le "RÉTRO-VISEUR"

Se replonger dans les ambiances de ducasses d'antan.
Voici un petit clip qui a peut-être un air de déjà vu.
Mais... c'était la coutume. Et le temps a difficilement modifié les choses.
Bonne ducasse à tous les braves de Ploegsteert ! 
Avec la bénédiction des Moines et de leurs Soeurettes !

Les vacances sont terminées et demain, les élèves reprendront le chemin de l'école. Ouf !
Le pré-formateur n'en finit pas de réfléchir à comment la Belgique peut-elle encore rendre ses citoyens satisfaits de leur sort !
La Ducasse de Ploegsteert, celle qui marque la fin de l'été, va mettre le Bourg en effervescence.
L'affiche est alléchante !  Il faut prendre la peine de la lire entièrement "Chez Jean-Claude". Non, ce n'est pas un bistrot mais son Blog.

D'ici-là, reprenons nos petits clips-souvenir et remettons "Le Rétroviseur" en place !

En regardant ce 6e et dernier épisode de la "Chute d'un Roi", doit-on s'étonner que l'Histoire n'est qu'un éternel recommencement !
Et si le Fédéralisme à la Belge est de toute évidence "chaotique, compliqué et inachevé" (comme il est dit dans le commentaire), à qui faut-il en faire le reproche ? A ces politiciens des années 70 ? A ceux d'aujourd'hui qui ne parviennent plus à accorder leur violon ?

Tiens donc, au moment où j'écris ces lignes... un "Flash Info" : Le Roi persiste avec Elio qui doit trouver d'autres trucs. Léopold III a lui aussi, persisté !  Et la journaliste termine, avec un sourire, en souhaitant une bonne soirée.

La grosse information du journal était...  ce que "bouffent" les deux principaux négociateurs pour la formation du nouveau Gouvernement.
Ceci pour éviter de n'avoir qu'une page blanche à offrir à leurs lecteurs. C'est vrai que rien ne filtre de la discrétion que se sont imposée les participants.  Ah si !  Ils commencent, seulement maintenant, à aborder le problème de BHV, celui-là même qui a fait chuter Leterme !
Les médias prévoient un grand risque mais..."ils restent optimistes" !

Petit Belge que je suis, j'avoue que cela commence à me pomper l'air !
En attendant, je découvre, par ces clips mis sur Youtube, ce que fut la Question Royale d'après-Guerre. 

Nos élus entament le chapitre BVH, celui qui empoisonne depuis des décennies la politique belge. 
Les citoyens, eux, dans leur grande majorité... s'en fichent éperdument !
Mais que veulent-ils, bon sang, ces Braves Petits Belges ?
Installer un régime d'apartheid ?  Retrouver les affres d'il y a 70 ans ? Bafouer la culture des autres ? ou bien
S'ouvrir sur l'Europe, relancer les machines, mettre en valeur leurs spécificités ?

Dans ma ville enclavée, la Brabançonne retentit en toutes occasions ! Le Patriotisme s'extériorise si souvent ! Mais, faut-il pour autant ignorer certains passages historiques ?  Voici un 4e épisode qui peut faire réfléchir, non seulement les Citoyens mais aussi les Elus Décideurs !

Aujourd'hui, la Belgique assiste, toute entière, à sa "revalidation" ou à son "agonie". Ce sera selon ce que certains dirigeants de partis décideront. Pour un tel bouleversement, est-il normal que les Réformateurs (avec le poil à gratter de Maingain) et les Libéraux Flamands (avec DeCroo Junior qui a provoqué la chute de l'ancien gouvernement présidé par le "comique" Yprois Leterme) ne fassent pas partie de ces négociations ?
Leur avis comptent-ils pour des prunes !  
De plus, les média ne se privent pas de... prendre partis aussi ! Ils disent, en parlant de mayonnaise... "qu'elle va prendre" ou bien ils veulent carrément  la "faire surir" en comparant les débats à un match de boxe !

