fait, Et quô qu'ch'est qu'Warneton, i veut faire, li ?

Baptiste : Bin, t'l'aurôs d'mindé à Julot... I vient de partir ! Y est d'Warneton, li ! T'li aurô payé un verre à s'feimme quand qu'elle intrô, cha n'aurô p't-êt' pas r'comminchi. Et y s'rôt'nt incor ichi !

Louis : Et ti, Patronne, t'as jamais rin intindu d'ène séquô ?

Patronne : Mi, j'ai pu rin à dire,... Et puis, j'dôs m' taire....Même que j'devros êtr' tenue par l' secret professionnel, mais, j'ai entendu (elle s'approche confidentiellement) l'aut' fô, ch'étot après un Consell' Communal, i sont tertouss venus ichi pour faire ène deuxième réunion... intr'eusse... " à huis clos", comme y dist'nt.

Louis : Ah ouais ? Et quo qui z'ont dit ?

Patronne : Ah, mi, j'sais pas... Mi j'écoute pas. Et puis, pour ène bonne cabarétire, cha s'fait pas. J'ai servi les tournées, les unes après les autes. I z'étot'nt tous à babili l'un pu fort que l'aut', mais p'incor "brin de zing". (Elle s'approche et dit confidentiellement) J'ai entendu, comme cha, quand j'servô entre les taf', que l'Bourguemait d'Warneton y a peur...

Baptiste : Y a peur ? Peur de quô ?

Patronne : I dijot, comme cha, qu'in d'vrô pas ar'venir au timps passé. Si en 1850, après bin des disputes et des querelles d' clotchi, si l' petit village d'cinsis d'Ploustère y a voulu s' séparer d'Warneton... et avôr s'n indépendance... I peut pu r'venir avec les Mountches !  "Qu'y s'démerd'nt" qu'y z'ont dit !

Baptiste : Pourtant, mi j'pinse, comme je l'dijot t'alleur, cha s'rô bin ! A Warneton, y aurô les gins "de la ville" et ceusse de l'Jatte.. et à Ploustère y aurô les cinsis et ceusse de l'briqu'trie !

Louis : A Warneton aussi y a des briqu'teries... et ène tannerie !

Baptiste : Ch'est qu'eine manière de parler ! Continue, Patronne. Quo qu'i z'ont incore dit ?

Patronne : J'sais pas mi ! J'ai pas l'drôt d'écouter chin qu'les clients y racon'tent et j'ai incore moinsse l'drôt de l'raconter !

Louis : Ecoute, Patronne, si qu'te l' dis à nous-aut', tu peux n' êt' sûur, cha va rester entre nous ! Y a pas ène parole qui va sortir d'ichi !

Baptiste : Alleei, Patronne, Quo qu'i z'ont incore berlaffé ? Fais pas l'innochin !

Patronne : (elle revient confidentiellement) Bref, Warneton, ch'est pas avec Plostère qui veut fusionner, mais avec...Vous n'allez pas m' crôr ! Mais avec... Bas-Warneton !

Louis et Baptiste : Hein ?

Ernest : Quô "Hein" ? Y a eine séquo qui va pas ?

Louis : Bin, Ernest ! T'est dur de comprenure... Mais te vas comprind tout-d'sute !
L'patronne, elle vint d'explitchi qu' Warneton y veut pô fusionner avec Ploustère malgré qu' li, y voudrô bin ! Non, i veut fusionner avec Bas-Warneton qu'li, y n'veut pon !

Ernest : J'comprind pô !

Baptiste : Ch'est comme si qu'tin garchon y voudrot s'marier avec ène fill' qui a connu quand qui s'étot'nt petits et qu'mai'tnint, l'fill', elle est amoureusse d'un aut' qui est sur l'point de s'marier avec eine aut' femme.... qui va bintôt accoucher, vla ! T'as compris ?

Ernest : Ah ouais, là, j'ai compris ! Ouais, ouais... j'ai bin compris. J'sus pas un Béor, mi, sais-t'  !!

Louis : Ah bin, si l'situation des fusions elle est comme cha ! In est bin parti ! Cha, ch'est comme in dit : "La quadrature du cercle".

Patronne : "Le Cercle !" Cha m'revient, mait'nint... Même qui z'ont dit : "Avec les Comino, tout y va s'faire au Cercle catholique. Avec les Plousterto, tout y va s'faire à Maison du Peup' ! Tandis qu'avec Bas-Warneton... in pourrot toudis aller faire les fêtes au Poulali ! I n'y verront que du Bleu... et i s'appell'nt déjà des Bas-Mountches !" (en imitant leur geste dédaigneux)

Louis : Ah, ch'est comme cha.! Bin mi, j'sais chin qui me reste à faire. Patronne, est-ce que j'peux téléphoner ?

Quinze jours d'exil auprès de la Grande Bleue m'ont fait un bien fou ! D'autant plus que, là-bas, le soleil brillait tous les jours, me gratifiant de 28, 29° à l'ombre. Tandis qu'ici, à Comines-Warneton, la couche nuageuse journalière a permis , quotidiennement de remplir les citernes à eau de pluie. Si ce n'était que cela... mais elle rendait les gens grincheux...

En me faisant dorer au soleil, tantôt le nombril, tantôt les reins, j'ai pas mal médité sur l'existence de ce blog. Sur son futur aussi. Aussi, ai-je dû me rendre à l'évidence : sa formule s'use, bien que ses statistiques de fréquentation ont sensiblement progressé ces 10 derniers mois. Grâce à vous tous, et je vous en remercie.