La Chute du Gouvernement, la chute des négociations, la chute de...

Regardez le 3e épisode consacré à la chute d'un roi.  C'est fou comme les opinions changent et sont volatiles !

On dit que le leader de la N-Va est expert en histoire. Sans doute, peut-il supputer quelles pourraient être les conséquences de mauvaises décisions ?
Voici une deuxième séquence  historiquement intéressante pour mieux comprendre toute la difficulté du "vivre ensemble en Belgique".

Tous les présidents de partis (sauf le Vl.Belang et les Libéraux) ont été invités à discuter de la nouvelle recette pour faire fonctionner la Belgique, sous la présidence d'Elio Di Rupo et sous la baguette de Bart De Wever !  Vont-ils y parvenir ? Chacun peut penser ce qu'il veut ! 
Mais quel est donc le souhait du Citoyen ordinaire ?  Celui à qui on ne demande jamais l'avis... même si la Loi l'oblige à voter pour ces "Politiques "qui y étaient et qui veulent encore y être !

Voici une série de clips, retirés de Youtube, pour découvrir (ou se rappeler)  tout un pan de l'histoire tumultueuse de notre pays.
C'est toujours bon de savoir !

Partout en Belgique, les citoyens Belges peuvent parler la langue qu'ils veulent... sauf avec l'Administration, surtout quand le préposé est un borné !
C'est aussi simple que cela !
Mais pour y voir un peu plus clair sur ces querelles politico-linguistiques, donnez-vous 10 minutes et vous comprendrez pourquoi tant de chamailleries !

"Cachez-moi ces seins que je ne saurais voir...!" Cette phrase écrite par Molière dans Tartuffe m'amuse, tant elle dénonce une hypocrisie aussi vieille que le monde. Les Hommes ont créé Dieu, qui lui, après avoir accueilli Adam et Eve dans son paradis, s'est empressé de les en chasser, accablés par une multitude d'interdits.  Dont celui, pour elle, d'offrir à son semblable masculin, une pomme provenant de l'arbre du fruit defendu !
- "Allez vous habiller !" a-t-il dû leur commander, ce dieu imaginaire, lorsque le premier couple déguerpit du paradis pour aller travailler à la sueur de son front, pour enfanter dans la douleur et pour que sais-je encore !

Sur la toile d'internet, impalpable mais visible de partout, même du "paradis terrestre" circulent des photos sublîmes d'artistes qu'on ne connait point.  Est-ce une violation du droit d'auteur que d'emprunter ces clichés pour réaliser, rien que pour l'amusement durant cette période de congé, un petit montage qui, à l'inverse de Tartuffe, vous plaira, je l'espère. Sinon, j'y ajouterai un "petit carré blanc" !

Dans 3 bons mois, le village de Ploegsteert vivra son 30e semi-marathon disputé le 11 novembre parce... les  coureurs cyclistes de l'époque et les amis de la famille Vanden Broucke, trouvaient en cette date, un moment propice pour se... dégourdir les jambes.
Cette première édition débuta avec une bonne trentaine de participants. Puis les années suivantes, ce nombre augmenta rapidement pour atteindre plusieurs centaines joggeurs à la ligne du départ.
A ce petit monde de sportifs se mêlait aussi le groupe des patriotes, Anciens Combattants et Poilus de France qui se préoccupaient surtout de commémorer l'armistice.
"Pourquoi ne pas associer ces deux manifestations en une journée du Souvenir ?"  C'est ce que s'est dit le Comité Organisateur pour, à partir de la 11e édition, baptiser le semi-marathon en : "Course du Souvenir".  Le souhait de MM. J.P. Pétillon, Ph. Dumortier et JJ. Vanden Broucke fut donc d'adapter  les horaires des messe, cérémonies et départ de la course afin de permettre une meilleure participation de tous.

Le Clip-souvenir présenté ici tente de vous rappeler de l'édition de 1984 : c'était la 5e édition.

Alors que les représentants du peuple belge élus par les citoyens Flamands et Francophones, sans oublier les Bruxellois, se démènent pour trouver LA solution pour la bonne gouvernance du pays, tout en respectant les susceptibilités culturelles des uns et des autres, avec, subrepticement, et au nord, la volonté de procédér à la scission de bien des choses, notre petit "Rétro-Viseur" continue de feuilleter son album photos des années 1984.

C'était encore une époque où l'on y... croyait !
Le Speed-way... aussi !

Le Blog de Jean-Claude G. nous prépare petit à petit à vivre la grande kermesse du Bourg. Cette "ducass' de Plostère" ne date évidemment pas d'hier. Un dynamique comité a toujours eu le soucis de proposer un copieux et alléchant programme, en ne négligeant aucune génération. De plus, cette association de bénévoles festifs s'est mué en une sympathique "confrérie" basée sur l'imagination légendaire de quelques Moines qui auraient réussi à fabriquer une bonne petite bière.

Petit retour en arrière d'un quart de siècle.

Mercredi, le 21, les écharpes vont ceindre ceux et celles qui iront, non pas pour chanter la Brabançonne mais écouter le Te Deum dans une église rafraîchie, comme devrait l'être, l'autre, avec un « E » majuscule.
Les oriflammes seront là, pour donner de la couleur et du cachet, après quoi, les porte-drapeaux auront bien mérités un verre pour prouver l'estime qu'ils méritent !

Mais à part cela, cette fête nationale de 2010 aura bien de mal à faire passer le message qu'on en attend : rappeler notre vieille devise qui se vérifie être très exacte dans bien des domaines : qu'ils soient économiques, sportifs, humanitaires sans oublier le national et  le culturel.
Les différentes générations de politiciens qui ont eu la gestion de notre pays n'en ont fait qu'un foutoir à arrangements qui leur convenaient !
Quelle déglingue, maintenant !
Aujourd'hui, l'opinion internationale nous rit au nez avec nos querelles autour d'une capitale qui semble être gérée par Manneken-Pis, déplumé, sans culture et sans le sou !
Pourtant, la Belgique avait tout pour exprimer sa... Valeur Ajoutée et profiter du savoir-faire de ses... Citoyens.
Assez de batailles ont fait couler du sang, toujours rouge, sur notre état-tampon avant que les Belges ne reçoivent leur autonomie et leur indépendance décidée en 1830 par les voisins !

Mais qui sont vraiment ces gens flamingants qui veulent se séparer de l'état fédéral et vivre reclus sur eux-mêmes en diabolisant tous ceux qui ne parlent pas comme eux,  dans l'un ou l'autre dialecte régional ?
Et qui sont vraiment ces gens qui crient haut-et-fort que leur sort serait meilleur, une fois rattachés à la France... en seconde zone ?
Dites nous alors, où sont-ils, ces discrets et braves petits Belges qui veulent encore se tendre la main et parviennent sans difficulté à se comprendre avec la volonté d'encore unir leurs forces !

« J'accuse... » nos RTB et BRT se sont mutés en caisse de résonnance aux discours fanatiques, séparatistes et extrémistes et servir de porte-voix à ceux qui ont l'ambition de prendre le pouvoir comme un certain Adolf l'a fait !   Les média télévisés ont voulu ignorer l'autre région pour mieux détricoter le pays.

C'est au pied du mur que l'on reconnaît le maçon. Bart et Elio, seront-ils ces « pacificateurs  » pour remettre notre Belgique d'aplomb. L'un prône la fierté de sa culture, l'autre la solidarité entre les peuples.
Est-ce vraiment incompatible ?

Non !  Et c'est mon avis !  Bonne fête à vous, si vous aimez le noir - jaune - rouge !