L'heure est venue de changer de genre et de formule.
"L'ENCLAVE A STATUT SPECIAL" modifiera son titre et d'ici quelques jours, deviendra....un blog exclusivement consacré à une certaine mémoire collective... humoristique.

Pourquoi en dire plus maintenant ?  Laissez-moi vous faire une surprise !

Vite un petit blog... pour compléter le cours d'Histoire de l'année scolaire.
Un clic sur le lien suivant ouvre une fenêtre d'INTERNAUTE.
Cette expo-photos mérite deux minutes de surfing !

http://www.linternaute.com/savoir/le-debarquement-en-imag...

Libre à vous pour cette réminiscence d'un horrible passé ! Et dire qu'Hitler est arrivé au pouvoir... démocratiquement !!!

Cette fois, c'en est trop. Faut que je réagisse pour faire changer les choses !

Ca ne coûtera pas un eurocent et le public, vous, moi, les familles concernées, les lecteurs apprécieront.

Dans mon journal, je viens de voir une superbe photo de Noce d'Or, sur toute la largeur de la page. Que mes voeux de longévité et de bonheur accompagnent les jubilaires. Que je ne connais pas d'ailleurs.

Mais là où je souhaite que cela change, c'est au moment où le mayeur cède son fauteuil de Bourgmestre au "jubilaire qui porte la culotte" dans le couple, que tous ses accolytes et "oppocolytes" en fasse de même ! Que ses échevines et ses conseillères se lèvent et cèdent leur place aux enfants, aux petits-enfants du couple en Or. Ils peuvent aussi être à l'honneur, non ???

Ces cérémonies sont devenues de vraies compétitions entre... la gauche et la droite : quel groupe offrira le plus grand nombre de sourires sur la photo ? Le défi est là. Et le mission est remplie !

Nous sommes en campagne électorale, c'est normal que cela se passe comme cela.

Mais bon... ça commence à bien faire... cette figuration systématique sur toutes les photos ! Les lecteurs n'achètent pas leur journal pour voir toujours les mêmes tronches

Du Lysard, et de Rudy plus spécialement, j'emprunte cette photo pour dire combien il peut y avoir de : Musique et... muziek !

Ce groupe s'est arrêté devant moi, anonyme perdu dans la foule de spectateurs, et n'a eu de cesse d'enchaîner les morceaux tous les plus endiablés les uns que les autres. Visiblement, cela les amusait à jouer en se dandinant au rythme de leur rock, de leur samba, avec le plus de fantaisies et de pitreries possible. Leur numéro m'a tellement charmé que je me suis pris en flagrant délit à "danser sur place" par des déhanchements, de claquements des mains, et de d'égosillements fénétiques.

Avant qu'ils ne poursuivent leur défilé entre les rangs des spectateurs, je me suis hasardé à leur poser une petite question :
- "Vous venez d'où ?"
- " Nous, on est une bande d'étudiants de l'université de Lille, Villeneuve d'Ascq et on a formé un petit groupe de musiciens... rien que pour le plaisir. On nous a demandé de venir ici, on est venu !"
- "Vous êtes formidables !  Si, si,... c'est vrai !"

Pour partager mon plaisir, cliquez sur la photo !

En de maintes occasions, mon ami Damien, Menu pour ne point le citer, m'a surpris par la célérité à traiter l'actualité sur son blog (voir colonne de gauche - Liens) à tel point que l'info serait presque instantannée !

Cette fois-ci, comme il est de faction pour noter scrupuleusement le dossard des demoiselles en vélo, j'ai eu envie de traiter le sujet avant même que les résultats ne soient tombés. A l'heure où j'écris ces lignes, elles ont encore "2 tours" à boucler avant le sprint.... qui décidera de la vainqueur(e?) ?  Pour la connaitre, je parie que demain, le "Blog4ever" nous montrera le joli sourire de la belle.

En attendant, j'ai dû me contenter d'admirer leurs cuisses musclées, huilées et camphrées qui dans ce mouvement perpétuel imprimant la rotation des pédales, ne me paraissent bien peu glamour ! Les dévisager au passage ?  Pensez-donc !  Avec ce casque obligatoire et ces lunettes d'aviateurs... pas moyen d'apercevoir ce que révèle leur regard ! 
Reste le maillot !  Un peu décolleté, il permettrait d'espérer entrevoir une fraction de seconde un brin d'érotisme mais... non, trop de publicités  cachent ce que ces dames ont de plus charmeur. "Gaver-zitche" ? et quoi encore... on ne lit même pas la marque de qui paie la vareuse !

Onze tours.... onze occasions pour les voir de derrière....! C'est vrai que la morphologie des femmes est différente de celle des hommes !  Le cyclisme est-il un sport de femmes ? Je n'ai pas d'interdit à formuler mais je préfère les voir sur un court de tennis où je ne vois que... les sportives dans toute leur féminité.

Curieusement, chaque année, je rencontre les mêmes spectateurs arrivant chacun à leur meilleure convenance pour aller se poster à leur endroit préféré !   Toujours le même !  Une habitude ?  Une distraction ?  Ou un réel intérêt pour la compétition ? Peu importe !  La "course des femmes"  ou plutôt de ces ravissatnes demoiselles rencontre toujours un vif succès. Sans doute pour les raisons de mon troisième paragraphe.

J'aurais dû photographier quelques signaleurs : pour le concours Photo Vivre à Comines. Ces bénévoles le méritent ! D'autres mordus du "numérique" s'en chargeront. J'en suis persuadé.

J'ai quand même changé la pensée d'Einstein... faute de ne pouvoir avancer !