Le Centre Commercial du Bizet ! ! !
Bah oui... la boutade que les Bizétois se disent avec un plaisir ironique est celle-ci : "Au Bizet, ce n'est plus la peine de faire des ducasses,... c'est tous les dimanche ducasse !"
Oui, certes, c'est vrai, le monde afflue même tous les jours avec une admirable fidélité... un chaland qui vient parfois de bien loin. La rumeur précise même que non seulement les "59" arrivent au Bizet, mais aussi autant de "62". Depuis qu'au Mont Noir, un service des douanes se serait montré très zélé. D'aucuns se hasardent à une comparaison osée : "Ca devient comme les Baraques !"... Lisez "à Menin !"
Avec un joli recul d'une bonne dizaine d'années, il faut reconnaitre que sans son "Sens Unique", Le Bizet n'aurait jamais pu se développer comme il l'a fait ! Puis vint la suppression des "Quatre Poteaux" qui, heureusement, fluidifia grandement la circulation.
Le Rond-Point du Faubourg viendra bientôt apporter sa petite cerise sur le gâteau : une circulation aisée, agréable et fluide qui incitera encore plus la clientèle française à venir au Bizet !

Mais avant cela... il y eut quand même  un point de départ ! Un élément déclencheur pour cet attrait commercial, qui fit fi de la barrière douanière encore existante à l'époque. L'Europe et l' € étaient loin de faciliter la vie !

Pour vous aider à vous rappeler de cette époque, voyez ce petit clip-souvenir !  Les "vieux" et les "quarantenaires" s'y reconnaitront !

Ca y est ! Après la traditonnelle bradi-brocante de juillet, largement ensoleillée, Le Bizet a retrouvé son train-train habituel animé par le va-et-vient incessant de la clientèle française qui vient faire le plein en cloppes et en carburant.
Ce lundi matin, les rues sont presque désertiques et...propres. Les brocanteurs ont eu le soucis de quitter les lieux tels... qu'ils les avaient investis.
La touffeur caniculaire d'hier a disparu : place à une bienfaisante fraîcheur annonciatrice d'une bonne drache orageuse.
On se plaignait de la chaleur devenue insuportable... voilà qu'il pleut depuis une heure et que déjà, je regrette la disparition de ce splendide ciel azur, de cette lumière généreuse et de ces petits coins ombragés de mon jardin. 
Plus loin, dans mon petit potager, mes trois lignes d'haricots princesse et mes dix plants de tomates commencaient à faire la gu... ! 
Qu'il pleuve seulement !  Et abondamment !  Nos citernes, nos pelouses ainsi que les parterres publics de la ville ont besoin d'eau ! 
N'est-ce pas une bonne nouvelle, celle-là ?
Trève de bavardages, je vous donne un nouveau petit clip-souvenir à regarder tout doucement... comme si vous vous prépariez à faire une petite sieste !

Après une longue interruption des parutions de clips-souvenir, pour se préoccuper d' un autre blog dédié aux Anciens Collégiens de Saint-Henri des années 55 - 60, voici que reviennent les petites vidéos du temps passé.
On y revoit des visages, on se souvient de paysages, on y revit des folklores, on se rappelle les décors,...
c'est tout le plaisir que je vous souhaite. Regardez-bien.

Voici la deuxième partie de cette histoire imaginaire que Old Bill aurait pu vivre à Plug-street, en 1914 et 1915.
Cette séquence contient un dessin important : les ruines du Château Breuvart qui s'élevait en haut du Mont de la Hutte.
Bruce Bairnsfather a été témoin du bombardement et la démolition de cette splendide construction réalisée au temps de la Belle Epoque pour un industriel armentièrois.

Pour voir le stop-film (comme l'on disait autrefois), il suffit de cliquer sur l'extrait ci-dessous :

Les Wallons seraient-ils prêts à devenir Gaullistes ? Les Diables Rouges sont-ils meilleurs que les Bleus de Domenech ? Bart De Wever entrera-t-il aussi dans l'Histoire ? Albert II a-t-il vraiment besoin d'un informateur pour s'informer ?
Deux illustrations... pour se dérider de l'actualité !  Le grand Charles en 3D et le même extrait de la Vache qui rit !

  

  

Entrer dans l'isoloir et ne pas ouvrir son bulletin, c'est Voter BLANC !
C'est la pire des choses que le citoyen peut faire demain, face à l'avenir que DES Flamands nous proposent pour cette future-ex- Belgique.
On a beau dire :"On prend les même et on recommence !", mais cette fois-ci, au nord du pays, il en est un qui risque fort de FOUTRE LE BORDEL en Belgique.
Imaginez....

Puisqu'on compare notre petit pays à un couple qui ne peut plus se supporter, allons-y !

Ce ménage, bourré de dettes jusqu'au cou, finit par divorcer. L'un dit : Je m'en vais... mais je prends le gosse avec moi ! L'autre dit : "Non, ce gosse restera avec moi !". Le dilemne est insoluble. Ils se disent : "On verra".  Mais le gosse est déjà pris sous la protection d'un puissant tuteur qui s'appelle Europe.
Vous me suivez ?
Le premier veut profiter de son petit-chez-soi cossu sans être importuné par personne. Même pas par un voisin qui parle comme vous et moi.
Le second, lui, qui prévoit des jours difficiles avec le départ de "sa moitié", se dit on va se retrousser les manches ou bien je m'en vais en France.
Chacun de leur côté, ils établissent des projets ! Inviter ses investisseurs pour créer du boulot !
MAIS QUI VA LEUR FAIRE CONFIANCE ? QUI VA LEUR PRETER ?  QUI VA VENIR S'Y ETABLIR ?

Autrefois belgicain, le chatoyant dessinateur-humoriste ne veut plus de
cette Belgique-là. Et ça ne l'amuse pas.

Si une majorité de Flamands veut foutre le camp, qu'elle foute le camp!

Lorsqu'on évoque les très prochaines élections, même les responsables
politiques ont beaucoup de mal à dissimuler leurs pieds de plomb. Mais il y
a plus profond: dans la population, ce pays a fini par susciter une
profonde
lassitude. Parce que les extrémistes du Nord ont fini par donner le cap des
comportements politiques, le sentiment que la Belgique a déjà franchi un
point de non-retour est plus que perceptible au Sud. Sentiment aggravé par
la conviction qu'un palier supplémentaire sera franchi le 13 juin, par un
vote massif en faveur des nationalistes flamands. Mais cette Belgique de
l'exclusion, certains n'en veulent plus.

Parmi eux, Philippe Geluck. Le dessinateur du Chat était un unitariste
jusqu'ici convaincu, imprégné qu'il était par la grâce biculturelle dont
bénéficiait notre petit pays. Mais les comportements d'une certaine Flandre
ont tout chamboulé: "J'ai passé ma jeunesse et le début de ma vie
d'adulte à
Bruxelles. Puis j'ai longtemps habité en Wallonie, où j'ai peut-être moins
perçu ce qui se tramait réellement au nord du pays. Récemment, je suis
revenu habiter à Bruxelles. Cette plus grande proximité avec la Flandre
d'aujourd'hui m'a ouvert les yeux. Je ressens plus fortement le virage
qu'ont pris trop de Flamands. Et ce que je vois est détestable.
Inconciliable, en tout cas, avec ma conception du vivre ensemble, et
même de
la démocratie. Ma déception est immense." Et le coup de sang est à la
hauteur du désenchantement.


Récemment, vous déclariez dans un quotidien que "ce qui faisait la
spécificité et la richesse de la Belgique est devenu sa principale
raison de
se séparer".


Philippe Geluck - Oui. La vraie Belgique , celle de la diversité, du mixage
linguistique et culturel, représente quelque chose pour moi. J'ai toujours
dit et je continue de dire que j'aime la culture flamande et les Flamands.
Mais quand la Flandre me crache constamment au visage, ça va comme ça.
Disons que je suis patriote. Mais le patriotisme, c'est l'amour des autres.
Le nationalisme, c'est la haine des autres. Je suis très triste de voir
qu'au nord de mon pays, il y a de moins en moins de patriotes et de plus en
plus de nationalistes.

Ils le sont tous?

On nous dit qu'une majorité de Flamands tient encore à ce que j'aime
dans la
Belgique. Mais alors, j'aimerais bien qu'ils me le montrent! Or, c'est tout
le contraire qui se passe. Qu'ils me le montrent le 13 juin par les urnes.
Qu'ils me le disent dans la presse. Qu'ils me le montrent en arrêtant
toutes
ces mesures "anti-francophones". Qu'ils me le montrent en arrêtant de
participer par dizaines de milliers au Gordel, cette "promenade" cycliste
autour de Bruxelles. Des pères et mères de famille avec leurs enfants font
le tour de Bruxelles à vélo, pour bien dire aux Bruxellois francophones:
vous êtes nos prisonniers, on vous encercle! Sous couvert d'une randonnée
familiale, c'est une manifestation de mépris et de haine.

[...]

Vous rejoignez donc Olivier Maingain, qui a comparé certaines pratiques
flamandes avec celles de l'Occupation allemande?


Je trouve qu'il y a des parallèles. Il faut voir ce qui se passe sur le
terrain, en Flandre. Quand la commune d'Overijse organise un bureau de
délation anti-francophone, ça doit quand même nous rappeler quelque chose.
Ce qui m'inquiète le plus, c'est que tout est écrit. Que des intellectuels
flamands ou des autorités se mobilisent pour organiser l'exclusion, puis en
fassent des écrits. Cette manière d'étouffer Bruxelles en la sous-finançant
pour en faire un objet de chantage, ils l'ont écrite! La "doctrine
Maddens",
du nom de ce professeur d'université de la KUL qui préconise d'assécher
l'Etat fédéral de ses ressources pour que, finalement, les francophones
soient demandeurs de plus d'autonomie, c'est un écrit. Des décrets comme le
"Wooncode" sont des mesures d'exclusion de type raciste, et c'est écrit!
Tous ces écrits font froid dans le dos. Comme Mein Kampf aurait dû alerter
l'opinion internationale. Tout était écrit!

Et s'est réalisé...

Les Flamands pourraient encore empêcher la réalisation de ces doctrines
d'exclusion et de haine par voie démocratique. Mais le pire, c'est que
certains veulent vraiment les réaliser. C'est ça qui est devenu
irrespirable. En Flandre, les nationalistes et les extrémistes tiennent le
gouvernail. Et négocier avec ces gens-là, c'est entrer dans leur
logique. Si
vous faites une concession pour montrer votre bonne volonté, ils la
saisissent puis exigent le truc suivant en inventant d'autres exclusions
pour mettre la pression. On ne peut pas entrer dans cet engrenage. C'est
pour cela qu'il faut changer la Constitution, et y inscrire la possibilité
de faire des référendums.

Pour définitivement poser aux Flamands la question de la rupture avec la
Belgique francophone?


Oui. Si c'est non à la rupture, il faudra qu'ils en déduisent une série de
choses: le respect des solidarités, des minorités et des droits humains
fondamentaux qu'ils ne respectent pas pour l'instant. Si c'est oui, il
faudra que les démocrates flamands se demandent où commence et où s'arrête
la solidarité au sein d'une Flandre devenue indépendante. Après s'être
désolidarisés des francophones, que feront-ils si une partie de la Flandre
est plus pauvre qu'une autre? Ils vont aussi l'exclure pour ne conserver
qu'une Flandre triomphante? Ça peut aller loin, ce genre de logique. Ça
peut
aller jusqu'à une logique de sous-citoyens. C'est là que ça rejoint la
logique du IIIe Reich.

Le 13 juin, la N-VA pourrait devenir le premier parti flamand. Quelle
serait
votre réaction?

Je commencerai à regarder les annonces immobilières à l'étranger. Sans
déconner! Ces gens me glacent. Est-ce que je pourrai encore vivre dans un
pays où des nationalistes et des néo-fachos du Vlaams Belang façonnent les
mentalités? Est-ce que, comme les Juifs dans les années 1930, je ne dois
pas
me dire: il est temps de quitter l'Allemagne?

Vous seriez prêt à entamer un processus de séparation dès maintenant?

Moi, je suis un démocrate. Si une majorité de Flamands dit qu'elle veut
foutre le camp, eh bien qu'elle foute le camp! Nous signerons l'acte de
séparation. Mais pas à n'importe quel prix. Vous avez votre indépendance,
mais à condition que nous gardions le nom de Belgique, qui sera composée de
Bruxelles, de la Wallonie et aussi des communes à facilités. Ce qui assure
donc un lien territorial entre la Wallonie et Bruxelles, via
Rhode-Saint-Genèse et quelques kilomètres carrés de forêt de Soignes, au
sud
de Bruxelles, où les arbres ne parlent aucune langue. S'ils veulent qu'on
respecte leur volonté d'indépendance, il faudra aussi qu'ils respectent le
vou d'une majorité de francophones: vivre dans un autre espace que le leur.
Mais avec une grosse nuance par rapport à la Flandre actuelle: les
démocrates flamands seront les bienvenus dans cette nouvelle Belgique. Et
ils seront respectés dans leur identit linguistique.

Vous avez le sentiment d'un énorme gâchis?

Tout ça m'attriste. Je parle les deux langues, je crois en la richesse de
l'intégration des cultures. Mais aujourd'hui, trop de Flamands se
fichent de
cela. Vous pouvez être parfait bilingue, ouvert à leur culture, vous serez
toujours le francophone à exclure. Une fois de plus, malheureusement, on
peut refaire un parallèle avec ce qui s'est produit en Allemagne: vous
aviez
beau être Allemand, parler la langue parfaitement, aimer Beethoven et
Goethe, si vous étiez Juif, vous deviez être exclu. C'est là qu'on est dans
l'apartheid, le racisme, la haine de l'autre. Tout ça m'est odieux.

Tiens donc, voilà que les Samedis du Patrimoine s'apprètent à mettre notre petit bout d'enclave à l'honneur dans une rencontre impromptue de Melle from Armentières et le fameux Old Bill, ce bourru soldat anglais empêtré dans les tranchées de Plug-street, dessiné en 1914 par Bruce Bairnsfather.

D'un de ses dessins, j'ai voulu réaliser la même scène en 3D, à partir d'argile à modeler, et cuite dans un four de... Plug-street !
Encore un petit "Devoir de Mémoire" que je tenais à remplir.

En cliquant sur le dessin ci-dessous, vous serez dirigé vers un autre site qui vous fera découvrir Bruce Bairnsfather,... en long et en large !

légende : Le nouveau danger sous-marin : "Ils vont bientôt nous torpiller si on reste ici encore longtemps, Bill !"

Depuis quatre mois, mon "Rétro-Viseur" s'est amusé à remuer de nombreux souvenirs de Collégiens.
Il y a un demi-siècle de cela !  C'est fou comme la vie va vite !
Le prochain week-end sera l'apothéose du 70e anniversaire de l'Institut Sant-Henri de Comines.
Ce sera une journée de retrouvailles... pour qui le voudra bien !

En cliquant sur la photo, vous serez dirigé vers le Blog d'un Ancien Collégien.  Amusant et à réfléchir !

Rattacher la Wallonie à la France ?  Cela serait un désastre pour le Bizet.
Tout ce qu'on demande : plus de jugeote de la part de nos Politiciens : Respect du droit du sol ET respect de la culture des gens qui y habitent ! 

En attendant, le hameau du Bizet sera bientôt en effervescece pour sa fête de la Brique. C'est l'occasion de rappeler qu'au centre du rond-point du Faubourg, la Ville y installera (je l'espère) une de ces berlines qui constituaient ces  fameux petits trains amenant l'argile pour en fabriquer des briques  ?